Depuis près de trente ans, FO défend la position “d’un CE pour
tous”. En effet, nous estimons que la subvention versée par ADP
au CE au titre des activités sociales et culturelles est un
“salaire différé”. A ce titre, chaque agent devrait pouvoir en
bénéficier.
Par ailleurs, notre éthique nous impose de
rechercher le meilleur rapport qualité/prix car malheureusement,
les CE sont souvent la cible de prestataires qui les prennent
pour “des vaches à lait”.
Même si nous participons à la
gestion du CE ayant depuis plusieurs années un élu au
Secrétariat, (trésorier puis sur cette mandature, trésorier
adjoint), il nous a semblé utile de consulter l’ensemble du
personnel en amont des élections qui auront lieu début 2013.
Il vous suffira d’un “clic” et trois minutes pour répondre à
notre questionnaire. Nous nous engageons à conserver un anonymat
total (confidentialité sur votre identité garantie) . Nous prendrons en compte votre avis pour élaborer nos
propositions d’orientation pour le prochain mandat. Nous
rendrons public la restitution de cette enquête et les
conclusions que nous en tirerons.
Merci d’avance de
prendre ces trois minutes pour nous aider à favoriser la
démocratie.
Pour le syndicat FO, La Secrétaire
générale.
NB: Si vous avez encore une version
informatique “préhistorique”, (office 2003), vous ne pourrez
malheureusement pas répondre en ligne. Dans ce cas, merci
d’imprimer le document, de le remplir, et de nous l’adresser à
FO ADP, bureau 5314, Orly sud.
Le syndicat a produit un bulletin spécial "campagne
hivernale"afin de vous rendre compte des 8 mois de négociations
de l'accord, des consultations des instances représentatives du
personnel, de la position de FO et de ce qui sera appliqué par
la direction en l'absence d'accord majoritaire.
Lors du CE, les élus et les représentants des
organisations syndicales ont fait quelques demandes
supplémentaires. Vous trouverez donc ci dessous la réponse
écrite de la DRH aux demandes et la nouvelle version du projet
d'accord intégrant les nouvelles avancés obtenues en CE.
Enfin, la direction nous a communiqué les mesures qui seraient mises en place unilatéralement par la direction
si l'accord de recueille pas l'adhésion de syndicats
représentant 30% des suffrages lors des dernières élections.
Conséquences d’agressions ou
violences externes au travail Traumatismes physiques et psychiques
Les agressions et les violences
externes qui surviennent sur les lieux de travail peuvent avoir
des répercussions graves sur la santé physique ou psychique des
personnes concernées. Travailler dans une ambiance d’insécurité
a aussi des répercussions sur le fonctionnement de l’entreprise.
Les violences physiques ou verbales
ont des conséquences variables pour la santé, que cela soit pour
les victimes et les collègues pris à partie ou pour les témoins
de la scène. Celles-ci dépendent notamment de la nature de
l’agression (ou des agressions si elles sont répétées dans le
temps) et des mesures de prévention existantes.
FORCE OUVRIÈRE
SOUTIENT L'UGT ET LES CCOO DANS LEUR LUTTE CONTRE L'AUSTÉRITÉ EN
ESPAGNE
Ce jeudi 19 juillet, des manifestations d’ampleur nationale réunissent des
milliers d’espagnols à l’appel des syndicats UGT et CCOO, pour
dire «No» au nouveau plan de rigueur du gouvernement.
Les travailleurs, fonctionnaires, chômeurs sont particulièrement
visés par un nouveau train de mesures d’économies d’un montant
de 65 milliards d’euros en deux ans. Elles passent notamment par
une baisse de 7% des rémunérations des fonctionnaires, une
augmentation de la TVA atteignant 21% pour les services, et une
réduction des indemnités des chômeurs dès 6 mois d’inactivité.
Aucune mesure n’a été prise contre les grandes fortunes. Les
efforts budgétaires pèsent sur les seuls ménages des classes
moyennes et populaires.
Pour les manifestants, réunis
sous le slogan «mains en l’air, c’est un hold-up», la situation
est devenue insoutenable. Déjà soumis à des sacrifices
monumentaux – 27,3 milliards d’euros d’économies sur le budget
de 2012 -, les espagnols sont étranglés par un chômage qui
culmine à 25%. Les rémunérations des fonctionnaires ont déjà
subi une coupe de 5% en 2010, et d’environ 7% en 2012.
Ces mesures sont non seulement injustes, mais relèvent encore
d’un non-sens économique : consommation en berne, déficits
aggravés et repli durable de l’économie espagnole resteront le
triptyque des années à venir. L’Espagne est déjà promise à la
récession jusqu’en 2014, selon le Fonds monétaire international.
Cette surenchère dans l’austérité doit cesser. C’est enfin un
non-sens qui ne tient pas compte de l’échec des politiques de
déflation salariale et de rigueur.
Force Ouvrière
soutient l’aspiration légitime et inébranlable des espagnols à
une politique économique sensée, juste et démocratique. Partout
en Europe, les mesures d’austérité frappent les travailleurs,
les retraités, les chômeurs. Alors que la crise perdure et
s’aggrave, sortir de la logique du capitalisme libéral est une
urgence, tant sur le plan national qu’européen.
En ce
sens, Force Ouvrière soutient les manifestations organisées par
nos camarades de l’UGT et des CC.OO et souhaite un vif succès de
leurs actions.
COMMUNIQUÉ DATÉ DU MERCREDI 18 JUILLET 2012
GRAVE MENACE SUR
L’AVENIR D’ACTION LOGEMENT: LE DIALOGUE VERSION BERCY!
Dans le cadre de la préparation
de la loi de finances 2013, le Ministre du budget compte opérer
une ponction de 3,4 milliards d’euros sur le budget d’action
logement (ex. 1% logement) soit sa collecte totale 2012 au
profit du budget de l’État.
Ce serait une accélération
du désengagement financier de l’état sur la politique du
logement alors qu’il est confirmé qu’il manque de manière
cruelle 900.000 logements sociaux, que la crise d'accès au
logement touche aussi les salariés et que le Président de la
République avait promis de porter à 150.O00 par an la
construction de logements sociaux neufs.
Le 17 juillet
une réunion avec Madame Duflot, Ministre du logement et les
partenaires sociaux n’a pas permis d'avoir une garantie de la
pérennité du dispositif action logement.
L’accord
national interprofessionnel du 18 avril 2012 signé par les
partenaires sociaux devait justement confirmer l’engagement fort
et pérenne d’action logement pour la production et l’accès au
logement social.
Force Ouvrière en appelle à l’adoption
de mesures urgentes de justice sociale et demande l’ouverture
réelle de négociation avec un retour de cadre conventionnel qui
préserverait la constitution des ressources d’action logement,
sa pérennité, et garantirait les engagements des partenaires
sociaux.
Campagne hivernale 17 juillet 2012
Comité
d'Entreprise Consultation
sur le projet d'accord collectif relatif au service hivernal
Le comité d'entreprise a été consulté sur le projet d'accord
relatif au service hivernal. Le résultat du vote est:
POUR: 5 (FO et CFE-CGC) CONTRE: 9 (CGT et UNSA-SAPAP)
Abstention: 1 (CFDT) Absents: 3
CDGR
Balisage, Aire de mouvement, PCR, … En délégation avec les agents, FO
porte les revendications
Le climat social dans ces différents groupes de travail s'est
dégradé du fait du sous-effectif. Pour FO, cette situation
est contradictoire avec la volonté affichée de CDGR d'assurer
pleinement l'ensemble de ses missions de sécurité aéronautique.
Force est de constater que les objectifs cibles de la dernière
réorganisation en matière d'effectifs ne sont pas encore
atteints avec pour conséquence une dégradation des conditions de
travail des personnels de CDGR, de l'exécution à l'encadrement.
FO revendique: Le pourvoi de tous les postes vacants au
sein de l'UO CDGR, Le remplacement de tous les départs, Le
respect des engagements contractuels des protocoles de fin de
grève ou de levée de préavis dans les plus brefs délais,
Vous serez sans doute surpris à la lecture de ce compte rendu
car il ne comporte ni les revendications portées par FO, ni les
réponses de la Direction. Pourtant FO avait ordre du jour
comme à son habitude mais a été contraint de quitter l’instance
du fait de la volonté de la Direction à vouloir imposer des
nouvelles dispositions que FO rejette.
Vous pourrez donc lire: • la déclaration faite en séance
le 28 juin dernier • une lettre adressée au Directeur
Générale Délégué d’Aéroports de Paris.
Après 9 réunions de négociations, le Comité d'Entreprise
du 17 juillet sera consulté sur le projet d'accord que la
direction mettra ensuite à la signature des syndicats
représentatifs. Conformément aux engagements pris devant les
agents, FO a déposé une nouvelle demande d'heure d'informations
syndicales.
Qu'il
y a-t-il dans le projet d'accord?
Quelles seront les
conséquences pour les agents?
Quelles sont les
revendications mises en avant par FO?
Autant
de questions auxquelles nous répondrons dans les heures
d'informations syndicales que FO a déposé.
Venez nombreux!
ðA Roissy,
le 10
juillet 2012, de 11h30 à 12h30, au comité d'entreprise (zone
technique)
ðAu Bourget,
le 10
juillet 2012, de 14h30 à 15h30, au bât. Paul Bert (salle n°7)
ðA Orly,
le 12 juillet 2012, de 14h00 à 15h00, au bât. 630, salle
intersyndicale
Contrat d'apprentissage 4 juillet 2012
Tout savoir sur les contrats
d'apprentissage
Le contrat d’apprentissage
permet à un jeune de suivre une formation à la fois théorique
(centre de formation) et pratique, par une mise en application
du savoir-faire en entreprise. Le principal avantage du
contrat d’apprentissage est donc la possibilité d’obtenir un
diplôme tout en étant rémunéré. Tout jeune de 16 à 25 ans
peut conclure un contrat d’apprentissage.
Alors que doit se tenir une conférence sociale les 9 et 10
juillet, FO entend bien réaffirmer librement les
revendications en faveur de l’emploi, des salaires, du service
public et de la protection sociale.
Solidarité avec le docker arrêté, Saïd Elhairech Liberté pour
S. Elhaireh et M. Chamchati
L’ITF a exprimé ses plus vives inquiétudes après
l’arrestation cette semaine au Maroc de Saïd Elhairech,
Secrétaire général du syndicat UMT des dockers affilié à
l’ITF et Président du Comité régional Monde arabe de l’ITF,
et de Mohamed Chamchati, Secrétaire général du syndicat des
gens de mer de la marine marchande. Aucun chef d’accusation
n’est retenu contre eux.
Rencontre FO/CDGR
Groupe de travail "Aire de mouvement"
Bonjour Monsieur CAMELIS,
Lors de la réunion du 11 juin dernier, FO a soulevé les
dysfonctionnements dans la gestion du Tableau de service des
agents du groupe de travail Aire de mouvement, générant
plusieurs changements de vacations et de rythmes et qui ont pour
origine: -le non pourvoi des postes budgétisés de 35 agents
conformément au protocole d'accord du 22 octobre 2011 -et la
mise en place au 1er janvier 2012 d'une grille horaire avec 35
points d'entrée pour un effectif réellement présent et
opérationnel fluctuant depuis septembre 2011 de 29 agents à 32
agents.
Vous nous avez fait part des difficultés liées au temps, estimé
de 6 à 9 mois, nécessaire au recrutement et à la formation des 5
nouveaux arrivants mais aussi au turnover non négligeable des
agents du groupe de travail (1 agent en longue maladie -2
agents en mobilité pour CDGP et CDGL - postulations au PCR ...).
Nous avons pris note de ces difficultés tout en déplorant
l’absence d’une anticipation suffisante de la part de la
Direction de CDGR pour pourvoir les postes manquants. Quant aux
3 postes supplémentaires conformément au protocole d'accord du
22 octobre 2011, nous avons rappelé notre attachement à leur
pourvoi ce qui permettrait de faire face non seulement au
turnover mais aussi à l’augmentation des missions et de la
charge de travail des agents des Aires de Mouvement.
Dans l’attente de leur affichage (date ?), vous nous avez
informés d’un projet d’un nouveau Tableau de service basé
sur 32 points d’entrée et qui semble selon vous recueillir
l’assentiment de l’ensemble des agents.
Nous ne manquerons pas dès réception de ce projet de vous
faire part de nos observations mais d’ores et déjà nous vous
alertons sur les difficultés que pourrait présenter une
grille horaire avec des doublements de points d’entrée car
immanquablement ils généreraient à nouveau des changements de
tableau de service.
Aussi, nous insistons sur le préalable suivant : un effectif
conforme aux termes du protocole d’accord de 35 agents pour une
mise en place d’une grille horaire à 35 points d’entrée.
Un autre dysfonctionnement a été soulevé lors de cette réunion :
celui du versement des primes de mesure des surfaces contaminée
liés pour l’instant à la seule saison hivernale et donc suspendu
depuis le 15 mai 2012. Or, la mission est pérenne tout au
long de l’année puisque que les mesures dites de glissance
ont été transférées depuis 2011 sur demande de la DGAC à CDGR.
Aussi nous vous demandons de nous tenir informés des suites que
vous comptez donner à cette irrégularité qui, nous en sommes
conscients ne se régleront pas au niveau de la Direction de CDGR
mais sans aucun doute avec son appui auprès de la DH.
FO pour sa part demandera à la DH l’octroi de cette prime
de sujétion professionnelle à l’ensemble des agents qui
exécutent ces missions tout au long de l'année lors d’une
prochaine réunion.
Les agents vous ont fait part également d’un climat de travail
tendu, lié à l’ensemble de ces dysfonctionnements.
Enfin FO a sollicité la Direction de CDGR pour le versement
d’une prime exceptionnelle afin de compenser les efforts
consentis depuis plusieurs mois par les agents de l’activité
(augmentation des missions, de la charge de travail, changements
dans le tableau de service, tutorat) et reste dans l’attente de
votre réponse à cette demande et ce dans la volonté de permettre
aux agents de retrouver un climat de sérénité nécessaire à
l’exécution de missions de sécurité aéronautique.
La loi relative à
l’organisation du service et à l’information des passagers dans
les entreprises de transport aérien Remise en cause
du droit de grève
L'analyse du syndicat sur la loi Diard
qui remet en cause le droit de grève.
Synthèse du rapport sur l'évaluation
des impacts économique et social sur les aéroports de CDG, Orly
et Roissy (BIPE)
Dans une économie de plus en plus
globalisée, caractérisée par le rôle croissant des échanges et
de la diffusion de connaissances, le raccourcissement des cycles
de vie des produits et des exigences croissantes des
consommateurs – entreprises et ménages - en termes de sécurité,
de service et d’efficacité, le concept de rapidité est devenu un
facteur clé de compétitivité, et une condition de succès pour
les entreprises.
Dans ce contexte, le transport
aérien joue un rôle essentiel en favorisant les liens entre les
acteurs et les échanges au niveau international, en facilitant
le partage des connaissances et en permettant le transport
rapide et efficace de biens et des personnes, nécessaire aux
entreprises pour mieux répondre aux attentes des consommateurs.
Le secteur est donc un vecteur essentiel du développement de
l’économie.
Cette étude vise à quantifier le
poids des aéroports parisiens dans leur ensemble, mais aussi
individuellement.
Lors
de cette seconde réunion, FO a soulevé en présence des experts
et observateurs issus des 2 groupes de travail Coordonnateurs
et RPE, les points suivants :
les effectifs
– les critères d’accession au poste de RPE- les conditions
d’intérim sur le poste de REP- la filière « piste » de CDGR.
S’agissant des coordonnateurs PCR,
Vous êtes
revenus sur l’appel à candidatures lancé par CDGR le 4
juin pour la mise en place d’un vivier de 5 à 7 agents
,précisant la durée du détachement fixée à 6 mois( 3 mois de
formation) .
Pour sa part,
FO a rappelé son opposition au principe même de la constitution
d’un vivier y préférant le pourvoi de postes titulaires
.D’autant plus qu’aujourd’hui les protocoles viviers ont disparu
qui permettaient selon des modalités de durée d’intérim cumulé
en mois et années l’obtention de la qualification « intérimée ».
Vous avez
alors rappelé votre décision de titulariser 3 postes de
coordonnateurs.
Sur les RPE,
Vous avez
rappelé que l’effectif nominal de 18 RPE serait atteint en
septembre 2012 et que ce même mois, il y aurait 2 affichages de
poste.
De plus, vous
nous avez informé également que les deux derniers agents
correspondant aux critères actuels d’accès au poste de RPE
assureraient un intérim à compter du 1er septembre
d’une durée à minima de 2 mois. A propos de la durée des
intérims, vous avez précisé qu’elle pourrait fluctuer selon le
profil des agents concernés. La durée de l’intérim permettant
d’acquérir des connaissances et compétences sur le poste, nous
ne pouvons que réitérer notre interrogation sur les principes
d’égalité de traitement entre agents mais aussi sur les règles
de pourvois des postes.
Sur la filière « piste »,
Vous avez à
nouveau expliqué votre difficulté à appliquer les critères
indiqués dans le protocole d’accord de fin de grève (étant donné
les caractéristiques actuelles du groupe de travail
coordonnateurs PCR en termes d’échelon et d’ancienneté). FO a
rappelé sa demande d’ouverture de négociation sur la filière
« piste » afin de pouvoir répondre favorablement aux
revendications en cohérence avec l’évolution des missions et des
compétences de tous les groupes de travail concernés.
Conscient de
la nécessité du temps nécessaire à la réflexion, nous attirons à
nouveau votre attention sur la dégradation du climat social.
Aussi, nous estimons qu’il est grand temps de passer au concret
et d’apporter rapidement des réponses aux revendications que
nous portons.
Veuillez,
Monsieur le Directeur, recevoir nos sincères salutations.
Deux agents en administratif qui sont
volontaires, vont, dès que le contexte les y oblige, visionner
un enregistrement de cheminement de pax ayant laissé un bagage
afin d'envoyer la photo du passager au CCO et au ROP (?).
Le CCO doit prendre le relai et aller à la
recherche du pax ayant oublié le bagage, l'observer puis lui
demander s'il est bien à lui et le raccompagner jusqu'au bagage.
Lors
de la préparation de la transformation d’ADP en société anonyme,
nous avions combattu ce projet, étant attachés au statut
d’établissement public. Toutefois, nous avons obtenu trois
choses fondamentales:
- que soit inscrit dans la Loi que l’Etat
restait majoritaire dans le capital;
-ce qui en découle, que le statut du
personnel reste inchangé;
Lors du séminaire de la DSI, une
personne du RAID a été invité pour faire une intervention. Son
intervention imagée d'une intervention du RAID (comparé au
poulpe) qui oublie dans son briefing avant de prendre d'assaut
un batiment d'inclure le serrurier (le sous traitant) chargé
d'ouvrir la porte a été semble-t-il appréciée.
Le bulletin étant réservé aux adhérents
et sympathisants FO, seul une partie du bulletin est accessible
sur l'Intranet
Vous n'êtes pas syndiqués, juste
sympathisant? Contactez-nous sur fory@adp.fr pour recevoir
votre exemplaire.
Retraite 7 juin
Décret retraite « carrières longues » : pour FO une avancée
timide
Le gouvernement a communiqué sur les
ajustements qu’il allait faire sur les dispositifs « carrières
longues » inscrits dans les reformes 2003 et 2010.
FO qui, la première, a
soulevé les disparités entre les trimestres cotisés et les
trimestres validés, a obtenu, sous réserve de la lecture du
projet de décret, des assouplissements sur les arrêts maternité
et le chômage.
Pour FO, tout ce qui va dans
le sens du retour à l’âge légal à 60 ans est positif, mais
l’annonce gouvernementale est néanmoins insuffisante, notamment
au regard du chômage de longue durée.
FO souligne par ailleurs le
fait que derrière ce décret s’affrontent deux logiques : une
logique individualiste basée sur la durée de cotisation qui
pourrait déboucher sur une réforme systémique et une autre plus
large que nous défendons sur la solidarité.
Pour FO, ce décret constitue
l’amorce d’’undébatglobal sur les retraites qui seraconflictuel, FO revendiquant en effet un retour à la
retraite à 60 ans pour tous ainsi que la réduction de la durée
de cotisation.
Campagne hivernale 5 juin
L'été arrive, il est temps de faire un point
sur la neige!
Lors de la 8ème
réunion du 5 juin 2012, les négociations sur l’accord viabilité
hivernale ont été suspendues.
Les 29 et 30 mai
dernier, FO estimait nécessaire de déposer des heures
d’informations syndicales sur Roissy, Orly et Le Bourget afin
d’informer les agents ADP.
Le bilan des heures d’infos nous ont amené à faire en séance la
déclaration ci-dessous...
Les entreprises se sont-elles réellement approprié la loi pour agir en
faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes ? Quels sont les freins et les leviers ? Pour le savoir,
l’Apec a mené une vaste enquête en février 2012.
L’égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes est un enjeu sociétal et RH…
L’égalité professionnelle est reconnue comme un enjeu RH d’importance par
les trois quart des entreprises, et en première approche, la loi
est accueillie avec beaucoup de bienveillance, voire
d’enthousiasme. Mais cette adhésion massive masque des
disparités : les entreprises de plus de 1000 salariés sont
celles dans lesquelles les femmes sont majoritaires, et celles
du secteur des services semblent les plus avancées par rapport à
l’égalité professionnelle.
Logiquement, l’adhésion à la loi est quasi inconditionnelle pour les plus
grandes entreprises (99%) et celles à majorité féminine (92%
contre 89% pour l’ensemble). Aussi, 69% des entreprises sont
d’accord avec le fait que la mixité des emplois est toujours
possible et qu’il s’agit d’une question de volonté.
… mais, pas en tête des priorités RH des entreprises
Les décisions de la Cour de
Cassation sont tombées sur le doublement des mandats de la
CGT et les élections DP/CE
Suite aux résultats des élections en 2011, la CFTC a
saisi le tribunal d'instance afin de demander l'annulation des
élections DP/CE. Le tribunal d'instance ayant rejeté la demande,
la CFTC s'est pourvue en cassation. En
parallèle, la direction d'ADP et le syndicat Sud ont saisi le
tribunal d'instance afin de demander l'annulation des doubles
désignations des délégués et représentants syndicaux du SPE et
SICTAM CGT. Le tribunal d'instance ayant annuler les
doubles désignations des délégués et représentants du SPE et
SICTAM CGT, les deux CGT se sont pourvues en Cassation.
Concernant le pourvoi de la
Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC), il
n'a pas été admis par la cour de cassation car la CFTC
n'introduisait de nouveaux moyens par rapport à ceux développés
devant le tribunal d'instance. Les élections sont donc validées.
Concernant les désignations
surnuméraires de la CGT, la cour de cassation confirme sa
doctrine:
1/ En aucun cas les listes communes avec une
clé de répartition ne peuvent concerner des organisations d’une
même tendance (affiliées à la même confédération syndicale);
2/ En aucun cas deux listes de syndicats d’une même tendance
ne doit aboutir à un doublement des moyens, (nombre de délégués
syndicaux, représentants syndicaux...)
3/ Rien n’interdit
d’avoir plusieurs organisations différentes d’une même tendance
dès lors qu’elles sont dans des collèges différents et que ça
n'aboutit pas à un doublement des moyens.
Une confédération ne peut se prévaloir des scores obtenus par un
syndicat
que si l'affiliation est connue des électeurs
Dans deux décisions du 12 avril 2012, dont l’une figurera dans son rapport
annuel, la Cour de cassation précise qu’une confédération ne
peut revendiquer les suffrages obtenus par un syndicat que si
les électeurs avaient connaissance au moment du vote de cette
affiliation confédérale: «L’affiliation confédérale sous
laquelle un syndicat a présenté des candidats au premier tour
des élections des membres titulaires du comité d’entreprise
constitue un élément essentiel du vote des électeurs; qu’il
s’ensuit qu’une organisation syndicale ne peut revendiquer à son
profit, au sein d’une entreprise, le score électoral obtenu par
un syndicat qui lui est affilié qu’à la condition que cette
affiliation ait été mentionnée sur les bulletins de vote au
moyen desquels les électeurs ont exprimé leur choix, ou ait été
portée à leur connaissance certaine par le syndicat.» (Cass.
soc., 12 avril 2012, n°11-22290, PBR et n°11-22291, PB).
Dans ces deux affaires, le syndicat CFDT contestait le droit pour la CGC et
FO de se prévaloir du score obtenu par deux syndicats qui leur
étaient affiliés: en l’occurrence le SNPNC pour FO et l’UNAC
pour la CGC.
Dans la première affaire, opposant la CFDT
du groupe Air France à la CGC, la Cour de cassation relève que
si l’UNAC a fait campagne sous son propre nom sans mentionner
son affiliation à la CGC, cette affiliation était connue des
électeurs dans la mesure où elle était rappelée dans les tracts
de campagne des autres organisations syndicales et régulièrement
mentionnée dans les accords collectifs négociés par elle au sein
d’Air France, et certaine, car résultant expressément de
l’article 1er de ses statuts modifiés du 13 avril 2005,
régulièrement déposés en mairie de Tremblay-en-France. La CGC
pouvait donc valablement se prévaloir des suffrages recueillis
par l’UNAC.
Dans la seconde affaire, opposant la CFDT Air France à FO, la Cour de
cassation souligne que le SNPNC est adhérent depuis 2009 de la
Fédération FO de l’Environnement, des Transports et des
Services, elle-même affiliée à la confédération FO, et relève
qu’il a régulièrement déposé en mairie ses statuts modifiés le
11 janvier 2011. Il n’est pas contesté que les bulletins de vote
mentionnaient l’affiliation du SNPNC à la confédération FO. En
conséquence, la Confédération FO pouvait revendiquer les
suffrages recueillis par le SNPNC.
Pour se prévaloir des
scores obtenus par un syndicat qui lui est affilié, une
confédération doit donc établir par tout moyen qu’au moment du
vote les électeurs avaient connaissance de cette affiliation. Il
est primordial, comme le démontre la Cour de cassation, de
régulariser les statuts en cas d’affiliation nouvelle.
CDGE 22 mai
TDS de juin des CCO de CDGE Une
centaine de décalages hiérarchiques sur la grille!
Alors que les nouveaux TDS applicables à compter du 1er juillet
sont toujours en cours d'élaboration, les CCO ont pris
connaissance de leur TDS opérationnel pour le mois de juin. Plus
d'une centaine de décalage par rapport à la grille théorique de
soir en matin, de jour de repos devenant des jours
travaillés....
Après analyse, FO a découvert que le besoin opérationnel en
matin de CCO avait été augmenté d'un agent, d'ou les décalages.
Or, ce n'est qu'à compter de l'ouverture du S4 (fin juin)
que le besoin opérationnel est modifié entrainant un changement
de TDS.
FO a donc été immédiatement voir le cadre supérieur en charge de
l'activité qui nous a indiqué n'étant pas au courant de ces
modifications, qu'elle se renseignerait.
Le lendemain, CDGE nous adressait le mail suivant:
Bonjour,
Suite à votre
passage hier , j'ai demandé à ce qu'on examine la grille de
juin. Il y a eu effectivement une erreur , un malentendu,
concernant le besoin opérationnel. La gestionnaire se tient
à la disposition des CCO pour toute demande corrective.
Neige 22 mai
Négociation sur la viabilité hivernale
FO dépose des heures d'information (autorisées et payées)
FO a déposé des heures d'information afin
de rendre compte aux personnels investis dans la campagne
hivernale de l'état des négociations avec la direction.
Roissy Le 30 mai 2012, de 10h30 à 11h30, au
comité d'entreprise (zone technique)
Orly Le 29 mai 2012, de 14h30 à 15h30, au
bât. 630, salle intersyndicale
Le Bourget Le 30 mai 2012, de 14h30 à 15h30, au
bât. Paul Bert, salle de réunion n°6
Suivi du conflit: courrier à CDGE
Les engagements pris en négociation ne sont pas respectés!
Madame,
Lors des négociations sur les préavis de
grève déposés à CDGE, nous avons défini dans le cadre du constat
de négociation, des principes pour la construction des tableaux
de service et principalement concernant le positionnement des
vacations dites de remplacement.
La base de travail pour créer un TDS
opérationnel est dans un premier temps de partir du besoin
opérationnel nominal puis de positionner les vacations de
remplacement afin d'assurer les recouvrements nécessaires pour
les aléas (aléas de trafic, congés spéciaux non prévisibles,
maladie, accidents du travail…) et pour permettre aux salariés
de pouvoir prendre leurs droits à congés, droit individuel à la
formation, formation professionnelle….
C'est pourquoi, avant de définir les
principes de positionnement des vacations de remplacement pour
la construction des tableaux de service, notre organisation
syndicale a souhaité prendre comme base le besoin opérationnel
tel que défini par l'UO.
Le 18 mai, la responsable de l'UO nous indiquait qu'il y avait
eu effectivement un malentendu sur le besoin opérationnel et
qu'un nouveau projet de grille sera proposé aux CCO.
Agent co
Postes d'agents commerciaux en continu
Les agents commerciaux en semi continu n'auraient pas
le droit de postuler!
FO a découvert que les postes
d'agents commerciaux en continu à l'affichage sur CDG avaient
été gelés car il n'y a pas d'autorisation de recrutement
extérieur pour 2012 d'agents commerciaux. Or, des salariés en
interne ont postulé, salariés déjà agents
commerciaux mais qui ont été titularisés sur des postes en semi
continu. La direction aurait écarté sans donner aucun motif leur
postulation.
Force Ouvrière s’inquiète des conséquences de la décision du Conseil
Constitutionnel qui abroge l’article 222-33 du Code Pénal.
Cet article énonçait que «le fait de harceler autrui dans le but d’obtenir
des faveurs de nature sexuelle est puni d’un an d’emprisonnement
et de 15.000 euros d’amende.»
Le Conseil Constitutionnel a jugé l’article insuffisamment précis quant aux
éléments constitutifs de l’infraction.
Depuis le 5 mai
et tant qu’aucune nouvelle loi n’aura été promulguée, aucune
poursuite pénale ne peut plus être intentée sur ce fondement.
Bien plus, toutes les affaires en cours tombent immédiatement: les enquêtes
préliminaires en cours seront classées sans suite, les
instructions aboutiront à un non-lieu et les décisions non
définitives à la relaxe.
Force Ouvrière s’étonne qu’il
ait fallu 10 ans pour arriver à une décision qui, en créant un
vide juridique, plonge dans le désarroi les victimes de
harcèlement sexuel.
Sauf pour les victimes à demander une requalification en une autre
infraction pénale (ex: violences volontaires avec
préméditation), ces délits risquent d’échapper à toute sanction
et ce sentiment d’impunité du harceleur est intolérable pour les
victimes.
Reste le terrain prud’homal, si le harcèlement a lieu dans l’entreprise, les
articles L 1152-1, L 1153-1 et L 1155-2 n’ayant pour l’instant
pas disparu du Code du travail.
Pour Force Ouvrière, cette
censure du Conseil Constitutionnel exige une intervention
immédiate du législateur.
Force Ouvrière réclame donc
une réaction rapide des pouvoirs publics… même si la future loi
ne pourra s’appliquer qu’aux jugements à venir.
CDGE 8 mai 2012-16H30
Accord signé par les syndicats Les
préavis sont levés!
La direction a accepté de rajouter une vacation supplémentaire
le dimanche pour les COS par rapport à la dernière proposition
de la veille.
Elle accepte par ailleurs de mettre en place un suivi de
l'accord car certaines revendications ne peuvent être traitées
rapidement via un préavis, notamment celles relatives à
l'amélioration des conditions de travail, l'hygiène, la
sécurité, le risque agression, les amplitudes des agents
commerciaux en semi-continu, les conséquences de l'organisation
du travail sur les risques psychosociaux...
Bravo à tous pour cette solidarité et mobilisation des
différents groupes. Restez unis et vigilants pour la
construction des nouvelles grilles. FO reste à votre
disposition.
La direction améliore les proposition faites à 19H30 concernant
le nombre de vacations positionnées sur les dimanches assurant
enfin le recouvrement minimum nécessaire... Mais le compte
n'est toujours pas là pour les COS!
La direction propose sur l'ensemble des
vacations disponibles (positionnées en matin) de positionner du
lundi au samedi 1/3 des vacations disponibles sur les soirs et
de rajouter sur les dimanches:
1 vacation en dimanche par semaine pour les
SSIAP1 et SSIAP2 2 vacations en dimanche pour les CCO 1
vacation en dimanche pour les RS 2 vacations " " pour les COS
2 ""
"" pour les CAP 1 vacation " " pour les REP
La direction a fait comme
estimation/hypothèse que ces propositions aboutiraient à:
SSIAP1 et SSIAP2: même niveau d'heures
majorées COS: perte en deçà de 5H/mois RS: delta de 2H de
perte/mois CCO: perte de 2.5H majorées/mois CAP: perte de
5H/mois REP: perte maximum de 10H/mois
La direction propose pour les pertes
d'heures une prime compensatoire sur 2 ans versée en une fois.
CDGE nous a indiqué être allé au bout de ce
que l'UO pouvait faire.
Pour les autres revendications, en dehors du
poste H24 supplémentaire pour les SSIAP1 et l'embauche de 4
SSIAP supplémentaires, nous n'avons pas de réponse favorable. Ni
sur la sécurité des agents co et la problématique des
agressions, ni sur le gel des postes d'agents co et le refus de
titulariser les semi continus, ni sur les QDS.
CDGE 3 mai 2012
CDGE en grève le 9 mai!
Le 9 mai prochain, le Comité d'Entreprise
d'ADP sera consulté sur "le projet d'organisation de la mise en
service du S4". S'agissant d'une nouvelle installation, des
emplois seront donc créés par l'UO de CDGE dont une quarantaine
de postes opérationnels. Par conséquent, les tableaux de
services se trouvent modifiés afin de tenir compte de cette
nouvelle installation et des nouveaux emplois créés. Pendant
les vacances de Pâques, les groupes de travail ont pris
connaissance des premiers projets de nouveau tableau de service
(SSIAP, CCO, CAP, REP, COS…) correspondant au besoin
opérationnel défini par la direction.
La négociation des préavis (FO, CFE-CGC, SICTAM ET SPE CGT) aura
lieu le lundi 7 mai à CDGE à 14H
QDS 3 mai 2012
QDS Attention danger!
Nous avions entendu une rumeur sur un éventuel projet de la
Direction de recourir à la sous-traitance des missions des QDS
sur les nouvelles installations du S4.
Aussi lors de la séance du Comité d'Entreprise du 22 mars
dernier, nous avons posé clairement la question à la Direction
qui l'a confirmée en la personne du Directeur Général Délégué.
Selon lui, on peut très bien
"expérimenter un cas
de sous-traitance sur le S4" faisant référence à
ce qui se fait dans d'autres aéroports tels Schiphol qui
sous-traite l'intégralité des missions des QDS.
Il a insisté sur le fait qu'actuellement les missions de
la cinquantaine de QDS ''n'étaient
passuffisammentdéfinies" au sein
d'ADP. C'est pourquoi, il a annoncé le lancement d'une étude sur
l'avenir de ce métier avec la DRH.
Revalorisation des IK La direction
répond enfin favorablement à FO
En janvier, nous avions demandé la revalorisation des indemnités
kilométriques à la DRH à cause de la flambée du prix à la pompe.
La direction nous avait répondu négativement.
Nous avons revendiqué en délégué du personnel que la direction
refasse l'étude sur les IK puisque les prix à la pompe avaient
continué de flamber en février, mars et avril et si la réponse
était toujours négative, de communiquer l'étude aux délégués du
personnel.
L'étude refaite, la direction a constaté l'écart et à donc
répondu favorablement à notre demande de revalorisation des IK
qui augmenteront donc de 5% le mois prochain.
Spécial impots 24 avril 2012
FO Hebdo "spécial impots"
Le FO Hebdo "spécial impots" vient de paraitre et sera adressé
dans les prochains jours aux adhérents du syndicats ainsi que le
reçu fiscal. Pour les sympathisants, nous vous le mettons
gracieusement à votre disposition en électronique.
Le 1er mai, ce n'est pas la fête
du travail, c'est Pétain qui a inventé ça, le
1er mai c'est une journée internationale de solidarité et de
revendications dans tous les pays du monde
1er mai: Jean-Claude
Mailly (FO) dénonce un "marketing politique"
24/04/2012 09h46 -
SOCIAL-SYNDICATS-1ERMAI-FRANCE2012-PRÉSIDENTIELLE - Monde (FRS)
- AFP
PARIS, 24 avr 2012 (AFP) - Le secrétaire général de Force
Ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly, interrogé sur la volonté de
Nicolas Sarkozy d'organiser une fête du "vrai travail" le 1er
mai, a qualifié cette initiative de "marketing politique" et
dénoncé une "récupération" de la part des deux candidats.
"On est en plein marketing politique du côté des deux
candidats et des partis politiques", a déclaré M. Mailly mardi
sur France Info.
"Le 1er mai, ce n'est pas la fête du travail, c'est Pétain
qui a inventé ça, le 1er mai c'est une journée internationale de
solidarité et de revendications en France et dans tous les pays
du monde", a souligné le responsable de Force ouvrière.
"On est dans la récupération politique: certains disent +il
faut aller derrière certaines organisations qui manifestent+,
les autres faisant leur propre rassemblement", a-t-il poursuivi.
"Globalement, c'est un aveu de faiblesse des responsables
politiques", a jugé Jean-Claude Mailly en les appelant à "rester
sur les débats qu'attendent les citoyens".
"Plutôt que de faire du marketing politique ou du
storytelling comme on dit maintenant, ils feraient bien de
répondre aux vrais problèmes d'emploi, de pouvoir d'achat, de
mondialisation", a avancé le responsable syndical.
"Dans une démocratie, les syndicats ont un rôle différent des
partis" et "taper sur les corps intermédiaires ou les
organisations syndicales, c'est un problème démocratique",
a-t-il affirmé.
Pour le leader de FO, "on ne peut pas dire à la fois +nous
allons discuter et négocier avec vous+ et laisser entendre +si
vous n'êtes pas d'accord, on fera un référendum pour vous
court-circuiter".
Jean-Claude Mailly a rappelé que Force ouvrière organiserait,
comme c'est généralement le cas, ses propres rassemblements le
1er mai, sans se joindre aux autres syndicats.
Le secrétaire général de FO sera lui à Tunis pour répondre à
une invitation de syndicats tunisiens. "Je prendrai la parole à
Tunis", a-t-il dit.
Lundi, Nicolas Sarkozy a annoncé vouloir organiser le 1er mai
"la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui
travaillent dur" sous la forme d'un rassemblement à Paris sur le
Champ-de-Mars.
Le syndicat FO des Aéroports de Paris
appelle ses militants,
adhérents et plus généralement l'ensemble du personnel d'ADP à
participer en nombre aux initiatives organisées le 1er mai
2012 par les Unions départementales FO sous l'égide de la
confédération FORCE OUVRIÈRE .
A Paris, un
rassemblement aura lieu à partir de 11H30 place Gambetta (métro:
Mairie du XXeme) à l'Angle de
l'Avenue du Père LACHAISE. Nous
nous rendrons ensuite au Mur des Fédérés où le Secrétaire de la
Région Ile de France prendra la parole avant de nous rendre sur
la tombe de Léon JOUHAUX où un hommage sera rendu là aussi par
le Secrétaire Général de notre Union Départemental de Seine
Saint Denis au nom du bureau de la Région pour se terminer par
un apéritif républicain Place Gambetta.
A l'instar du Secrétaire général de la
cgt FO, Jean-claude MAILLY, le syndicat FO ADP rappelle que le
1er mai est et demeure une journée internationale de solidarité
et de revendications en France et dans tous les pays du monde.
A ce titre, FO ADP dénonce la volonté de
récupération politique des uns ou des autres en cette période de
campagne électorale.
Les salariés réunis par FORCE OUVRIÈRE à
cette occasion revendiqueront en matière d'emploi, de pouvoir
d'achat, de protection sociale et s'inscriront dans la
continuité des 1er mai des années passées où, bravant les
interdictions et la répression, ils se sont battus toujours en
toute indépendance pour l'aboutissement de leurs revendications.
Ni fête du travail, ni podium politique,
le 1er mai est et demeurera une journée de revendications et de
solidarité avec tous les travailleurs et les syndicalistes du
monde entier entravés dans leur action, pourchassés, emprisonnés
ou assassinés.
Récapitulatif des réponses
reçues au courrier du
syndicat adressé aux candidats à la présidentielle
Le Congrès du syndicat FO ADP de novembre dernier a décidé
d'écrire aux différents candidats à l'élection présidentielle
afin de les interroger sur leur position concernant l'avenir
d'ADP et plus particulièrement sur celui du statut de
l'entreprise et donc de son personnel. Le syndicat a écrit aux
candidats et s'est engagé à rendre publiques leurs réponses sans
pour autant donner de consigne de vote.
Un courrier de relance a été adressé aux candidats n'ayant pas
répondu fin mars.
11
février 2012: La réponse de M. DUPONT
AIGNAN:Lire
11 février 2012: La réponse de M.
MELENCHON:Lire
27 février 2012: La réponse de Mme
ARTHAUD:Lire
26 mars 2012: La réponse de M.
HOLLANDE: Lire
11
avril 2012: La réponse de M. CHEMINADE:Lire
Droit de grève
26 février 2012
MOBILISATION
DES SALARIÉS DU
TRANSPORT AÉRIEN DEVANT
L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Plus d'une centaine
de personnes ont
manifesté mercredi
devant l'Assemblée
nationale à l'appel
des syndicats du
transport aérien,
dont FO.
Tous étaient
venus exiger le
retrait d’une
proposition de loi
visant à restreindre
sévèrement le droit
de grève dans le
secteur. Soutenu par
le gouvernement
Fillon, ce texte
imposerait entre
autres aux
grévistes, sous
peine de sanction
disciplinaire, de se
déclarer
individuellement 48
heures à l'avance
mais aussi
d’exprimer leur
volonté de reprendre
le travail 24 heures
à l'avance (voir
notre article du 7
février 2012).
La proposition
de loi a été votée
mercredi 22 février
lors d'une nouvelle
lecture à
l’Assemblée
nationale, avant de
repartir au Sénat.
Les syndicats ont
prévenu qu’ils la
combattront jusqu’au
bout. Car pour Jean
Hedou (FO), «c’est
une atteinte à une
liberté fondamentale
consacrée par la
constitution et qui
découle d’une
volonté de démolir
notre droit social»
(voir la vidéo).
Bulletin 23 février 2012
InFOs
février
Le
dernier bulletin du
syndicat: 2012, année
de tous les dangers?
Les chiffres du budget
2012 Les premiers
sont les derniers
Revalorisation des IK
Projet de loi DIARD
Courrier du syndicat aux
candidats à l'élection
présidentielle La
crise des ânes ou
comment comprendre le
monde du capitalisme
Le conseil syndical FO
Aéroports de Paris,
réuni le 20 février
2012, au siège
d'Aéroports de Paris
apporte son soutien aux
dizaines de milliers de
travailleurs grecs dans
leur combat contre
l’austérité et les
mesures de rigueur que
le Parlement veut leur
imposer (abaissement de
22% du salaire minimum,
suppression de 15000
emplois publics,
réduction du budget de
la Sécurité Sociale
et de l’armée,
privatisation de quatre
entreprises d’Etat) et
notamment à ses
camarades de l'aviation
civile grecque.
Le SG FO ADP soutient la
classe ouvrière grecque
que
la Troïka
(FMI, Banque Mondiale,
BCE) veut mettre à
genoux, son combat est
juste comme en Espagne,
en Italie, au Portugal
ou en Grande-Bretagne et
nous en sommes
totalement solidaires et
les soutenons.
En Grèce comme ailleurs,
ce n’est pas aux
travailleurs de payer la
« crise des dettes
souveraines » ; les
salariés, les jeunes,
les chômeurs, les
retraités ne sont pas
responsables de la
crise, ce n’est pas à
eux de payer l’addition.
En France comme
ailleurs, l’inscription
dans le marbre de
l’austérité ne peut que
conduire à la récession,
au chômage, à
l’accroissement des
inégalités et à la
remise en cause de la
démocratie.
C’est pourquoi, le vote
par le parlement
français d’un «
Mécanisme Européen de
Stabilité » pour les
Etats membres dont la
monnaie est l’euro, même
s’il n’inscrit pas la «
règle d’or » dans la Constitution,
constituera un véritable
problème de démocratie
et de souveraineté
nationale.
Le SG FO ADP estime que
c’est par la grève
interprofessionnelle que
les salariés pourront
combattre les mesures
d’austérité, période
électorale ou pas, crise
ou pas et que c'est la
seule façon de s’opposer
aux plans de rigueur et
faire plier la Troïka.
Adoptée à l'unanimité
Droit de grève 21 février 2012
Rassemblement devant l'assemblée nationale mercredi 22 février à 12H30
Pour la défense du droit de grève
Un rassemblement aura
lieu sur la base d'un
appel intersyndical le
22 février à 12h30
devant l’Assemblée
Nationale.
Ce rassemblement vise à marquer notre opposition à la
proposition de loi du
député Diard
restreignant le droit de
grève dans le transport
aérien.
Nous
appelons l'ensemble des
représentant(e)s et
délégués FO, des
militant(e)s FO du
transport aérien à être
présents à ce
rassemblement.
Nous appelons également
tous les adhérents et
personnels ayant la
possibilité d'y
participer à se
rassembler massivement.
FO
ADP condamne la
proposition de loi Diard
adoptée par l'Assemblée
Nationale le 24 janvier
2012.
Le
syndicat FO ADP avec sa
fédération FEETS FO
compétente pour
l'ensemble du transport
aérien
dénonce un «
vote de haine » contre
les salariés du
transport aérien.
Ce
« vote de haine », en
fin de mandature, n'a
pour seul objectif que
de réprimer dans leur
droit les salariés du
transport aérien pour
avoir eu l'audace, tel
crime de lèse-majesté,
de réussir des
mouvements de grève
massivement suivis pour
défendre leurs
revendications alors que
le chef de l'état se
targuait il y a peu que
« désormais quand il
y a une grève en France,
personne ne s'en
aperçoit ».
FO
ADP écrit aux candidats
à l'élection
présidentielle
Madame, Monsieur,
Comme
vous le savez, notre
organisation syndicale
FORCE OUVRIERE est
indépendante de tout
parti politique, et, par
définition, ne donne
jamais de consignes de
vote aux élections
politiques.
Cependant, dans
l'intérêt de nos
mandants, et au-delà, du
personnel d'Aéroports De
Paris, nous interpellons
parfois les élus de la
République, les députés,
sénateurs, maires et
membres du gouvernement.
C'est pourquoi nous nous
permettons de vous
solliciter en tant que
candidat au plus haut
poste de la République.
Même si nous étions
opposés à la
transformation de
l'établissement public
en société anonyme cotée
en bourse en 2004, nous
avons obtenu des
garanties inscrites dans
la loi sur le maintien
d'ADP dans le giron
public, l'Etat devant
rester majoritaire pour
des raisons y compris
stratégiques au regard
du rôle que joue ADP
comme maillon dans la
chaîne du transport
aérien national et
européen.
Pourvoi
des postes de SSIAP1 à CDGE FO demande le respect des
règles de titularisation
Dans le cadre de
l'ouverture de nouvelles
installations (Satellite
4 à CDGE), 7 postes
d'agent SSIAP1 (1B2) ont
été autorisés à la
création pour 2012
(affichage 14524 à
14530).
Les
organisations syndicales
ont fait le constat
depuis un certain nombre
d'années, de l'ignorance
de certains managers
locaux, de l'ensemble
des règles, accords et
principes applicables
dans l'entreprise.
Nous ne souhaitons pas
que,par
méconnaissance de ces
règles, des candidats
n'ayant pas encore
travaillé au sein de
notre entreprise mais
ayant une expérience
professionnelle
importante, notamment à
la BSPP ou comme
pompiers volontaires,
puissent être recrutés
par CDGE en lieu et
place de nos jeunes
apprentis ayant obtenu
leur diplôme, un avis
favorable du tuteur, du
responsable hiérarchique
et de la DRH.
Indemnités
kilométriques FO demande leur revalorisation!
Selon l'INSEE, les prix
du carburant ont
augmenté de +10.4% sur
un an. Ainsi, le prix
de l'essence a franchi
un nouveau record en
atteignant la barre des
1.50€ le litre.
Le budget
automobile était déjà à
son plus haut niveau en
2011, et risque de
grimper encore,
l'essence ayant battu un
record, avec 1,5563
euro/litre pour le SP95.
Récupération fête des mères et pères
19 janvier 2012
Suppression
de la récupération fête des mères et fête des pères? FO obtient le maintien!
La note insérée à
l’article 14 du manuel
de gestion sur les jours
fériés prévoit que les
salariés parents
d’enfants de moins de 16
ans bénéficient d’un
repos compensateur ou du
paiement majoré des
heures effectuées le
dimanche de la fête des
mères et des pères
lorsqu’ils ont du
travailler lesdits
jours.
Le 14 décembre, nous
vous informions de la tentative de suppression
par la direction de la
récupération (ou de la majoration à 100%) pour les pères et
mères travaillant le jour de leur fête au nom de l'égalité de
traitement avec les salariés n'ayant pas d'enfant.
DÉCLARATION DE LA
COMMISSION EXÉCUTIVE
CONFEDERALE
Face à l’augmentation importante du chômage, la Commission exécutive
confédérale prend acte
de certaines décisions
gouvernementales le 18
janvier qui, tout en
étant insuffisantes et
entraînant un
redéploiement de moyens,
répondent (parfois
partiellement) à
certaines demandes de
Force Ouvrière (chômage
partiel, banque
nationale pour
l’industrie, directive
détachement, crédits
supplémentaires pour
l’insertion des
demandeurs d’emploi,
prolongation de la R2F).
Ces éléments d’urgence ne sont, toutefois, pas de nature à retourner la
situation économique et
sociale, la crise du
système capitaliste
perdurant au niveau
international, européen
et national. D’autres
décisions sont
condamnables comme
l’exonération de
cotisations patronales.
Les 1.000 postes à Pôle
Emploi sont, par
ailleurs, insuffisants
en nombre et sont des
emplois précaires.
D’autres revendications demeurent entières (augmentation des salaires,
AER, arrêt de la RGPP,
notamment).
Par
ailleurs, la Commission
exécutive confédérale
confirme que la volonté
de réduire le coût du
travail est une erreur
économique et sociale,
que Force Ouvrière
entend préserver le
pouvoir d’achat des
salaires, allocations,
pensions, retraites et
l’intégralité d’une
protection sociale
collective solidaire et
égalitaire. Elle
rappelle son opposition
à toute fiscalisation
rampante.
La Commission exécutive confédérale confirme également son opposition à
toute mécanique d’accord
compétitivité-emploi qui
ferait payer aux
salariés une crise ou
des difficultés dont ils
ne sont pas
responsables.
Sur ces deux derniers
points, la Commission
exécutive confédérale
appelle les travailleurs
à la plus extrême
vigilance, rappelle
l’attachement
indéfectible de Force
Ouvrière à la liberté et
à l’indépendance
syndicale et la
nécessité de lutter
contre toute mesure de
rigueur ou d’austérité
socialement et
économiquement
destructrice en France
comme en Europe.
Adoptée à l’unanimité
/// JOUR APRÈS JOUR DU
JEUDI 19 JANVIER 2012
Crise
QUE RETENIR DU «SOMMET
SOCIAL» DE L’ÉLYSÉE?
Lors de sa réunion avec le patronat et les syndicats, le Chef de l’état a
présenté quelques
mesures censées lutter
contre l’hémorragie de
l’emploi. Reste à savoir
si elles seront
efficaces vu que sa
politique budgétaire et
économique ne change
pas.
Hier, lors de son «sommet social», Nicolas Sarkozy s’est contenté de
présenter quelques
mesures immédiates pour
tenter d'endiguer
l’envolée du chômage, en
insistant sur leur
montant total qui
s’élèverait à environ
430 millions d'euros…
par redéploiement de
crédits publics
existants.
La plus importante doit permettre d’ici fin janvier d’augmenter l’effort
financier de l’Etat en
faveur du chômage
partiel à hauteur de 100
millions, auxquels
s’ajouteront 40 millions
dédiés aux formations de
ces salariés placés
momentanément en
activité partielle. Il a
indiqué que cette
enveloppe pourrait être
abondée par les fonds
paritaires de gestion de
la formation
professionnelle. Une
avancée timide par
rapport aux demandes
exprimées par les
syndicats, en
particulier par FO, qui
lui a fait remarquer
qu’un pays comme
l’Allemagne consacre dix
fois plus d'argent
public à ce genre de
dispositif (6 milliards
contre 600 millions en
France). La deuxième
mesure repose sur
l’exonération totale de
cotisations patronales
pendant les six premiers
mois d’embauche d’un
jeune par les très
petites entreprises (100
millions). Ce type de
dispositif avait été
déjà mis en place en
2009 avant d’être
abandonné du fait de son
coût très élevé.
Pour les chômeurs sans aucune activité depuis au moins deux ans (environ
250.000 personnes), Pôle
Emploi est appelé à leur
consacrer toute
l’attention nécessaire
afin de leur trouver au
plus vite soit un
emploi, soit une
formation (150 millions
d’euros). L’engagement
d’aider les chômeurs de
longue durée à retrouver
une activité
professionnelle n’a rien
de nouveau puisque le
Chef de l’Etat l’avait
déjà promu en février
2011… avec les résultats
que l’on connaît vu le
manque de moyens et
l’absence d’une
politique de relance
économique digne de ce
nom. Le service public
de l’emploi pourra par
ailleurs disposer de 39
millions d'euros
supplémentaires devant
lui permettre de
recruter mille agents
contractuels en CDD et
de faire ponctuellement
face à l’afflux de
chômeurs. Au-delà de
leurs caractères
précaires, ces embauches
risquent encore d’être
en deçà des besoins de
l’organisme où chaque
agent doit suivre
aujourd’hui plus de 150
chômeurs.
Pour le reste, M. Sarkozy s’est bien gardé d’évoquer frontalement les
sujets qui fâchent les
syndicats (voir notre
article du mercredi 18
janvier 2012).
«S’agissant de la "TVA
sociale", si le
président s’est refusé à
utiliser la formule, il
n’a pas renoncé à cette
idée d’une réduction
partielle de la
cotisation patronale
"Allocations familiales"
qui devra être
financièrement compensée
par l’impôt. Les
parlementaires seront
consultés sur cette
"réforme" par le Premier
Ministre dans les
prochains jours», a
précisé la délégation FO
conduite par Jean-Claude
Mailly, à l’issue de la
réunion. Quant aux
«pactes
compétitivité-emploi»,
il n’a pas du tout
abordé la question.
JOUR APRÈS JOUR DU JEUDI
19 JANVIER 2012
Lejaby et sommet
«social»
FO INSISTE SUR L'URGENCE
POUR L'EMPLOI
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a appelé ce matin à une
intervention urgente de
l'Etat pour que des
solutions soient
trouvées et mises en
œuvre pour les 255
salariés du fabricant de
lingerie Lejaby dont le
licenciement est
annoncé.
Pour Jean Claude Mailly c'est "un véritable drame".
"L'urgence pour les salariées concernés (...) c'est de pouvoir manger et
là il faut tout de suite
retrouver des solutions
pour elles" a t il
déclaré sur Canal + ce
matin, et "il va falloir
mettre de l'argent d'une
manière ou d'une autre,
l'Etat doit intervenir
aussi, tout le monde
doit intervenir".
Interrogé par ailleurs sur le sommet social de la veille a l'Elysée, il
estimé que les syndicats
avaient "engrangé une
série de choses"
considérant cependant
que cela "ne vas pas
modifier
fondamentalement la
situation économique et
sociale".
Pour lui, l'explosion du chômage en lien avec la crise économique comme
la situation de Lejaby
ne résultent pas "d'un
problème de TVA en
France" mais d'un
"problème global au
niveau international et
européen" de coût qui
n'intègre pas les
critères sociaux et
environnementaux. FO a
d'ailleurs à nouveau
insisté sur cette
question lors du sommet,
mettant en cause le
système économique
libéral qui l'emporte
sur toute autre
considération au plan
international comme les
insuffisances de lUnion
européenne.
Concernant l'emploi, Jean Claude Mailly a souligné les mesures d'urgence
pour l'emploi annoncées,
d'un montant de 430
millions d'euros, dont
certaines répondent à
des demandes de FO tout
en notant que les sujets
sur lesquels FO avait
prévenu de son
opposition, la TVA
sociale et les accords
compétitivité-emploi,
n'ont pas été abordés,
le Président de la
République renvoyant à
une intention
ultérieure.
Une augmentation de la TVA de 2 points n'est "pas acceptable" pour le
secrétaire général de
FO. "L'homéopathie, ça
ne marche pas quand vous
êtes vraiment malade",
a-t-il commenté à propos
des accords
compétitivité-emploi,
"mesure libérale"
présentée selon lui
comme un faux remède à
"une crise liée à
l'ultralibéralisme".
/// JOUR APRÈS JOUR DU
MERCREDI 18 JANVIER 2012
Sommet social
POUR FO, L’URGENCE EST
DE LIMITER LES EFFETS DE
LA CRISE SUR LES
SALARIÉS
Jean-Claude Mailly a prévenu qu’il était hors de question de discuter de la
«TVA sociale» ou des
«pactes
compétitivité-emploi»
qui relève de la
campagne électorale.
Syndicats et patronat sont conviés ce mercredi matin pour un
«sommet social» à
l’Elysée. Annoncée avant
la trêve des confiseurs,
la rencontre visait au
départ à présenter aux
interlocuteurs sociaux
des mesures d’urgence
pour faire face à
l’explosion du chômage.
Mais, à trois mois de
l’élection
présidentielle,
l’exécutif semble
vouloir profiter de ce
rendez-vous pour baliser
des réformes au long
cours sur le sempiternel
«problème» de la
compétitivité des
entreprises. Il en est
ainsi de la proposition
du gouvernement
d’instaurer des «pactes
compétitivité-emploi»
dont l’objectif est
d’offrir aux patrons la
possibilité de moduler à
tout moment le temps de
travail et les salaires…
en fonction de
l’activité de
l’entreprise. Il en est
de même de l’idée de
refonder le financement
de la protection sociale
en allégeant le «coût du
travail », à travers
l’institution d’une
forme de TVA sociale.
Une mesure qui se
solderait par le
transfert d’une partie
des cotisations sociales
sur la TVA en
l’augmentant de
plusieurs points.
Hors sujet a d’ores et déjà
répliqué FO. Dimanche,
son secrétaire général,
Jean-Claude Mailly, a
été on ne peut plus
catégorique: si M.
Sarkozy «veut parler de
TVA sociale, je l'envoie
bouler! Idem pour les
accords
compétitivité-emploi. Je
considère que ce n'est
l'objet d'un sommet mais
d'une campagne
électorale». Et
d’expliquer, «dire qu'on
va améliorer la
compétitivité de
l'économie en baissant
le coût du travail est
une erreur (…). C'est
faux économiquement et
dangereux socialement».
La priorité aujourd’hui,
selon FO, est de
discuter de mesures
conjoncturelles afin de
limiter les effets de la
crise sur les salariés.
Jean-Claude Mailly a
précisé qu’il
proposerait «quinze
revendications
ponctuelles»
susceptibles d’être
«satisfaites rapidement
si le pouvoir le veut».
Il a cité
notamment le chômage
partiel, dont le but
doit être de réduire le
reste à charge de
l’entreprise qui en a
recours en majorant, par
exemple, l’allocation
versée par l’Etat. Pour
l’organisation
syndicale, l’urgence
consiste ensuite à
élargir l’accès au
dispositif
d’accompagnement et de
formation du Contrat de
sécurisation
professionnelle aux
chômeurs de longue durée
et aux salariés en fin
de contrat court. Outre
le renforcement
indispensable des moyens
humains et financiers de
Pôle emploi, FO prône
également l’arrêt de
l’hémorragie de l’emploi
public (via l’arrêt de
la RGPP) et la
conditionnalité des
aides publiques au
maintien de l’emploi.
«Dans la limite où
beaucoup de mesures
d'austérité avaient été
faites pour garder le
triple A, et qu’on l'a
perdu depuis, ce n'est
plus la peine de faire
de l'austérité, il faut
faire autre chose
maintenant», a lancé
Jean-Claude Mailly.
FO Cadres
Convention collectiveSYNTEC
Le TGI valide les avantages
catégoriels
05/01/2012 - La question
de l'égalité de
traitement et des
avantages conventionnels
catégoriels reste au
centre d'une insécurité
juridique, avec en toile
de fond le devenir de la
distinction cadres/non
cadres dans les accords
collectifs.
En
savoir plus...
La proposition de loi du député DIARD constitue pour tout le
transport aérien une atteinte au droit de grève particulièrement
grave.
Si elle aboutissait, ses dispositions notamment l'obligation
pour les salariés grévistes de se déclarer 48 h avant
s'imposeraient alors dans tout le secteur mettant en cause les
moyens dont disposent les salariés du transport aérien pour
défendre leurs revendications et pour se défendre face aux
nombreuses attaques dont ils sont de plus en plus victimes.
Après
consultation de ses sections syndicales des entreprises de
sureté aéroportuaire de la zone de Roissy CDG et des adhérents,
FO a décidé d’apposer sa signature sur l’accord proposé par la
fédération patronale de la sureté aéroportuaire.
PROJET DE LA MISE EN PLACE DE LA DSI
(Direction des Systèmes d'Informations)
AUCUNE
SUPPRESSIONS DE POSTES, MAINTIEN DE TOUTES LES QUALIFICATIONS
Bilan des heures
d'Informations Syndicales: 75 agents de DIT et AMOA se
prononcent à l'unanimité contre toutes suppressions de postes et
demandent la communication des qualifications
Les
6 et 8 décembre dernier, à l'initiative du syndicat FO ADP, se
sont tenues des heures d'informations syndicales concernant le
projet de mise en place de la Direction des Systèmes
d'Informations (DSI):
75 agents de DIT et des AMOA des autres Directions, de toutes
catégories étaient présents.
La
2eme réunion de négociation sur les salaires a eu lieu
Proposition
de la direction:
Traitement de base
Mesures
générales
mesures
bas salaires dégressive
Mesure
Mutuelle
Intégration de la part fixe
de l'assiduité (7%) en
2 temps
soit +3.5% en
2012
+3.5% en 2013
+0.6%
+ 2.5% pour l'échelon
110
à +0.31%
(échelon 251)
+ 41.64 euros net/an
Commentaire FO:
l'intégration de la part fixe de l'assiduité dans le
traitement de base aura effectivement pour
conséquence d'augmenter le traitement de base et
donc le 13eme mois, la prime vacances, les heures
majorées, l'ancienneté...
Commentaire FO:
L'inflation constatée est à 2.5 et cette
augmentation rattrape uniquement 2011
Commentaire FO: Il
s'agit de porter la part patronal sur l'option de
base de 77.6% à 82% soit 41.64€ d'économie par an
pour les salariés.
Proposition de FO:
-rattrapage pour 2011 de la perte du pouvoir d'achat
constatée sur les 6 derniers mois
Proposition de FO:
50 euros mensuels d'augmentation du
traitement de base pour tous
Proposition de FO:
L'augmentation en somme fixe de tous les TB
de 50 euros est une mesure favorisant les bas
salaires car ça représente:
+3.8% d'augmentation pour l'échelon 110
+2.7% pour l'échelon 255
+0.2 pour le dernier échelon de la grille des cadres
dirigeants
Prochaine
négociation en janvier 2012
Acquis du personnel
14 décembre 2011
Suppression
de la récupération fête des mères et fête des pères!
La
direction d'ADP a communiqué aux organisations syndicales un
projet de modification de la note du manuel de gestion relative
aux jours fériés insérées à l'article 14.
Dans ce projet,
le syndicat a découvert une tentative de suppression de la
récupération (ou de la majoration à 100%) pour les pères et
mères travaillant le jour de leur fête au nom de l'égalité de
traitement avec les salariés n'ayant pas d'enfant.
ÉDITORIAL DE JEAN-CLAUDE MAILLY DATÉ DU MERCREDI 7 DÉCEMBRE 2011
L'Éditorial de Jean-Claude Mailly
ÉCONOMIE ET POLITIQUE: À CHACUN SA VÉRITÉ
Lors de son discours à Toulon, le 1er décembre, le président
de la République a beaucoup insisté, dès le départ, sur le fait
qu’il disait la vérité. Or dans les domaines économiques et
politiques LA vérité n’existe pas. À chacun sa vérité en quelque
sorte, en fonction de ses convictions et orientations.
En l’occurrence, ce discours s’inscrit dans la poursuite d’une
logique d’austérité (sans le dire), marquée par l’appel à
«l’effort et au travail» pour réduire les déficits. En quelque
sorte les salariés ne sont pas responsables de la dette, mais ce
sont eux qui vont la rembourser!
Drôle de conception de la justice!
Nous ne cesserons de rappeler que la crise actuelle du
capitalisme est le fruit de la déréglementation, de la
privatisation et de la libéralisation, le fruit du libéralisme
économique et ce que l’on nous propose c’est d’accentuer le
libéralisme, qui va de pair avec une certaine forme
d’autoritarisme social.
Cela n’est pas nouveau. À la veille de la crise mondiale de
1929, la vieille CGT, la nôtre, celle de Léon Jouhaux, avait
publié un manifeste sur la crise financière.
Citons-en quelques extraits:
«Le fardeau de la dette publique s’appesantit lourdement sur la
consommation. Les forces politiques qui ont organisé le
gaspillage, multiplient les emprunts et favorisent les profits
les plus scandaleux, redressent cyniquement la tête et posent
leurs conditions [...].
La volonté du pays ne compte plus. C’est la ploutocratie qui
s’est démesurément enflée de tous les désastres nationaux, qui
poursuit ses desseins et prétend gouverner sans contrôle. Ses
principes: se soustraire, par la fraude, aux impôts établis, ou
les rejeter, cyniquement majorés, sur la consommation, l’évasion
des capitaux, créer la méfiance pour provoquer la panique et la
débâcle financière, à la faveur de laquelle elle espère
instaurer sa domination politique et sa dictature économique.»
Cet extrait parle de lui-même, ce qui change c’est le caractère
plus international de la situation. On ne sort pas d’une crise
comme celle que nous traversons par plus de libéralisme
économique, en épargnant les structures à l’origine de la crise,
en mettant partout en place des logiques d’austérité
économiquement et socialement suicidaires.
Laisser entendre qu’il faut accentuer les critères de
convergence économique en Europe et renforcer les sanctions
c’est, qu’on le veuille ou non, abandonner une part croissante
de la souveraineté démocratique nationale. C’est accentuer le
glissement de l’Europe objet d’espoir vers l’Europe structure de
sanctions.
Le président de la République a par ailleurs annoncé la tenue
d’un «sommet social» sur l’emploi en janvier. Nous irons, mais
que les choses soient claires:
1. nous ne nous ferons pas instrumentaliser;
2. l’emploi n’est pas une question qui se traite en vase clos,
en dehors de la politique économique et sociale globale. Toutes
nos revendications seront posées;
3. l’emploi du terme «courage», comme celui en son temps de
responsabilité, ne consiste pas à être d’accord avec le
gouvernement et le patronat.
Il s’agit de défendre nos positions et revendications et de tout
mettre en œuvre, y compris par la grève si c’est possible, pour
obtenir satisfaction.
COMMUNIQUÉ DATÉ DU MARDI 6 DÉCEMBRE 2011
PROPOSITION DE
LOI DIARD: LE DROIT DE GRÈVE ENCORE ATTAQUÉ
La Confédération Force Ouvrière
s’associe au communiqué de la Fédération FO de l’équipement, des
transports et des services, pour dénoncer la proposition de loi
déposée par le député Diard, visant à porter atteinte au droit
de grève dans les entreprises de transport aériens de voyageurs.
La proposition a notamment pour but d’obliger les grévistes, au
moins 48h avant le début programmé du conflit collectif, à se
déclarer de façon irréversible gréviste, ou non. La non
information de l’employeur occasionnerait, pour le salarié, une
sanction disciplinaire!
Le député Diard omet les règles de base applicables dans le
transport aérien : il existe déjà une obligation de préavis, au
cours duquel les parties sont tenues de négocier. C’est parce
que les employeurs refusent trop souvent de négocier que les
salariés n’ont d’autres choix que de recourir à la grève !
Également, obliger les salariés à se déclarer personnellement
gréviste porte une atteinte irrémédiable au droit de grève,
constitutionnellement protégé.
FO condamne une proposition populiste et démagogique, qui vise à
discréditer l’action collective des salariés.
La Confédération Force Ouvrière rappelle qu’elle se bat
continuellement pour la préservation d’un service public de
qualité, et que si un mouvement de grève éclate dans une
entreprise ou un établissement, c’est que l’employeur a très
souvent refusé de négocier! La responsabilité des préjudices
éventuels subis par les usagers pèse avant tout sur les épaules
des employeurs; il est trop facile de faire porter le chapeau
aux salariés grévistes!
Pour Force Ouvrière, la proposition de loi doit être retirée
sans délai.
Suite à un projet de loi visant à
fermer Orly, au bénéfice d’une autre plateforme aéroportuaire,
on ne sait où, Nathalie Kosiusco Morizet a créé un groupe de
réflexion.
Composé de représentants des communes, associations de
riverains, et organisations syndicales, il est censé plancher
sur le devenir d’Orly au travers de quatre groupes de travail.
ÉDITORIAL DE JEAN-CLAUDE MAILLY DATÉ DU MERCREDI 30 NOVEMBRE
2011 L'Éditorial de Jean-Claude Mailly
LE GOUVERNEMENT JOUE AVEC LE FEU
Comme nous ne cessons
de le dire depuis que la crise a éclaté il y a quatre ans,
sortir de cette crise du système capitaliste impose des ruptures
à trois niveaux: international, européen et national.
On en est loin. Pire, sur le plan européen, toute modification
du rôle de la Banque centrale semble conditionnée par une
constitutionnalisation de l’austérité: ce qui serait tout
simplement intolérable.
En France, le gouvernement joue avec le feu. Non seulement il
accentue de semaine en semaine l’austérité au détriment des
salariés, mais il les stigmatise (un arrêt de travail est
suspecté de fraude) et tente de les opposer entre eux, notamment
entre public et privé (cf. les débats hallucinants sur les jours
de carence). La réduction accentuée des dépenses publiques et
sociales continue à fragiliser ou remettre en cause le service
public républicain.
Pour ne prendre qu’un exemple, la réduction d’un quart du budget
des voies navigables va empêcher les travaux nécessaires sur
certains barrages ou écluses, par exemple en amont de la Seine.
En quelque sorte, la vie des citoyens passe derrière la
satisfaction des marchés financiers et l’étiquette AAA.
S’agissant de la fonction publique d’État, le travail fait sur
le terrain et notre attachement au service public républicain
nous placent maintenant –c’est historique– en première position
syndicale. Visiblement, en fin de semaine dernière, le
gouvernement avait du mal à confirmer la chose. Ne lui en
déplaise, c’est la réalité.
Au titre des bonnes nouvelles, notons aussi le vote du Bureau
international du travail sur notre plainte relative à la loi du
20 août 2008 sur la représentativité. Cette plainte, déposée en
fonction du contenu des conventions internationales du travail
et de la jurisprudence du comité des libertés syndicales, ne
demandait pas l’abrogation de la loi. Elle pointait certains
éléments, selon nous contraires aux conventions internationales.
Dans ses conclusions, le BIT invite ainsi le gouvernement à
examiner avec les interlocuteurs sociaux la possibilité de
réviser la loi pour qu’elle soit effectivement conforme à la
liberté syndicale, s’agissant notamment des délégués syndicaux.
C’est une victoire politique pour FO. D’ailleurs le gouvernement
s’est exprimé publiquement avant le vote, ne respectant
d’ailleurs pas les procédures, pour communiquer «à sa sauce».
Certes, l’avis du BIT n’est pas celui d’un tribunal. Il n’a pas
d’effet concret immédiat, mais il nous donne la possibilité de
maintenir la pression, ce qui est loin d’être anodin.
Au passage –pour le «fun»–, on notera que les observations de la
CGT et de la CFDT sont incluses dans la réponse du gouvernement.
En quelque sorte, elles sont «embedded» par le gouvernement,
comme l’étaient les journalistes par l’armée américaine pendant
la guerre du Golfe.
À la lumière de tout cela, on comprend encore mieux le caractère
quelque peu hypocrite du «syndicalisme rassemblé» et de
l’intersyndicale, raison supplémentaire pour que nous
conservions mordicus notre liberté.
Oui à l’action commune quand nous sommes d’accord, non quand
nous ne le sommes pas et nous disons pourquoi.
S’agissant du 13 décembre, il appartiendra aux unions
départementales de se déterminer en fonction du contexte local
et de la nature des actions envisagées. Mais Force Ouvrière doit
garder et gardera ses positions et revendications. Par exemple,
nous n’avons toujours pas avalé la contre-réforme des retraites
de 2010 et sa récente aggravation, nous demandons l’abandon de
l’austérité et nous nous prononçons pour la préparation d’un
appel commun à 24 heures de grève interprofessionnelle.
C’est notre détermination, c’est notre cohérence, c’est notre
indépendance.
Libres, indépendants, déterminés; tels nous sommes, tels nous
resterons.
XXXème Congrès
28 octobre 2011
Le
XXXème Congrès du SG FO ADP a eu lieu le vendredi 25 novembre
2011
Réunion de compte rendu des réunions de négociations
Jeudi 20 octobre à 12h00 Au comité d'entreprise en zone technique
Cher(e)s
collègues,
De CDGP, CDGR, CDGL, Le
Bourget
Comme vous le
savez, concernant le nouveau dispositif du service hivernal,
notre syndicat a déposé un préavis de grève pour le 21 octobre
2011 à partir de 00h00, puis aux prises de services suivantes.
Il concerne l'ensemble des agents de Roissy, Orly, Le Bourget,
Raspail investis dans la campagne hivernale qu'il s'agisse de
leurs missions habituelles ou dans le cadre d'un volontariat.
Le préavis porte sur les
revendications suivantes:
- Ouverture immédiate de négociation sur le dispositif hivernal;
- Retrait de tout projet de sous-traitance dans le cadre du
dispositif hivernal;
- Maintien des règles d'astreintes et des règles statutaires;
- Une rémunération garantissant la clarté, la transparence et
l'équité de traitement;
- Mise à niveau des effectifs et création des postes statutaires
pour assurer les missions du service hivernal;
- Respect et amélioration des conditions de travail;
Une première réunion de
négociation a eu lieu mardi 18 octobre sous la présidence de la
DRH. Une seconde est organisée mercredi 19 octobre à 17h00 au
5720.
Le syndicat FO vous propose
une réunion jeudi 20 octobre à 12h00 en zone technique sous
l'escalier du CE pour prendre acte des avancées ou non des
négociations.
Compte
tenu des délais courts, nous vous invitons à faire connaitre
cette réunion auprès de vos collègues.
Campagne hivernale 14 octobre 2011
FO dépose un préavis
de grève
En
juin, la direction a présenté aux organisations syndicales un
projet de note unilatérale de l'employeur définissant les
nouvelles modalités d'organisation des équipes investies dans la
campagne hivernale ainsi que le dispositif de volontariat pour
renforcer les équipes "neige".
Malgré nos demandes d'ouvrir
les négociations sur ce sujet, la direction a seulement accepté
d'ouvrir les négociations à partir de février 2012, une fois la
campagne largement entamée et en appliquant sa nouvelle
organisation.
Réuni
les 13 et 14 octobre 2011 à Paris, le CCN de la CGT-Force
Ouvrière réaffirme son profond attachement à la liberté et à
l’indépendance syndicale qui sont à la base de toute action
revendicative dans la négociation comme dans l’action.
Le CCN s’inscrit dans l’ensemble des revendications des
résolutions du XXIIème Congrès confédéral de Montpellier (14 au
18 février 2011) qu’il reprend et défend.
Combattre l’austérité, la dette n’est pas celle des travailleurs
.............
Alors que les 12 millions d’élèves reprennent le
chemin de leurs établissements, le Syndicat national
FO des lycées et collèges s’alarme des conditions de
travail et d’enseignement sapées par les cures
budgétaires et les contre-réformes successives.
Ce
sont des conditions encore plus déplorables que les
années précédentes que s'attendent à vivre les 12
millions d'élèves et leurs professeurs qui font leur
rentrée cette semaine. Et le constat est partagé par
tous les syndicats d'enseignants comme par les
représentants des parents d'élèves. «Il ne pouvait
pas en être autrement vu la désorganisation du
système orchestrée depuis des années par le
ministère de la l'Education nationale via les cures
budgétaires successives et les différentes réformes
qui les ont accompagnées», résume Jacques Paris du
Syndicat national FO des lycées et collèges (SNFOLC).
Avec 16.000 suppressions de postes de plus en cette
rentrée, ce ne sont pas moins de 80.000 emplois
statutaires qui auront été rayés d'un coup de crayon
depuis cinq ans. «La saignée des effectifs n'a pas
été seulement possible en raison de l'équation
inique de la règle de non-remplacement d'un départ
en retraite sur deux dans le cadre de l'application
zélée de la RGPP au sein de l'Education nationale»,
explique le syndicat. Dans la lignée de ses
prédécesseurs, le ministre Luc Chatel a pris soin en
effet de renforcer les économies budgétaires dans
son administration à la faveur de toute une série de
réformes censées, selon lui, améliorer la «qualité»
du système au détriment de «la quantité».
En témoignent, souligne Jacques Paris, les
contre-réformes sur la formation des enseignants («mastérisation»),
des programmes dans les lycées ou des cursus du bac
pro, comme sur l'autonomie renforcée des
établissements au travers du dispositif ECLAIR ou
encore sur l'expérimentation «cours le matin/sport
l'après-midi». Pour le syndicaliste, toutes
conduisent ou conduiront à saper les conditions de
travail des enseignants mais aussi celles des études
des élèves. Partout, elles se traduisent par moins
d'heures d'enseignements disciplinaires, notamment
en sciences, pour les lycéens, et par des classes
surchargées pour les enseignants qui doivent en
accueillir 80.000 élèves de plus cette année. Dans
le primaire, 1.500 classes vont être par ailleurs
fermées cette année malgré la mobilisation des
parents et des professeurs des écoles avant l'été.
«Cette politique aboutit à dénaturer les missions
des personnels, détruire les statuts et casser
l'Ecole elle-même», souligne le SNFOC. Sur les
missions des profs, le ministre souhaiterait
notamment que la remise en cause des décrets de 1950
sur leur statut soit au programme de ses prochaines
réformes. Son objectif étant d'augmenter leur temps
de présence dans les établissements pour faire autre
chose que d'enseigner. «Il veut porter ainsi
l'estocade aux fondements républicains de l'école,
mais on ne se laissera pas faire», a prévenu Jacques
Paris.
Jour après jour - vendredi 2 septembre 2011
Emploi
La politique du gouvernement en question
Alors que le chômage touche près de 4,4 millions de
salariés, FO estime plus que jamais qu’il faut
relancer la machine économique par un soutien actif
au pouvoir d’achat dans le public et le privé.
Nicolas Sarkozy se rendra ce vendredi dans les
Vosges pour un déplacement consacré à l'emploi. Une
volonté sans doute d'occuper le terrain au moment où
les derniers chiffres du chômage remettent plus que
jamais en question la politique économique suivie
par son gouvernement.
En effet et pour le troisième mois consécutif, le
nombre de chômeurs a bondi en juillet par rapport au
mois précédent. Selon les données du ministère du
Travail, 36.000 demandeurs d'emploi sont ainsi venus
gonfler les rangs de la catégorie A (chômeurs sans
aucune activité). Celle-ci totalise désormais
2.756.500 personnes dans l'hexagone (+1,3% sur un
mois et +2,8% sur un an). En comptant ceux exerçant
une activité réduite (catégories B et C), le
ministère a recensé 4.128.000 inscrits à Pôle
emploi, soit 24.300 personnes de plus par rapport au
mois précédent (+0,6% sur un mois et +4,3% sur un
an). Et avec les départements d'Outre-mer, ce ne
sont pas moins de 4.391.900 personnes qui étaient en
quête d'un travail à temps plein fin juillet (+0,5%
sur un mois et +4,5% sur un an).
La situation est d'autant plus inquiétante que le
chômage de longue durée (un an ou plus) touche
désormais 1.571.900 personnes (+0,8% par rapport à
juin, +9,2% sur un an). Le nombre de demandeurs
d'emploi cumulant entre deux et trois ans de chômage
a grimpé de 27,7% par rapport à juillet 2010 ! Autre
inquiétude, les plus de 50 ans sans aucune activité
sont aussi plus nombreux (+2% sur un mois, +14% sur
un an). Leur sort allant encore être aggravé encore
cette année par la réforme des retraites de
l'automne dernier.
C'est pourquoi le leader de FO, Jean-Claude Mailly,
a demandé au gouvernement de revenir sur la remise
en cause de la Dispense de recherche d'emploi (DRE)
pour les 60 ans et plus. Il a réclamé également la
réouverture de l'Allocation Equivalent Retraite (AER)
pour les chômeurs qui ont leurs années de
cotisations mais qui ne peuvent pas partir en
retraite et qui tombent aujourd'hui dans les minima
sociaux. De même, a-t-il ajouté, il faut réactiver
les dispositifs de préretraites et renforcer les
effectifs de Pôle Emploi. Pour FO, il faut aussi
relancer la croissance économique par un soutien
actif au pouvoir d'achat dans le public et le privé.
Tout cela suppose de prendre des décisions d'une
autre nature que la politique de rigueur actuelle
menée par le gouvernement.
COMMUNIQUÉ DATÉ
DU JEUDI 1 SEPTEMBRE 2011
AGENCE NATIONALE
DES VOIES NAVIGABLES: RISQUE MAJEUR POUR LA SÉCURITÉ CIVILE
Lors du conseil des
ministres du 31 août, le gouvernement a présenté son projet de
loi instaurant une Agence nationale des voies navigables au 1er
janvier 2013.
Cette décision du gouvernement s’inscrit dans le cadre de la
révision générale des politiques publiques: pour Force Ouvrière
ce transfert des services de l’Etat selon un statut
d’établissement public englobés par Voies Navigables de France (VNF)
constitue la première étape d’une privatisation du service
public de l’Etat de la voie d’eau.
Force Ouvrière rappelle qu’avec les syndicats FO concernés, les
personnels (tant les 4.400 agents des services navigation que
les 400 de VNF) se sont et restent fermement opposés à cette
réforme-fusion-privatisation.
La confédération soutient la Fédération FO de l’équipement, de
l’environnement, des transports et des services qui a engagé une
procédure judiciaire afin d’obtenir l’annulation de l’accord
conclu par la ministre de l’écologie avec trois organisations
syndicales et qui accompagne cette loi.
La création de cette Agence accélérera l’abandon du réseau des
voies navigables jugées « non rentables » et représente un
risque majeur de sécurité civile, la gestion hydraulique et la
prévention contre les inondations des voies navigables n’étant
alors plus assurées par personne.
FO réaffirme son attachement au maintien du service public de
l’Etat des voies navigables et de toutes ses missions. FO exige
que le gouvernement retire ce projet de transfert et engage un
vrai débat sur l’avenir de la voie d’eau avec l’ensemble des
acteurs concernés et sur l’ensemble des missions de service
public nécessaires. De plus, FO rappelle que la création de VNF
a déjà conduit à une baisse de la part du transport du fret
fluvial en France depuis 20 ans.
Pour Force Ouvrière la voie d’eau, le domaine public fluvial,
les agents de l’Etat ne sont pas des morceaux d’un marché à
rentabiliser par une Agence, en en abandonnant des parties et en
prenant délibérément le risque de compromettre la sécurité
d’usagers et de citoyens.
Encore une fois, c’est le service public républicain qui est
attaqué.
COMMUNIQUÉ DATÉ
DU MERCREDI 31 AOÛT 2011
Cadres
FO SIGNATAIRE DE
L’ACCORD SUR L’APEC
Après des mois de
négociation portant sur les missions et le fonctionnement de
l’APEC (Association Pour l’Emploi des Cadres), la séance finale,
en date du 12 juillet, a donné lieu à un projet d’accord dont
Force ouvrière sera signataire.
Tout au long de cette négociation, la Confédération Force
Ouvrière a eu deux préoccupations et revendications majeures :
- préserver l’unicité de l’APEC, face à la volonté de certains
de filialiser certaines de ses activités et garantir l’emploi de
l’ensemble du personnel de la structure ;
- renforcer et élargir les missions dévolues à l’association,
qu’il s’agisse d’aider et de préparer les cadres à anticiper
leur évolution professionnelle ou de favoriser l’accès à
l’emploi des jeunes ayant suivi un premier cycle de
l’enseignement supérieur ;
-Inscrire dans la durée la gestion paritaire de l’association et
financement.
FO se félicite par ailleurs de voir sa revendication d’un Droit
à l’information annuel pour tous les cadres cotisants à l’APEC
aboutir.
Depuis 1966, l’APEC démontre qu’elle répond aux exigences et aux
besoins de millions de salariés et demandeurs d’emploi cadres.
C’est aussi l’exemple que la gestion paritaire, cette troisième
voie entre le tout Etat et le tout marché, concilie efficacité
économique et justice sociale. C’est ce que défend et défendra
Force ouvrière dans le cadre de la négociation
interprofessionnelle sur le paritarisme.
Politique de l'emploi
29 aout 2011
Un accord sur la
politique de l'emploi
Le
constat, les revendications de FO
Après
l’échec de la dernière négociation sur la gestion prévisionnelle
des emplois et des compétences, (GPEC), la direction a poursuivi
sa politique de n’envisager que la politique dite « défensive »,
à savoir négocier d’un côté des accords « tartes à la crème »,
accord handicapés, accord égalité, et de l’autre côté des plans
sociaux, escale, IMO, pour réduire les effectifs d’ADP.
De fait, le protocole d'accord sur la sécurité de l'emploi (PASE),
qui date de 1973, et qui contient des dispositions aujourd’hui
illégales car discriminatoires, notamment concernant les
mutations géographiques autoritaires, est le seul accord général
sur l’emploi existant à ADP.
Demande d'application de l'article 6 de l'accord salarial 2011
Monsieur,
Comme vous le savez, FO est particulièrement attaché à la
politique contractuelle.
Concernant les salaires, FO s’attache à ce que le traitement de
base augmente au minimum au niveau de l’inflation constatée par
l’INSEE.
C’est pourquoi, à notre demande notamment, l’article 6 de
l’accord salarial 2011 dispose :
"L’indicateur pris en compte est l’indice des prix à la
consommation « Ensemble des ménages hors tabac » (IPC 4018 E)
suivi sur douze mois glissants.
La direction s’engage à réunir les organisations syndicales tout
début septembre 2011 afin de s’assurer que l’évolution de la
moyenne de cet indicateur mesurée sur la période de juillet à
juin 2011 ne dépasse pas le taux prévu à l’article 1".
C’est la
rentrée, les vacances ou les non vacances pour beaucoup ont
coûté cher et les dépenses de rentrée viennent s’y ajouter – En
deux minutes d’animation FO explique pourquoi il est légitime
d’augmenter les salaires quand la spéculation et les yoyos
boursiers semblent l’emporter sur toute autre politique,
imposant aux gouvernements plans d’austérités et autres règles
d’or antisociales.
Cette semaine sur les
écrans de France Télévision
Diffusion du clip animé FO :
« Pourquoi
il faut augmenter les salaires »
(5ème épisode de
la série « Bienvenue
dans le monde du travail »)
France 2 – mardi 23 août à 13h50 ;
France 5 – vendredi 26 août à 22h30 ;
France 3 – samedi 27 août à 17h00.
Partenariat entre la Corée,
Schipol et ADP Mou, sauf à l’égard des travailleurs
!
On ne pourrait que se féliciter d’un accord de partenariat non
capitalistique baptisé MoU, (memorandum of understanding) entre
l’aéroport de Séoul, (Incheon), Schipol et ADP puisque le
nouveau partenaire sud-coréen est classé par ACI en première
place niveau de la satisfaction des clients.
En effet, améliorer la qualité de service, faire les
aménagements et travaux nécessaires, mettre les moyens humains
en adéquation avec les besoins ne peut que remporter notre
adhésion.
Mais puisque la coopération entre les trois opérateurs porte
également sur la gestion des ressources humaines, il paraît
nécessaire de rappeler que la Corée, comme bien d’autres pays
comme la Chine, le Pakistan, ne respectent pas les droits de
l’homme en général, les droits des travailleurs et les droits
syndicaux en particulier.
Les 9 et 10 juillet, les salariés de l’industrie navale qui
manifestaient pacifiquement ont fait l’objet d’une répression
sauvage par les autorités, cannons à eau, gaz lacrymogènes, etc.
Par ailleurs, les syndicalistes continuent à être réprimés,
emprisonnés.
C’est pourquoi il est urgent et important qu’ADP joue son rôle
dans ce partenariat pour faire valoir l’importance des droits de
l’homme, des droits des salariés, des droits de leurs
représentants dans le cadre de l’échange de bons procédés quant
la gestion des ressources humaines.
Serge Gentili
Administrateur représentant les salariés
Parrainé par le SG FO ADP
Mise en place d'une bourse de l'emploi des métiers de
l'aérien
Notre fédération, la FEETS FO est membre de l'observatoire paritaire des
métiers de l'aérien qui a été crée par l'accord de branche sur
la formation professionnelle de 2004. La FEETS FO en assure la
présidence.
Nous avons mis en place, sur le site de l'observatoire
paritaire, une bourse de l'emploi métiers de l'aérien (PS, PNC,
PNT) :
(le lien ne fonctionne que si vous avez
Internet sur votre session professionnelle)
Cette bourse de l'emploi de l'observatoire paritaire des métiers
de l'aérien débute mais il est déjà possible de déposer une
candidature libre en ligne.
Aussi, nous vous invitons à en faire connaître l'existence
autour de vous.
Cela peut être un moyen d'aider des demandeurs d'emploi proches
de vous .
International
July 18, 2011
ITF
denounces aviation union leaders’ murder
(press release)
The ITF has declared the death by sectarian
violence of Amir Shah, President of the People
Unity CBAUnion of Pakistan International
Airlines (PIA) as a “rude shock not only for
Pakistan but the entire world.”
In a strong condemnation of violence, ITF
President Paddy Crumlin of Australia’s maritime
union, alongside the federation’s General
Secretary David Cockroft paid homage to Shah and
pronounced ITF members as ready to expose
“forces in society that try to silence the
voices of democratic voices of working class
organisations”
Shah was killed in Karachi on Saturday
evening when unknown assailants opened fire on
his car.
PIA workers went on a strike on Sunday to
protest against the murder. The action was later
called off after a short protest that resulted
in the delay of several flights.
À quel moment les normes du travail sont-elles apparues?
En
1919, au lendemain de la Première Guerre mondiale, prenant
conscience du fait «qu’il existe des conditions de travail
impliquant pour un grand nombre de personnes l’injustice, la
misère et les privations, ce qui engendre un tel mécontentement
que la paix et l’harmonie universelles sont mises en danger»,
les États signataires du traité de Versailles ont créé
l’Organisation internationale du travail (OIT). Dès lors, l’OIT
a mis en place et développé un système de normes internationales
du travail avec pour objectif que le progrès économique soit
synonyme de justice sociale, de prospérité et de paix pour tous.
La Conférence
internationale du travail revêtait une valeur symbolique dans sa
100e édition. 4.500 participants accrédités sont venus de toute
la planète à Genève, du 1er au 17 juin, pour débattre de
l’application des normes du travail définies par l’OIT.
Les
contentieux ADP-juillet 2011
Tribunal de grande instance
Tribunal d'instance
Les contentieux à ADP
Suite aux élections, un certain nombre de contentieux ont été
introduits devant le tribunal d'instance :
-Demande d'annulation des élections DP/CE introduit par la
Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC)
-Demande d'annulation des élections DP/CE introduit par la
Confédération
Autonome du Travail (CAT)
-Demande d'annulation des désignations des membres des
CHSCT introduit par la Confédération Française des Travailleurs
Chrétiens (CFTC)
-Demande d'annulation des doubles désignations des délégués
syndicaux et représentants syndicaux du SPE et SICTAM CGT
introduit par ADP et Sud.
Enfin, la CAT a attaqué au nom de la rupture du principe
d'égalité, l'accord sur le droit syndical d'ADP devant le
Tribunal de Grande Instance, tout en demandant au TGI de dire
que la CGT ne peut bénéficier deux fois de cette accord au titre
du SPE et du SICTAM CGT.
Il a annoncé une nouvelle hausse de la durée de
cotisation alors que les décrets d’application de la
loi contestée portant l'âge légal du départ à la
retraite de 60 à 62 ans viennent à peine d’être
publiés. «Une provocation inacceptable» pour FO.
C'est de bonne guerre. La torpeur de l'été est
propice aux mauvais coups contre les droits des
salariés. Par la voix du ministre du Travail, Xavier
Bertrand, le gouvernement a annoncé mardi que la
durée de cotisation nécessaire pour obtenir
une retraite à taux plein passera de 165 à 166
trimestres en 2015 (41 ans et demi) pour les
générations nées en 1955. Un décret sera publié en
ce sens d'ici la fin 2011, a précisé M. Bertrand,
parce que, selon lui c'est «tout simplement
l'application de la loi («Fillon») de 2003 (…),
c'est logique et nécessaire pour préserver
l'équilibre de notre système de retraite».
Le ministre entend s'appuyer sur un avis technique
du Conseil d'orientation des retraites (COR) rendu
public le lendemain et qui affirme également que
l'application stricte des textes de 2003 aboutit à
cette hausse automatique de la durée d'assurance en
2015 en raison de l'augmentation plus vite que
prévue de l'espérance de vie. Si la loi Fillon
prévoit bien cet engrenage, l'allongement à 41,5 ans
ne devait pas intervenir avant 2020 et surtout après
la réévaluation de la situation des comptes des
régimes de retraites mais aussi de celle de l'emploi
des seniors et pas seulement en fonction des gains
de l'espérance de vie. Entre temps, la loi du 9
novembre 2010, dont l'application est entrée en
vigueur début juillet, a porté aussi l'âge légal du
départ à la retraite de 60 à 62 ans d'ici 2018.
«En cumulant à la fois l'allongement de la durée de
cotisation avec le recul de l'âge légal, le
législateur applique la double peine aux salariés» à
travers ces «contre-réformes socialement
destructrices et économiquement libérales», a
fustigé la confédération FO, avant de rappeler,
qu'«une autre réforme était possible, si celle-ci
s'était basée sur une autre répartition des
richesses». Son secrétaire général, Jean-Claude
Mailly, a dénoncé une «provocation inacceptable» du
gouvernement qui joue à «l'oncle Picsou pour serrer
les vannes au mépris des salariés». Et FO de
demander à M. Bertrand de renoncer à toute
publication du décret annoncé sur l'augmentation de
la durée de cotisations.
Nucléaire
JEUDI 7 JUILLET 2011
LE TRIBUNAL DE PARIS STOPPE
NET
UN PROJET DE SOUS-TRAITANCE À LA HAGUE
Areva doit
renoncer à l’externalisation d’une partie des activités de son
usine pour des raisons de sécurité et de risques sanitaires. Une
victoire pour les syndicats, dont FO qui ferraille depuis des
mois contre la direction de l’entreprise.
Le Tribunal de
grande instance de Paris a ordonné mardi à Areva de renoncer à
la sous-traitance de ses activités liées aux retraitements des
combustibles nucléaires de la Hague (Manche). Le tribunal s’est
rangé aux arguments des syndicats FO et CGT qu’ils l’avaient
saisi après la décision du groupe nucléaire de confier à Dalkia
(filiale de Véolia) la production et la distribution de
l'énergie de l'usine. La filiale de Véolia devait assurer la
conduite et la maintenance des installations de trois chaudières
à bois, avant de se voir transférer, en 2014, les missions
consistant «à maintenir le refroidissement des piscines et à
prendre le relais en alimentation électrique en cas de défaut
d'alimentation principale de l’usine», avaient dénoncé les
syndicats dès juillet 2010. Autrement dit, explique Philippe
Launay (FO), Areva se délestait d’une partie de ses
responsabilités en matière de sûreté nucléaire.
Pour bien mesurer les dangers d’une telle sous-traitance, les
syndicats rappellent que la catastrophe de Fukushima (Japon) a
été aggravée, notamment parce que «les circuits de
refroidissement, les réseaux électriques et les systèmes de
sauvegarde avaient été gravement endommagés». Le tribunal leur a
donné raison puisqu’il souligne, sans ambages, «le risque d'une
perte de savoir-faire technique et le risque industriel qui
pourrait en découler». Pour le juge, il y avait donc «lieu
d'interdire à Areva la poursuite de l'externalisation», sous
peine d’astreinte de 200.000 euros par infraction constatée.
L’appel éventuel de la direction de la multinationale ne sera
pas suspensif. «Les dirigeants du groupe cherchaient sans arrêt
à banaliser l’activité du nucléaire et ses risques. Ils veulent
gérer ça comme une fabrique de chocolat dans l'optique d'une
optimisation des profits. Si on les avait laissé faire, après
l'externalisation de la production d'énergie, ils en auraient
sous-traité d'autres», se félicite Philippe Launay (FO).
Comme l’ont soutenu les syndicats, le tribunal a relevé
également que «l'opération d'externalisation présente des
modalités de mise en oeuvre qui ont généré des risques
psycho-sociaux» et que «ces risques psycho-sociaux ont vocation
au surplus à s'accroître au cours de la mise en oeuvre effective
de l'externalisation dès lors que ces salariés fragilisés vont
devoir, en plus de leur tâche habituelle, former les salariés»
de Dalkia. Pour mener à terme son projet, la direction d’Areva
avait en effet affecté, depuis quelques mois, une soixantaine de
salariés à la formation de 15 de leurs homologues détachés par
Dalkia. «Vu le désaveu cinglant infligé par le tribunal», FO
demande aujourd’hui «l’intégration dans les plus brefs délais de
cette quinzaine de salariés dans les effectifs d’Areva».
Au-delà du cas de La Hague, Philippe Launay (FO) se réjouit
d’une certaine prise de conscience collective selon laquelle le
nucléaire n’est pas une industrie comme les autres. Car, avant
que ne tombe ce jugement du tribunal de Paris, un rapport de
l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et
technologiques (OPECST) rendu public le 30 juin dernier avait
dénoncé le recours excessif à la sous-traitance en vigueur dans
le secteur. Les parlementaires ont estimé que les
externalisations en cascade «pose un certain nombre de problèmes
(…) en terme de sûreté» des installations. Ils n’ont pas été
«convaincus» par les arguments des industriels (EDF et Areva)
assurant qu'ils ne recouraient à la sous-traitance que pour des
opérations spécialisées et saisonnières. Les appels à la
sous-traitance posent aussi le problème du suivi des doses de
radiations auxquelles les travailleurs, souvent intérimaires,
peuvent être exposés au fur et à mesure de leurs déplacements
sur différents sites nucléaires. C’est pourquoi ils ont invité
le gouvernement à restreindre la sous-traitance dans le
nucléaire.
FO Cadres 1er
juillet 2011
L'égalité du forfait jours : Le
statu quo demeure !
Comme on pouvait s'y
attendre, la Cour de cassation a refusé de se prononcer sur la
validité du forfait jours au regard du droit européen. Dans sa
décision du 29 juin 2011, pourtant très attendue, la Haute cour
s'est contentée de juger l'affaire au regard de la
réglementation française et rien de plus.
Cette « non-décision » est pourtant loin de clore le débat
engagé sur la légalité du forfait jours, et ce depuis la
condamnation du gouvernement par le Comité européen des droits
sociaux pour non-conformité à la Charte sociale européenne.
Plus encore, cette décision ne saurait légitimer les abus que
FO-Cadres dénonce depuis l'entrée en vigueur de la loi du 20
août 2008 portant réforme du temps de travail avec l'allongement
du forfait jours (235 jours par simple accord entre employeur et
salarié, voire 282 jours par accord collectif), tout comme avec
les lois TEPA de 2007 et PA de 2008 qui avaient déjà introduit
la marchandisation des jours de repos des cadres réduisant à
néant leur droit légitime au repos.
Si la pratique du forfait jour peut répondre aux besoins de
liberté et d'autonomie des cadres dans l'organisation de leur
travail, celle-ci ne peut s'accepter sans un cadrage strict
permettant de lutter contre la dérégulation sociale et la
dégradation des conditions de travail des cadres, préjudiciables
à leur santé et à leur vie privée.
FO-Cadres, qui s'est attaché dans les accords collectifs à agir
contre cette déréglementation, continuera d'exiger que la notion
d'autonomie soit définie par des critères objectifs précis et ce
pour éviter l'extension du forfait jour à tous, que le nombre
maximal de jours travaillés dans l'année ne puisse jamais
excéder 218 jours, que les durées maximales journalières et
hebdomadaires de travail (10 heures par jour et 48 heures de
travail par semaine) s'appliquent et que la rémunération des
cadres soumis au forfait jours tienne enfin compte des heures
supplémentaires effectuées.
21/06/2011 - Les cadres considèrent les syndicats de cadres
utiles mais ils restent méfiants. Plus qu'un "désamour",
il y a méconnaissance liée à un " a priori de méfiance".
C'est ce que révèle une enquête FO-Cadres menée en
partenariat avec l'Apec.
Avantages catégoriels : La
Cour de cassation infléchit sa position !
Presque deux ans après l'arrêt Pain du 1er juillet 2009, la Cour
de cassation vient enfin de se prononcer sur le devenir des
avantages catégoriels issus d'un accord collectif.
Rappelons qu'en 2009, la Haute cour avait décidé que la seule
appartenance à une catégorie professionnelle ne peut en
elle-même justifier, pour l'attribution d'un avantage, une
différence de traitement entre des salariés placés dans une
situation identique au regard de cet avantage, peu importe que
celle-ci soit prévue dans un accord collectif. Cette différence
doit reposer sur des critères objectifs dont le juge doit
contrôler concrètement la réalité et la pertinence.
En décidant d'appliquer le principe « à travail égal, salaire
égal » jusqu'à son paroxysme, la Cour de cassation avait franchi
un dangereux cap et risquait de porter atteinte aux accords
collectifs, aux avantages catégoriels tout comme à l'avenir du
statut cadre lui-même.
Plus encore, certains employeurs trouvaient dans l'arrêt Pain un
argument juridique pour tenter de niveler par le bas les
avantages conventionnels. Le moins disant social deviendrait
ainsi la nouvelle règle applicable !
Consciente de l'impact de cette décision, la Cour de cassation
vient de tempérer sa position dans deux arrêts du 8 juin 2011.
Il s'agissait en l'espèce d'une prime d'ancienneté, d'une
indemnité de licenciement et d'une indemnité de préavis.
Sans remettre en cause la règle qu'elle a posée en 2009, la Cour
décide que repose sur une raison objective et pertinente la
stipulation d'un accord collectif qui fonde une différence de
traitement sur une différence de catégorie professionnelle, dès
lors qu'elle a pour objet ou pour but de prendre en compte les
spécificités de la situation des salariés relevant d'une
catégorie déterminée, tenant notamment (mais pas exclusivement)
aux conditions d'exercice des fonctions, à l'évolution de
carrière ou aux modalités de rémunération.
Une décision qui va dans le bon sens, puisqu'elle reconnaît la
spécificité des cadres et l'existence d'avantages conventionnels
associés. La Cour de cassation donne donc un premier cadrage en
précisant aux juges du fond (Conseils de prud'hommes, Cours
d'appel) les contours d'appréciation du principe d'égalité de
traitement dans les accords collectifs, il n'en reste pas moins
que le contrôle à opérer se fera au cas par cas et au regard de
l'avantage en cause.
Aussi et c'est sans nul doute le volume des contentieux et les
décisions rendues qui détermineront la stratégie que les
entreprises mettront en œuvre dans les prochains mois
(dénonciation, révision des accords collectifs). La vigilance
reste encore de mise et la question de la justification des
avantages catégoriels toujours d'actualité.
Comme on pouvait s'y
attendre, la Cour de cassation a refusé de se
prononcer sur la validité du forfait jours au regard
du droit européen. Dans sa décision du 29 juin 2011,
pourtant très attendue, la Haute cour s'est
contentée de juger l'affaire au regard de la
réglementation française et rien de plus.
Cette « non-décision » est pourtant loin de clore le
débat engagé sur la légalité du forfait jours, et ce
depuis la condamnation du gouvernement par le Comité
européen des droits sociaux pour non-conformité à la
Charte sociale européenne.
Plus encore, cette décision ne saurait légitimer les
abus que FO-Cadres dénonce depuis l'entrée en
vigueur de la loi du 20 août 2008 portant réforme du
temps de travail avec l'allongement du forfait jours
(235 jours par simple accord entre employeur et
salarié, voire 282 jours par accord collectif), tout
comme avec les lois TEPA de 2007 et PA de 2008 qui
avaient déjà introduit la marchandisation des jours
de repos des cadres réduisant à néant leur droit
légitime au repos.
Si la pratique du forfait jour peut répondre aux
besoins de liberté et d'autonomie des cadres dans
l'organisation de leur travail, celle-ci ne peut
s'accepter sans un cadrage strict permettant de
lutter contre la dérégulation sociale et la
dégradation des conditions de travail des cadres,
préjudiciables à leur santé et à leur vie privée.
FO-Cadres, qui s'est attaché dans les accords
collectifs à agir contre cette déréglementation,
continuera d'exiger que la notion d'autonomie soit
définie par des critères objectifs précis et ce pour
éviter l'extension du forfait jour à tous, que le
nombre maximal de jours travaillés dans l'année ne
puisse jamais excéder 218 jours, que les durées
maximales journalières et hebdomadaires de travail
(10 heures par jour et 48 heures de travail par
semaine) s'appliquent et que la rémunération des
cadres soumis au forfait jours tienne enfin compte
des heures supplémentaires effectuées.
21/06/2011 - Les cadres considèrent les syndicats de cadres
utiles mais ils restent méfiants. Plus qu'un
"désamour", il y a méconnaissance liée à un
" a priori de méfiance". C'est ce que révèle
une enquête FO-Cadres menée en partenariat
avec l'Apec.
Presque deux ans après l'arrêt Pain du 1er juillet 2009, la Cour de
cassation vient enfin de se prononcer sur le devenir
des avantages catégoriels issus d'un accord
collectif.
Rappelons qu'en 2009, la Haute cour avait décidé que
la seule appartenance à une catégorie
professionnelle ne peut en elle-même justifier, pour
l'attribution d'un avantage, une différence de
traitement entre des salariés placés dans une
situation identique au regard de cet avantage, peu
importe que celle-ci soit prévue dans un accord
collectif. Cette différence doit reposer sur des
critères objectifs dont le juge doit contrôler
concrètement la réalité et la pertinence.
En décidant d'appliquer le principe « à travail
égal, salaire égal » jusqu'à son paroxysme, la Cour
de cassation avait franchi un dangereux cap et
risquait de porter atteinte aux accords collectifs,
aux avantages catégoriels tout comme à l'avenir du
statut cadre lui-même.
Plus encore, certains employeurs trouvaient dans
l'arrêt Pain un argument juridique pour tenter de
niveler par le bas les avantages conventionnels. Le
moins disant social deviendrait ainsi la nouvelle
règle applicable !
Consciente de l'impact de cette décision, la Cour de
cassation vient de tempérer sa position dans deux
arrêts du 8 juin 2011. Il s'agissait en l'espèce
d'une prime d'ancienneté, d'une indemnité de
licenciement et d'une indemnité de préavis.
Sans remettre en cause la règle qu'elle a posée en
2009, la Cour décide que repose sur une raison
objective et pertinente la stipulation d'un accord
collectif qui fonde une différence de traitement sur
une différence de catégorie professionnelle, dès
lors qu'elle a pour objet ou pour but de prendre en
compte les spécificités de la situation des salariés
relevant d'une catégorie déterminée, tenant
notamment (mais pas exclusivement) aux conditions
d'exercice des fonctions, à l'évolution de carrière
ou aux modalités de rémunération.
Une décision qui va dans le bon sens, puisqu'elle
reconnaît la spécificité des cadres et l'existence
d'avantages conventionnels associés. La Cour de
cassation donne donc un premier cadrage en précisant
aux juges du fond (Conseils de prud'hommes, Cours
d'appel) les contours d'appréciation du principe
d'égalité de traitement dans les accords collectifs,
il n'en reste pas moins que le contrôle à opérer se
fera au cas par cas et au regard de l'avantage en
cause.
Aussi et c'est sans nul doute le volume des
contentieux et les décisions rendues qui
détermineront la stratégie que les entreprises
mettront en œuvre dans les prochains mois
(dénonciation, révision des accords collectifs). La
vigilance reste encore de mise et la question de la
justification des avantages catégoriels toujours
d'actualité.
Les débats sur la remise en cause du statut
cadre sont récurrents. Mais ces attaques
seraient bien moins inquiétantes si la
menace ne venait pas de la plus haute
juridiction, la cour de cassation, avec
l'arrêt du 1er juillet 2009.
La direction va-t-elle finalement respecter ses
engagements?
Dans le cadre de la réorganisation IMO et
des négociations ouvertes, notamment à la demande du
syndicat FO ADP, la Direction s'était engagée à mettre en
place des équipes techniques, pour la maintenance des
bâtiments occupées par du personnel ADP. Visiblement, ce
service aux "internes" se mettrait en place pour Orly et
Raspail mais à ce jour il n'y a pas l'ombre d'une avancée
concernant Roissy.
Depuis la déréglementation du transport
aérien, les compagnies aériennes ont exercé un lobby actif
vis à vis de la Commission européenne pour libéraliser les
services d’assistance en escale, et « sortir du jeu » les
aéroports.
Prétextant la position dominante voire
monopolistique des aéroports sur leurs activités
essentielles, financées par des taxes et redevances, la
Commission a tout d’abord voulu interdire totalement aux
aéroports par voie de règlement de faire de l’assistance en
escale, puis préparé un projet de directive.
DISCRIMINATIONS: CHRONIQUE JURIDIQUE DU DIMANCHE 19
JUIN 2011
DIFFÉRENCE DE
TRAITEMENT ENTRE CADRES ET NON-CADRES: LA COUR DE CASSATION
MAINTIENT SA POSITION
Dans deux décisions
en date du 28 février 2008 et du 1er juillet 2009, la Cour de
cassation avait posé le principe que la seule différence de
catégorie professionnelle ne pouvait justifier, pour
l’attribution d’un avantage, une différence de traitement entre
des salariés placés dans une situation identique au regard dudit
avantage, que celui-ci ait été institué unilatéralement par
l’employeur (Cass. soc., 28 février 2008, n°05-45601) ou soit le
fruit de la négociation collective (Cass. soc., 1er juillet
2009, n°07-42675), cette différence devant reposer sur des
raisons objectives dont le juge doit contrôler concrètement la
réalité et la pertinence» (pour un commentaire de ces décisions,
voir FO Hebdo n°2911 du 7 octobre 2009).
La décision du 1er juillet 2009, comme le relève le communiqué
de la Cour de cassation, avait suscité de vives réactions,
certains avançant l’idée qu’elle serait de nature à remettre en
cause tout l’édifice conventionnel. Ces vives réactions avaient
conduit les hauts magistrats à approfondir leur réflexion en
organisant notamment des échanges avec les organisations
syndicales et patronales.
Dans deux décisions du 8 juin 2011, constituant l’aboutissement
de sa réflexion, la Cour de cassation vient de préciser les
conditions de mise en œuvre du principe d’égalité de traitement
lorsque l’inégalité de traitement prétendue repose sur des
dispositions conventionnelles (Cass. soc., 8 juin 2011,
n°10-14725 et n°10-11933).
Elle confirme sa jurisprudence établie en 2008-2009 en rappelant
que «la seule différence de catégorie professionnelle (employé
ou cadre) ne saurait en elle-même justifier, pour l’attribution
d’un avantage, une différence de traitement, résultant d’un
accord collectif, entre les salariés placés dans une situation
identique au regard dudit avantage, cette différence devant
reposer sur des raisons objectives dont le juge doit contrôler
concrètement la réalité et la pertinence», tout en précisant que
«repose sur une raison objective et pertinente la stipulation
d’un accord collectif qui fonde une différence de traitement sur
une différence de catégorie professionnelle, dès lors que cette
différence de traitement a pour objet ou pour but de prendre en
compte les spécificités de la situation des salariés relevant
d’une catégorie déterminée, tenant notamment [cette liste n’est
donc pas limitative] aux conditions d’exercice des fonctions, à
l’évolution de carrière ou aux modalités de rémunération».
Il n’est toujours pas indispensable (même s’il est souhaitable)
que l’accord précise les raisons sur lesquelles repose la
différence de traitement entre catégories professionnelles mais
il appartiendra à l’employeur, lors d’un litige, de justifier
cette différence de traitement instituée conventionnellement par
une raison objective et pertinente, tenant notamment à l’une des
raisons énumérées ci- dessus.
Dans le pourvoi n°10-14725, une prime d’ancienneté instituée
conventionnellement n’était accordée qu’aux assimilés cadres. Un
salarié cadre exclu du bénéfice de cette prime avait saisi la
juridiction prud’homale afin de l’obtenir. La cour d’appel
d’Orléans avait fait droit à sa demande, considérant que les
cadres et assimilés cadres sont placés dans une situation
identique au regard de la prime d’ancienneté litigieuse, car il
n’existe aucune raison objective pour que l’ancienneté des
seconds soient rémunérée par une prime et que celle des premiers
ne le soit pas. La Cour de cassation censure les juges d’appel
dans la mesure où ils n’ont pas recherché si la différence de
traitement résultant de la convention collective entre les
cadres et les assimilés cadres en matière de prime d’ancienneté
n’avait pas pour objet ou pour but de prendre en compte la
spécificité de la situation de chacune de ces deux catégories
professionnelles distinctes, définies par la convention
collective.
Même logique dans le pourvoi n°10-11933. Dans cette décision, il
s’agissait d’un salarié Etam (employé/agent de maîtrise)
désirant bénéficier de l’indemnité de préavis et de licenciement
plus favorable applicable aux cadres. La cour d’appel de Colmar
avait donné raison au salarié en se fondant sur les principes
d’égalité de traitement et de prohibition des discriminations.
Les hauts magistrats sanctionnent de nouveau ce raisonnement
dans la mesure où la cour d’appel n’a pas recherché si la
différence de traitement instituée par la convention collective
n’avait pas pour objet ou pour but de prendre en compte les
spécificités de chacune de ces deux catégories professionnelles
distinctes.
Jour après jour - jeudi 26 mai 2011
Pouvoir d’achat
Les entreprises cherchent déjà à s'exonérer de la
future prime obligatoire
Alors que le projet de loi vient tout juste de
passer devant le conseil des ministres, certains
patrons étudient les possibilités de ne pas
augmenter formellement le niveau des dividendes
auquel le dispositif sera lié.
Le
conseil des ministres a entériné mercredi le projet
de loi sur la future prime «obligatoire» dans les
entreprises de plus 50 salariés. Selon ce texte, le
versement de la prime interviendrait dans les trois
mois de la publication au Journal Officiel prévu
durant l'été. Seront concernées les entreprises qui
sont soumises à la participation et dont les
dividendes auront augmenté par rapport à la moyenne
des deux années précédentes. Son montant pourra être
modulé en fonction de l'ancienneté ou de la
rémunération des salariés. Exonéré de «charges
sociales jusqu'à 1.200 euros», le dispositif pourra
aussi prendre la forme d'une cotisation à un régime
de prévoyance, d'une distribution d'actions
gratuites ou d'un supplément à la participation et
l'intéressement. En cas d'échec des négociations
avec les représentants du personnel, il pourra être
fixé unilatéralement par l'employeur. Il restera
facultatif dans les entreprises de moins de 50
salariés.
Le gouvernement prétend ainsi poser sans coup férir
un «principe d'équité (qui) permettra aux salariés
de bénéficier des décisions prises en faveur des
actionnaires»… tout en sachant que sa mesure ne
devrait toucher qu'un salarié sur quatre, soit
potentiellement 4 millions de personnes concernés
tout au plus. Et que les entreprises aux gros
bénéfices ne garantiront en rien le versement d'une
quelconque prime, à l'instar de Total qui, malgré
ses 10 milliards de profits en 2010, va pouvoir y
échapper en maintenant cette année le niveau de son
dividende de l'an dernier. Au vu des exercices
comptables, seulement une entreprise du CAC 40 sur
deux serait obligée de le faire. Quant à celles qui
y seront contraintes du fait de la loi, certaines
chercheraient d'ores et déjà à en contourner la
lettre ou l'esprit, rapportait hier matin le journal
Les Echos. La parade consisterait à ne pas augmenter
les dividendes en rémunérant les actionnaires via le
rachat d'actions, à minorer la participation des
salariés ou à intégrer la prime dans leurs
politiques salariales mais à budget constant.
Pour FO, «force est de constater que la prime a subi
un "régime rapide minceur" pour une adoption
estivale»…Et préserver la boulimie des actionnaires
!
IMO
25 mai 2011
direction de
l'IMMOBILIER
Lettre au Président du CE sur le service aux internes
Monsieur le
Président, Monsieur le Directeur,
Lors du
Comité d'Entreprise du 19 mai 2011, notre organisation
syndicale vous a questionné pour savoir où en était la mise
en place du service aux internes prévu dans le cadre de la
réorganisation d'IMO. Vous nous avez renvoyé à la tenue de
"la prochaine CMOS" de l'accord IMO.
IMPACT SUR LES EFFECTIFS ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES
EQUIPES SUR LE TERRAIN
La réorganisation de CDGR a déjà fait l’objet d’un 1er passage
au CE le 6 mai et de deux informations et consultations au CHSCT
N°3 les 29 avril et 12 mai derniers dont l’issue a été un vote
défavorable par 5 abstentions et une non prise de part au vote.
A cette étape et préalablement au vote des élus du CE le 19 mai
prochain, FO a souhaité vous informer des suites de ce dossier.
LOI SUR L’IMMIGRATION: UN NOUVEAU RECUL DES DROITS POUR LES
ÉTRANGERS
Une nouvelle loi sur l’Immigration restreignant plus encore le
droit des étrangers vient d’être adoptée le 11 mai 2011.
Cette loi, présentée au départ comme «une simple loi de
transposition de directives européennes» est au final
l’instrument d’une plus grande répression à l’égard des
étrangers et un outil supplémentaire de recul des droits
humains, notamment pour les étrangers malades.
La Confédération Force Ouvrière rappelle, comme elle l’a fait
durant tout le processus d’adoption de cette loi et notamment
lors des auditions préliminaires à l’adoption de ce texte, sa
profonde opposition à la conception du gouvernement en matière
de politique d’immigration et du droit des étrangers
Malgré le retrait des amendements sur la déchéance de
nationalité, le gouvernement démantèle des droits, précarise
davantage la situation de nombre d’étrangers avec tous les
risques de stigmatisation que cela peut engendrer.
Cette loi, la septième depuis 2002, est loin de constituer une
réponse conforme aux attentes sociales et républicaines.
Pour Force Ouvrière, à l’heure où certains pays, notamment du
Maghreb, tentent de mettre en place des démocraties et que de
fait une nouvelle migration voit le jour, fermer plus encore les
frontières ou considérer les ressortissants de ces pays comme
une menace est contraire aux principes et aux valeurs de notre
République.
Conseil
d'Administration
12 mai 2011
Le journal FO du CA
par Serge GENTILI, administrateur représentant
les salariés
Dans ses « promesses électorales », le Président de la
République avait trouvé un slogan un tant soit peu « populiste
», le fameux trois tiers.
Selon lui, un 1/3 des bénéfices devait être réservé aux
investissements, un 1/3 pour les dividendes aux actionnaires, un
1/3 au personnel. C’était mal connaître l’économie car les
investissements ne sont pas financés par le bénéfice net après
impôts, mais la précision n’est pas de mise.
RÉFORMER L’ISF? OU COMMENT DEMANDER MOINS À CEUX QUI ONT LE
PLUS…
Sous couvert de mettre fin à ce qu’il est depuis son origine, à
savoir le symbole d’une injustice fiscale caractérisée, la
suppression par le gouvernement du bouclier fiscal va
s’accompagner d’une autre réforme, encore plus injuste et
préjudiciable pour les finances publiques : celle de l’ISF,
l’impôt de solidarité sur la fortune.
Plutôt que de réforme, il convient de parler d’un allègement
très substantiel de cet impôt qui, désormais, ne frappera plus
que les contribuables dont le patrimoine atteint 1,3 millions
d’euros – et non plus 800.000 euros – mais surtout à des taux
très allégés: 0,5% au maximum contre 1,8% aujourd’hui.
Ainsi, la fin d’un bouclier permet plus de protections pour les
plus riches!
Force Ouvrière condamne cette proposition de réforme qui se
traduira par un nouveau manque à gagner pour les finances
publiques et donc pour l’action publique. Si elle n’est pas
compensée par la création d’une tranche supplémentaire d’impôt
sur le revenu, elle conduira à un nouvel allègement de la
pression fiscale des contribuables les plus aisés.
Assujettir à un taux si bas des patrimoines qui n’ont eu de
cesse ces dernières années de grossir à la faveur d’une
fiscalité dérogatoire toujours plus importante, avec les
conséquences que l’on connaît en termes de manques à gagner pour
les ressources publiques, s’inscrit clairement dans une
politique de redistribution à l’envers! Et ce n’est pas le
durcissement annoncé de la fiscalité des donations –
véritablement vidée de sa substance – qui modifiera la donne.
Pour Force Ouvrière, cela n’est pas acceptable, d’autant plus
dans le contexte actuel et intolérable de modération salariale.
La question d’une véritable réforme fiscale, globale, alliant
justice sociale et redistribution constitue un enjeu
fondamental. La réhabilitation de l’impôt sur le revenu et de sa
progressivité, appliquée à l’ensemble des revenus et plus que
jamais aux revenus les plus importants, doit en être l’étape
préalable et centrale.
Prime 1000€
COMMUNIQUÉ du 11 MAI 2011
UNE PRIME SOUMISE AU «RÉGIME MINCEUR RAPIDE» AVANT L’ÉTÉ
Le dispositif final de la prime aux salariés a été transmis hier
au conseil d’Etat avant d’être soumis au conseil des ministres
le 25 mai prochain. Le calendrier serré du gouvernement prévoit
une adoption de la loi pendant l’été.
Pour FO, force est de constater que la prime a subi un «régime
rapide minceur» pour une adoption estivale :
- d’une part, les salariés potentiellement concernés ne
seraient plus que 4 millions (le gouvernement en annonçait au
moins 8 millions), ce qui pour FO pose un vrai problème de
discrimination entre salariés du privé et du public,
d’entreprise de 50 et + et 50 et moins, d’entreprises où
présence de dividendes ou pas. FO constate par ailleurs que
seulement un salarié sur deux dans les entreprises du CAC 40
serait concerné!
- d’autre part, le fait déclencheur de l’obligation
d’instaurer la prime est le constat de l’augmentation des
dividendes en moyenne sur deux ans, information qui est donnée
en Assemblée générale des actionnaires mais qui ne fait pas
l’objet d’une information aux IRP a fortiori aux délégués
syndicaux chargés de négocier. Enfin, la prime ne comporte pas
de montant minimal et pourra même prendre une autre forme que du
numéraire à certaines conditions et l’exonération de cotisations
sociales patronales ne serait pas compensée à la sécurité
sociale.
Pour FO on est donc loin de l’effet d’annonce et de
communication de la prime à 1.000 euros.
FO dénonce un dispositif calé sur celui de la participation,
qui fait la part belle au patronat en imaginant des modalités
autres que du numéraire comme la promotion de l’actionnariat
salarié, ce qui serait doublement pervers : il faut que les
dividendes augmentent et il faudrait que les salariés aient
intérêt à ce qu’ils augmentent.
En bref, pour FO seul le gouvernement voit la vie en rose et
les salariés ne verront pas, pour une grande partie d’entre eux,
la prime pourtant promise par le gouvernement comme étant une
réponse à la problématique de pouvoir d’achat.
Pour FO nul doute que l’instauration de cette prime, bien que
détachée des négociations salariales, aura des conséquences et
des effets pervers et de substitution sur celles-ci puisqu’elle
viendra bousculer et peser sur les négociations annuelles
obligatoires.
La seule vraie réponse au pouvoir d’achat pour les salariés
est une véritable augmentation générale des salaires et
l’instauration d’une prime transport, ce que FO revendique
inlassablement compte tenu de la flambée actuelle des prix de
l’essence.
Au lieu de pérenniser l’aléatoire avec l’instauration de
cette prime, le gouvernement avait d’autres voies à emprunter
selon FO : celle d’augmenter significativement le SMIC, et dans
la foulée de convoquer obligatoirement des négociations de
branches, d’augmenter le point d’indice dans la fonction
publique et enfin d’instaurer une vraie réforme fiscale
redistributive.
Pouvoir d’achat
11 mai 2011
LA PRIME FAIT PSCHITT!
Le projet de loi
du gouvernement confirme le caractère aléatoire et inégalitaire
du dispositif censé mettre du beurre dans les épinards des
salariés.
Tout ça pour ça! Le
ministère du Travail a précisé mardi soir les conditions
d’octroi de la fameuse prime aux salariés.. Son projet de loi ne
fixe aucun montant-plancher mais un plafond de 1.200 euros
d’exonérations fiscales et sociales. Le montant effectif de
cette prime comme ses modalités de mise en oeuvre devront être
négociés avec les syndicats dans les entreprises qui auront
augmenté les dividendes versés à leurs actionnaires. Faute
d'accord, l'employeur arrêtera le dispositif «après avis du CE
ou des délégués du personnel». En l’absence d’instances
représentatives du personnel, la décision du patron devra être
ratifiée par deux tiers du personnel, consulté par référendum.
La future législation offrira par ailleurs la possibilité de
remplacer la prime par un autre avantage sous forme d’actions
gratuites, d’intéressement, de participation supplémentaire ou
de complémentaire santé, avec l’accord du personnel ou de ses
représentants. Dans les unités de moins de 50 salariés, l’octroi
de cette prime restera facultatif.
Alors que le gouvernement avait estimé fin avril qu'environ huit
millions de salariés seraient concernés par le dispositif, au
ministère du Travail, on avance aujourd’hui le chiffre de quatre
millions. Et ce tout en sachant qu’en France, il y a plus de 15
millions de salariés dans le secteur privé et que les 5,5
millions de salariés du secteur public (fonctionnaires ou
contractuels) sont de fait exclus du dispositif. La «mesure de
justice sociale» promise par l’exécutif a du plomb de l’aile
tandis qu’elle permet aux entreprises d’hériter d’une nouvelle
et belle niche fiscale et sociale.
Impôts
10 mai 2011
FO spécial
"Impôts"
Le FO Hebdo spécial impôts 2011 est arrivé et
vous aidera à remplir votre déclaration des revenus 2010. Il a
été adressé la semaine dernière avec les reçus fiscaux 2010 à
chacun des adhérents que comptait le syndicat en 2010.
Nous le mettons gracieusement à la disposition
de nos sympathisants et nouveaux adhérents 2011 sur ce site en
version électronique.
Précision : Les notices adressées aux usagers avec les
déclarations papier ont été produites avant cette décision,
elles comportent par conséquent l’ancien barème qui ne doit pas
être utilisé. Le barème figurant dans le FO Hebdo est également
l'ancien.
COMMUNIQUÉ DU
JEUDI 28 AVRIL 2011
L’ « Etat actionnaire »
L’ÉCONOMIE
ET LE FINANCIER PRIORITAIRES SUR LE SOCIAL
Lors du conseil des
ministres du 27 avril, le gouvernement a présenté les
orientations de sa politique de « l’État actionnaire ». Pour
FORCE OUVRIERE, le principe de l’Etat actionnaire ne saurait
s’arrêter à la création d’un Commissaire aux participations de
l’Etat.
L’Etat n’est pas un actionnaire comme les autres. Il doit
notamment :
- réaffirmer la légitimité de son intervention en promouvant des
grands projets publics ainsi que des politiques publiques
sectorielles en lien avec les différentes filières
industrielles, dans le respect des branches professionnelles ;
- défendre, valoriser et développer l’emploi, les salaires, les
conditions, l’organisation et les moyens de travail dans les
entreprises où l’Etat est actionnaire ;
- empêcher les délocalisations, les externalisations et stopper
le dumping social et fiscal ;
- soutenir la recherche et l’ingénierie publiques,
l’enseignement technique, professionnel et supérieur et
favoriser la formation professionnelle.
Pour FO, les industries et entreprises bénéficiant d’aides
publiques et d’exonérations de cotisations sociales doivent être
soumises au préalable à des engagements et des contreparties sur
le maintien et le développement de l’emploi ainsi qu’en matière
de négociations de salaires. L’Etat actionnaire doit y veiller.
De plus, quand la situation l’exige, l’Etat doit permettre une
prise de participation publique majoritaire, voire intégrale, de
capital par des fonds publics dans les entreprises. Pour s’en
donner les moyens, il doit en particulier créer une « banque
nationale pour l’industrie » permettant notamment d’évaluer et
de coordonner les aides et fonds publics existants (Fonds
stratégique d’investissement, Oséo, Caisse des dépôts et de
consignation, etc).
En tant qu’actionnaire, comme en tant qu’employeur, l’Etat a des
obligations sociales, salariales, en matière d’emplois et
d’améliorations des conditions de travail et des droits des
salariés concernés. Il se doit de donner l’exemple.
Toutes ces priorités sont absentes de la politique du
gouvernement présentée le 27 avril. Il veut bien partager les
responsabilités et les profits avec les autres actionnaires en
oubliant son rôle d’intérêt général.
Jour après jour - jeudi 21 avril 2011
Pouvoir d’achat
Une prime obligatoire mais aléatoire
Le
dispositif présenté par le gouvernement ne
concernerait qu’une partie des salariés. Pour FO, ce
ne sera au mieux qu’un pis-aller au problème du
pouvoir d’achat des travailleurs, dont le règlement
ne se règlera que par une hausse générale des
salaires.
Le
gouvernement a fini par dévoiler ce jeudi les
grandes lignes d'un «dispositif législatif» censé
contraindre les employeurs à verser une prime à
leurs salariés. Selon le ministre du budget,
François Baroin, chaque année, toute entreprise de
plus de 50 salariés sera obligée de verser une prime
à l'ensemble de son personnel dès lors qu'elle
décidera d'augmenter les dividendes de ses
actionnaires. Les modalités et le montant de la
future prime dépendraient ensuite du résultat de
négociations avec les syndicats dans l'entreprise.
Cette prime serait exonérée de charges sociales dans
la limite d'un plafond de 1.000 euros, a laissé
entendre par ailleurs M. Baroin. Quant aux
entreprises de moins de 50 salariés, un dispositif
«analogue serait prévu mais de caractère
facultatif».
L'idée défendue la semaine dernière par M. Baroin et
selon laquelle il fallait imposer une prime de 1.000
euros pour tous les salariés d'entreprises réalisant
des bénéfices semble avoir fait long feu. Comme l'a
fait remarquer FO, le dispositif présenté reste en
l'état très aléatoire dans sa mise en œuvre.
«Personne ne sait combien d'entreprises versent des
dividendes et dans combien d'entre elles ces
dividendes augmentent», a expliqué son secrétaire
général, Jean-Claude Mailly, avant d'ajouter, que
«les patrons les plus malins» feront tout pour
racheter des actions afin d'éviter que ces
dividendes augmentent… et rendre ainsi inopérant le
dispositif imaginé par le gouvernement.
Aujourd'hui, a-t-il souligné, l'urgence réside
surtout dans l'obtention d'augmentations générales
des salaires de tous les travailleurs, y compris des
fonctionnaires, alors que Bercy vient d'ordonner un
gel les traitements dans la fonction publique pour
la deuxième année consécutive. Autrement dit, pour
FO, la question criante du pouvoir d'achat ne se
résumera pas par l'octroi d'une prime à une petite
partie des salariés.
Retraites complémentaires Agirc Arrco
20 AVRIL 2011
FO ENGAGÉE ET DÉTERMINÉE À SAUVER LA RETRAITE DES CADRES
FO
signe l’accord sur les régimes de retraites complémentaires
Agirc Arrco.
Suivies de près par les 18 millions de salariés et tout
particulièrement par les 6 millions de cadres (3,9 millions
d’actifs et 2,3 millions de retraités) pour qui les retraites
complémentaires contribuent à plus de 60% dans le montant total
de leur pension, les négociations sur les régimes de retraites
complémentaires viennent de s’achever.
Ces négociations ont été particulièrement difficiles, le MEDEF
affichant jusqu’au terme des négociations, son refus d’augmenter
les ressources des régimes Agirc Arrco.
L’accord du 18 mars 2011 n’est peut-être pas le plus ambitieux,
ni le plus conquérant, mais il permet de préserver l’essentiel à
savoir la reconduction de l’AGFF jusqu’en 2018 et la
stabilisation des rendements jusqu’en 2015.
Jusqu’au bout FO a exigé une augmentation proportionnée et
échelonnée des cotisations. Malgré le refus dogmatique du MEDEF,
FO a obtenu dans l’accord la fixation en 2015 d’un rendez-vous
sur la question essentielle du financement.
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→ Télécharger l'argumentaire
Réorganisation
DIT
8
avril 2011
DIT
REMPLACEMENTS DES DEPARTS !
MAINTIEN SUR ORLY DU SVP AEROPORTUAIRE
La Direction de
DIT a annoncé son objectif de profiter de départs en retraite
pour réorganiser des activités.
A DITX, au SVP AERO (qui reçoit les appels de pannes
informatiques), le départ de 2 agents en retraite, est mis à
profit pour supprimer les 6 postes et tenter de transférer sur
CDG la réception des appels.
Heure
d'information FO qui aura lieu à Orly
Le jeudi 14 Avril
à 13h30
en salle polyvalente du CE (Parce Central)
Le compte rendu
interne des élus FO au Comité d'Entreprise
« Espérons que nous aurons enfin une année
normale ! » a déclaré le Directeur Général tout en précisant que
malgré les aléas non prévisibles, nuage volcanique, épisodes
neigeux extraordinaires, cumulés aux conflits sociaux sur les
retraites, puis les troubles géopolitiques, le trafic a tout de
même évolué positivement, même si c’est très limité
LA BANQUE
CENTRALE EUROPÉENNE AU SERVICE DES ÉTATS OU DES MARCHÉS?
Pour la première
fois depuis juillet 2008, la Banque centrale européenne (BCE)
vient de relever ses taux directeurs.
Pour Force Ouvrière, cette augmentation des taux d’intérêt est
particulièrement inopportune et dangereuse. Comme le montre le
cas du Portugal, elle intervient dans un contexte économique
toujours très fragile: le niveau élevé des taux de chômage
nationaux, l’accroissement des inégalités, les modérations voire
les baisses salariales et les surcapacités de production
risquent de persister.
Cette politique de la BCE fait courir le risque d’un accès au
crédit encore plus restreint pour les petites et moyennes
entreprises comme pour les particuliers, éloignant d’autant les
chances de voir se construire une dynamique de croissance
pérenne et créatrice d’emplois.
Selon Force Ouvrière, il faut rompre avec la logique de
financiarisation de la dette publique et autoriser la BCE à
financer directement les Etats, à bas taux d’intérêt. La
restructuration des dettes publiques et la renégociation des
taux d’intérêts hallucinants des titres émis par les pays en
difficulté depuis la crise doivent être des priorités pour
l’Union Européenne, les Etats membres et la BCE (pouvant par
exemple racheter des titres publics).
Et ce ne sont pas les taux directeurs qu’il faut relever mais le
niveau des salaires, dans le public comme dans le privé. Les
salaires ne peuvent rester la variable d’ajustement de
politiques libérales soumises à la dictature des marchés. Ils
doivent, au contraire, par leurs augmentations significatives,
devenir un élément central, moteur et à l’origine de ces
politiques.
COMMUNIQUÉ DATÉ
DU JEUDI 7 AVRIL 2011
«ZAPA»: CET AIR
EFFRAIE SOCIALEMENT
La décision du
gouvernement d’expérimenter des Zones d’actions prioritaires
pour l’air (Zapa) dans les huit agglomérations françaises en y
interdisant l’accès à certains véhicules en fonction de leur
date de mise en circulation illustre à nouveau la nécessité
d’une évaluation sociale préalablement à toute décision
environnementale.
Pour Force Ouvrière, ces expérimentations comportent des risques
de discriminations: financièrement et en terme d’accessibilité
entre les centres urbains et les banlieues mais aussi
socialement en excluant les salariés ou les sans emplois ne
pouvant changer de véhicule mais devant pourtant accéder aux
lieux où les emplois sont concentrés.
Les exemples étrangers (de Singapour à Oslo en passant par
Londres, Stockholm ou Milan) le montrent pourtant : le seul
moyen de freiner l’usage de la voiture est le renforcement des
réseaux de transports collectifs publics en permettant leur
accession à tous. Par ailleurs, ces expériences antérieures
démontrent que les péages urbains ou mesures types «Zapa»
renforcent la congestion et les difficultés sociales à leurs
portes, c'est-à-dire au niveau des banlieues.
De plus, laisser développer des mesures restrictives d’accès aux
centres urbains par des expérimentations, sans cadre national
strict, c’est ouvrir les barrières à de nouvelles inégalités
d’une collectivité à l’autre et c’est reconnaitre l’absence
d’une politique publique de déplacement en faveur des transports
en commun et au bénéfice des salariés.
Pour les salariés, les «Zapa» risquent d’être de nouvelles
barrières socialement discriminantes et pénalisantes
financièrement.
Suite à la demande de Force Ouvrière, l’évaluation sociale de
toutes mesures des lois Grenelle devait être un préalable selon
l’engagement du gouvernement en octobre 2007.
COMMUNIQUÉ DATÉ
DU JEUDI 7 AVRIL 2011
FO DIT NON À LA
CONSTITUTIONNALISATION DE L’AUSTÉRITÉ
Le gouvernement
entend faire modifier la constitution par un projet de loi
relatif à l’équilibre des finances publiques.
Ce projet de loi, pour Force Ouvrière, est inacceptable à deux
titres :
- Il introduit, qui plus est dans le contexte actuel, une
constitutionnalisation de l’austérité qui pénaliserait encore
les salariés et plomberait l’activité économique, la croissance
et l’emploi. Au lieu de tirer les conséquences de la crise qui
sévit depuis l’été 2007, le gouvernement, avec ce projet,
accentue le modèle économique libéral à l’origine de la crise.
- Il impliquerait un assujettissement des pouvoirs publics à la
dictature des marchés, reléguant le volontarisme politique et
démocratique en subsidiarité aux doctrines économiques
libérales.
Pour ces deux raisons, FO marque son hostilité à ce projet de
loi et confirme son opposition à toute politique de rigueur ou
d’austérité socialement et économiquement suicidaire.
Enfin, ce projet vise à encadrer, donc limiter, la liberté de
négociation au travers du contingentement des organismes
paritaires issus de la libre négociation.
Seraient notamment concernées les retraites complémentaires et
l’assurance chômage. Ainsi, pour ne prendre que l’exemple des
retraites complémentaires, les interlocuteurs sociaux ne
pourraient contracter que dans le cadre de plafonds de
ressources et de dépenses votés par le Parlement, ce qui
reviendrait à effacer 60 ans de paritarisme au nom du dogme
maastrichtien.
Pour toutes ces raisons, Force Ouvrière s’oppose à ce projet de
loi qui démontre que le libéralisme économique conduit à imposer
l’autoritarisme social.
Assurance-chômage
29 MARS 2011
FO SE FÉLICITE D’AVOIR CONFORTÉ LES DROITS DES DEMANDEURS
D’EMPLOI
Fer de lance de la négociation sur la future convention UNEDIC,
la centrale a réussi à améliorer l’indemnisation des salariés
saisonniers et invalides et à rendre plus difficiles les
conditions de mise en œuvre d’une baisse éventuelles des
cotisations.
La
négociation interprofessionnelle sur l’Assurance chômage s’est
achevée vendredi sur un projet d’accord que devraient approuver
au moins quatre organisations syndicales. Fer de lance de cette
négociation, la confédération FO a annoncé lundi qu’elle le
parapherait
D'abord parce que la future convention préserve, et améliore
dans certains cas, les règles actuelles d'indemnisation des
demandeurs d’emploi. Elle maintient en effet à vingt-quatre mois
le droit à une allocation pour les chômeurs pouvant justifier
d'au moins quatre mois de travail dans les vingt-huit derniers
mois. Pour les plus de 50 ans ayant travaillé trente-six mois,
la durée maximale d'indemnisation restera de trente-six mois.
Elle conforte dès lors le principe acquis en 2009 et selon
lequel «un jour cotisé équivaut à un jour indemnisé». Mieux,
elle améliore les droits pour deux catégories de demandeurs
d’emplois. Ainsi, les travailleurs invalides pourront cumuler le
montant de leur pension d'invalidité avec le montant de
l'allocation d'aide au retour à l'emploi tandis que les salariés
saisonniers verront supprimer le «coefficient réducteur» qui
diminuait le montant de leur allocation chômage en fonction du
nombre de jours travaillés au cours des douze derniers mois.
Mais
FO a aussi « réussi à rendre plus difficiles les conditions de
mise en œuvre d’une baisse des cotisations». Alors que le
patronat aurait voulu inscrire dans l’accord une réduction
automatique des cotisations sociales – «en cas de bénéfices des
comptes de l'UNEDIC de 500 millions d'euros sur deux semestres
consécutifs» – les syndicats ont imposé des garde-fous afin de
préserver les rentrées financières de l'Assurance chômage.
La baisse des cotisations réclamée par le MEDEF ne pourra
intervenir que si le «niveau d'endettement du régime est égal ou
inférieur à l'équivalent de 1,5 mois de contributions calculés
sur la moyenne des douze derniers mois», précise dorénavant le
texte. En outre, cette baisse de 0,4 point au maximum ne pourra
être effective que dans l’hypothèse où le régime dégage des
excédents supérieurs à un milliard d’euros sur une année. Le
tout «sans remise en cause des droits des chômeurs», souligne
FO. Le patronat a renoncé également à l’une de ses autres
revendications principales: le report de 50 à 52 ans de
l’ouverture du droit à trois ans d’allocations et le recul de 61
à 62 ans pour le maintien du chômage indemnisé jusqu’à la
retraite à taux plein.
Devant
être avalisée par quatre syndicats (FO, CFDT, CFTC, CGC), la
nouvelle convention devrait entrer en vigueur le 1er juin
prochain pour s'appliquer jusqu'au 31 décembre 2013.
L'Éditorial de Jean-Claude Mailly
28 MARS 2011
UN RENDEZ-VOUS ESSENTIEL POUR L’AVENIR DES RETRAITES
À
l’automne dernier, à l’issue du conflit sur les retraites, nous
avons déclaré que nous étions battus mais non abattus, qu’un
esprit de résistance s’était installé.
Nous continuons à expliquer que, pour nous, ce dossier n’est pas
clos, qu’il faudra se battre contre les velléités de mise en
place d’un régime unique par points ou par comptes notionnels,
porte grande ouverte à la capitalisation et à la fin du système
des pensions, donc du statut de la fonction publique.
Nous n’avons pas renoncé non plus à revenir sur les bornes d’âge
et les durées de cotisation nécessaires pour une retraite à taux
plein, c’est fondamentalement un des éléments importants d’une
autre répartition des richesses, donc d’une autre politique
économique tant au niveau national qu’européen.
C’est donc la loi votée l’an dernier qu’il faut continuer à
combattre, et ce d’autant plus qu’elle n’instaure pas
l’équilibre financier à terme et qu’au niveau européen les
gouvernements sont en train d’adopter un corset d’austérité
prônant notamment la modération salariale et de nouvelles
dégradations pour les retraites.
La confédération
estime que le texte apporte des garanties et des droits aux
salariés de l’AGIRC et de l’ARRCO. Il préserve aussi
l’importance du rôle des complémentaires dans le système par
répartition.
Après la réunion de
ses instances, la semaine dernière (Commission exécutive et
Bureau confédéral), FO a décidé de signer l’accord sur les
retraites complémentaires. Fruit d’une longue discussion achevée
le 18 mars avec le patronat, les dispositions de dudit accord
entérinent des garanties importantes pour les salariés cadres
affilés à l’AGIRC et les non-cadres à l’ARRCO, a indiqué le
secrétaire générale de FO Jean-Claude Mailly.
Il en est ainsi du maintien jusqu’en 2018 de l’AGFF, ce
dispositif cher aux syndicats et qui ajuste depuis 1983 les
complémentaires au régime général. Ladite structure financière
permet au salarié de disposer en particulier d’une pension à
taux plein, non seulement pour sa retraite de base mais aussi
pour sa retraite complémentaire. Alors que l’AGFF était
renouvelée pour de courtes périodes (environ deux ans), sa
prolongation de 8 ans, souligne FO, permet de lever les
inquiétudes et les incertitudes pour toutes celles et ceux qui
allaient partir en retraite (700 000 par an). C’est un pas vers
une pérennisation que ne cessent de revendiquer l’organisation
syndicale.
La négociation a permis également d’obtenir une stabilisation du
taux de rendement des complémentaires (pension obtenue par
rapport aux cotisations versées) déterminant le niveau des
retraites futures. Après 15 ans de baisse régulière, ce taux
sera bloqué jusqu’en 2015 à environ 6,5% (soit 6,5 euros de
pension pour 100 euros cotisés). Sur les avantages familiaux,
l’accord prévoit entre autres une amélioration des la
bonification pour enfants nés ou élevés. Celle-ci pourra
atteindre à ’ARRCO jusqu’à 10 % de la pension complémentaire,
contre 5% auparavant Du côté de l’AGIRC, il sera mis en place
une majoration de 5% pour enfant à charge.
Avec la mensualisation des versements des retraites à compter du
1er janvier 2013, ce sont là quatre points essentiels, pour FO,
qui rappelle que les syndicats ont repoussé dans le même temps
les velléités du patronat sur deux points majeurs: baisse des
pensions de réversion et «convergence» des régimes
complémentaires. Le MEDEF voulait en effet rogner de 10% les
pensions octroyées aux veufs de conjoints décédés. Le taux de la
réversion sera finalement maintenu de 60% sans conditions de
ressource. Le patronat a remisé aussi son projet de convergence
entre l’ l’ARRCO et l’AGIRC. Lequel aurait conduit à terme à une
fusion des deux régimes, c’est-à-dire le préalable à la mise en
œuvre d’un système par capitalisation.
FO a regretté de n’avoir pas obtenu une augmentation des
cotisations (part patronale et part salariale) pour soulager les
finances des caisses de retraite. La question sur le niveau des
cotisations sera examinée sérieusement en 2015, selon une clause
de rendez-vous inscrite dans l’accord et arrachée par FO. En
«décidant de signer cet accord, Force Ouvrière apporte des
garanties et droits aux salariés», a conclu Jean-Claude Mailly.
FO garantit les
droits
Le conflit de l’automne 2010 pour le
retrait de la contre-réforme des
retraites est encore dans toutes les
mémoires.
Le recul des bornes d’âge de 60 à 62
ans et 65 à 67 ans est toujours
inacceptable.
FRONDE DES SYNDICATS FRANÇAIS ET ALLEMANDS CONTRE LE
PACTE MERKEL-SARKOZY
Selon FO, ce pacte taillé sur mesure pour les «loups
de la finance» vise à institutionnaliser l’austérité
à tous les étages dans l’Union européenne. «Une
déclaration de guerre néo-libérale contre les
salariés», dénonce le syndicat allemand (DGB).
Syndicats
français et allemands unis contre le pacte Merkel-Sarkozy. Lors
d’une conférence de presse à Paris, FO, CFDT, CFTC CGT, UNSA et
la Fédération des syndicats allemands (DGB) ont lancé hier la
fronde contre le «Pacte pour l'euro» que la chancelière
allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy
veulent imposer en Europe. Adopté le 11 mars et devant être
entériné demain à Bruxelles par les dirigeants de la zone euro,
ce projet de «gouvernance économique» prévoit, notamment de
désindexer les salaires de l'inflation, de réduire le coût du
travail, de repousser l'âge de la retraite partout en Europe, de
tailler dans les dépenses publiques et de réduire les champs de
la négociation collective.
«Ce pacte n’est pas une nouvelle déclaration d’amitié
franco-allemande, mais une déclaration de guerre néo-libérale
contre les salariés qui va creuser encore les écarts au sein de
notre société», a résumé Annelie Buntenbach au nom du DGB. «Son
objectif est de généraliser une austérité drastique et
permanente en Europe pour conforter un peu plus les intérêts des
employeurs et des marchés financiers» a insisté Pascal Pavageau
(FO), avant de dénoncer, un «pacte des loups» de la finance qui
imposerait sur le vieux continent des politiques socialement
dévastatrices pour les salariés.
Compte tenu des enjeux pour les travailleurs, les syndicats
européens organisent ce 24 mars un rassemblement à Bruxelles où
se tiendra le conseil des chefs d’Etat et de gouvernement de
l’UE. Une grande manifestation est également prévue à Budapest
(Hongrie) le 9 avril, jour de la réunion le Conseil des
ministres des affaires économiques et financières.
L'Éditorial de Jean-Claude Mailly
MERCREDI 23 MARS 2011
LE NUCLÉAIRE N’EST PAS UNE ACTIVITÉ COMME UNE AUTRE
Le tremblement de terre et le tsunami qui ont
dévasté le Japon ont dramatiquement provoqué des
pertes humaines importantes et la destruction d’une
partie du territoire. Qui n’a pas été envahi par
l’émotion à la vue des images de désolation
diffusées par toutes les télévisions?
Notre soutien et notre solidarité vont
prioritairement aux populations meurtries par le
déchaînement des éléments. C’est le message que nous
avons transmis à nos camarades de Rengo.
Cette catastrophe a aussi sa dimension nucléaire.
Nous ne serons pas de celles et ceux qui, les stigmates de la
catastrophe non encore effacés et les plaies humaines loin
d’être refermées, en appellent à la fin du nucléaire.
Nous devons rester fidèles à ce que nous avons souvent expliqué
en la matière.
Oui, le nucléaire est une activité à risque pour les
travailleurs et les populations. Rappelons aussi, pour les
travailleurs, que l’extraction du charbon était aussi une
activité à risque, en témoignent les accidents miniers, les
maladies développées et la pollution générée.
Mais c’est justement parce que le nucléaire est une activité à
risque qu’il faut prendre toutes les précautions et garanties.
Cela passe par la recherche et les investissements nécessaires
(y compris pour le retraitement des déchets), des règles
strictes, mais aussi par la nécessité non négociable que ces
activités restent sous le contrôle des pouvoirs publics.
On ne confie pas une telle activité au tutorat des marchés et
les installations nucléaires de type «low cost» sont un réel
danger.
Il est tout aussi indispensable de veiller au transfert de
technologie et de ne pas implanter des centrales n’importe où.
Le nucléaire n’est pas une fin en soi, d’autres sources
énergétiques doivent être encouragées, mais il est avant tout
indispensable d’en garder la maîtrise publique, de protéger
efficacement les travailleurs concernés, y compris ceux des
entreprises sous-traitantes, la protection des populations
passant aussi par la protection des salariés du nucléaire.
Le nucléaire existe, ce n’est pas une activité comme une autre,
raison pour laquelle elle doit relever du service public avec
toutes les garanties et contraintes que cela nécessite.
Journée internationale contre le racisme le 21 mars
2011
21 MARS 2011
ENSEMBLE POUR L’ÉGALITÉ CONTRE LE RACISME ET LES DISCRIMINATIONS
A l’occasion de la journée internationale contre le racisme, le 21
mars 2011, nos organisations syndicales réaffirment leur
engagement à combattre le racisme, l’antisémitisme et toutes les
discriminations. Dans le contexte actuel :
- de dérives verbales et de stigmatisations encouragées par le
débat sur l’identité nationale;
- de traitement intolérable et d’expulsions des « sans
papiers », qu’aggraveront encore les mesures contenues dans le
projet de loi « Immigration, intégration, nationalité » en débat
au Parlement depuis mars 2010;
- de non réponse aux revendications légitimes des travailleurs
« sans papiers » sous couvert du concept
scandaleux« d’immigration choisie »;
- de discriminations qui perdurent;
-de tentatives d’utilisation du terrain syndical par certains
partis politiques extrémistes.
nos organisations syndicales sont déterminées à empêcher toute
instrumentalisation du syndicalisme à usage des partis
politiques et à combattre toutes les formes d’exploitation des
difficultés économiques et sociales par le populisme véhiculant
des idées contraires aux valeurs de solidarité internationales
et de non discrimination.
Plus que jamais nous continuerons à lutter pour plus d’égalité,
de justice et de solidarité pour tous les travailleurs tant au
plan national qu’international.
CFDT, Force Ouvrière, FSU, Solidaires, Syndicat de la
Magistrature, UNSA
Japon
JEUDI 17 MARS 2011
TAKAAKI SAKURADA DU SYNDICAT RENGO
Entretien avec Takaaki Sakurada, Conseiller pour les questions
internationales de Rengo (RENGO est la plus importante
confédération syndicale au Japon avec 6,8 millions de membres)
POUR UNE POLITIQUE INDUSTRIELLE NUCLÉAIRE
PUBLIQUE
La confédération Force Ouvrière a adressé son soutien et sa
solidarité à l’ensemble des travailleurs japonais et à leur
famille, confrontés aux conséquences dramatiques des
tremblements de terre et du tsunami qui ont frappé leur pays. FO
souhaite que tout soit mis en œuvre pour venir au secours des
travailleurs et des familles durement éprouvées. Force Ouvrière
suit avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation
préoccupante de plusieurs centrales électronucléaires
japonaises.
Pour Force Ouvrière, le gouvernement doit prendre en
considération cette situation au Japon et en tirer un retour
d’expérience pour la filière nucléaire française afin de faire
progresser encore les exigences en matière de sûreté des
installations.
Les Fédérations FO concernées et la confédération demandent que
tous les enseignements soient tirés pour les centrales
françaises, bien qu’elles soient de conception différente, à
tous les niveaux et dans toutes les instances prévues.
A ce titre, Force Ouvrière insiste sur la nécessité de disposer
en France d’une industrie, de centres de recherche et
d’organismes de contrôle à caractère public et disposant des
moyens suffisants de leurs missions.
Face aux risques de démantèlement et de privatisation de la
filière nucléaire civile française, FO rappelle son attachement
à la sécurisation de l’industrie nucléaire dans le cadre d’une
véritable politique industrielle publique nationale ambitieuse
de l’Etat.
L’augmentation des efforts de recherche et d’ingénierie, le
développement du contrôle par la puissance publique et
l’impératif de la sureté et de la sécurité des personnels (sur
tout le cycle de l’activité nucléaire, civile et militaire) et
des citoyens doivent primer sur les questions de rentabilité ou
de marchés. L’industrie nucléaire comporte des enjeux
spécifiques qui nécessitent de garantir sa pérennité en la
soustrayant aux aléas conjoncturels, aux marchés, aux conflits
d’intérêt et aux enjeux de pouvoirs.
L’Etat doit demeurer l’actionnaire majoritaire, voire unique,
des entreprises de la filière et doit impulser les
investissements et les axes de recherches dans le cadre d’une
véritable politique nationale stratégique pour l’avenir.
Indépendance Syndicale MERCREDI 16 MARS 2011
INDÉPENDANCE SYNDICALE ET ÉLECTIONS POLITIQUES
Alors que les élections cantonales vont avoir lieu, vous trouverez
ci-après l’éditorial dans FOH du 15 mars 2011 de Jean-Claude
Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière.
Il rappelle les règles et le comportement de Force Ouvrière en
matière de liberté et d’indépendance syndicales, les
contradictions qui en découlent vis-à-vis des positions du front
national et situe les responsabilités premières des dirigeants
politiques en matière de politique économique et sociale tant au
plan national qu’européen, qui plus est dans l’actuelle période
de crise systémique.
Conformément à sa pratique et son principe d’indépendance
syndicale et comme habituellement en période électorale, Force
Ouvrière rappelle qu’elle ne donnera aucune consigne de vote et
qu’elle réaffirmera ses positions et ses revendications.
Le Bureau Confédéral de Force Ouvrière adresse à l’ensemble des
travailleurs Japonais et leurs familles un message de soutien et
de solidarité.
Force Ouvrière souhaite que tout soit mis en œuvre pour venir au
secours des salariés et de leurs familles durement éprouvés par
cette catastrophe naturelle , dont les conséquences, qu’elles
soient sur un plan économique, social, écologique et sanitaire,
sont à l’heure actuelle impossibles à mesurer.
COMMUNIQUÉ DATÉ DU JEUDI 10 MARS 2011
LES CARBURANTS FLAMBENT, LES SALAIRES GÈLENT
Face à l’augmentation disproportionnée des prix des carburants,
Force Ouvrière rappelle qu’il est de la responsabilité de l’Etat
de contrôler et de sanctionner de tels excès. Cela exige que les
services publics puissent disposer des moyens nécessaires à
l’exercice de leurs missions.
Comme Force Ouvrière dénonce les décisions des pouvoirs publics
d’augmenter régulièrement et de façon significative les prix du
gaz et de l’électricité, FO s’oppose également au
renchérissement des coûts des transports : ces hausses sont
principalement supportées par les salariés et leurs familles.
Force Ouvrière dénonce les niveaux élevés des profits réalisés
dans le même temps par les compagnies pétrolières. La
spéculation et le diktat des marchés sont les responsables de
cette nouvelle flambée des prix des carburants.
C’est face à une telle situation que Force Ouvrière
revendique, à nouveau, une vraie politique publique sur les
transports collectifs (ce qui nécessite des moyens publics
financiers et humains, ainsi qu’un partenariat technique entre
l’Etat et les collectivités territoriales) permettant d’en
démultiplier l’offre, y compris en zones rurales, et d’en
réduire les tarifs.
FO rappelle également sa revendication d’une prime de transport
obligatoire payée par l’employeur.
L’augmentation du pouvoir d’achat est non seulement une
nécessité sociale mais s’impose du point de vue de l’efficacité
économique. Elle est une des conditions du rééquilibrage de la
répartition des richesses produites en faveur des revenus du
travail.
Aussi, Force Ouvrière réitère sa revendication prioritaire
d’augmentation des salaires, de la valeur du point d’indice dans
la fonction publique, des pensions et des minima sociaux afin de
relancer la consommation et de renouer avec la création de vrais
emplois durables.
Communiqué du
mercredi 9 mars 2011
AIR
FRANCE: ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES
FO représentatif dans tous les établissements conforte sa
position dans l'entreprise
Les élections professionnelles à Air France ont eu lieu le 3
mars 2011.
Avec 5986 voix et 15,56% de représentativité Force Ouvrière (SG
FO AF, FO Cadres AF et SNPNC FO), gagne 0,64 points confortant
ainsi sa position et devient la deuxième organisation syndicale
dans la compagnie.
Selon la loi sur la représentativité CFTC et SUD qui
n'obtiennent pas 10% ne sont pas représentatifs dans
l'entreprise. De même pour le collège des pilotes, ALTER et l'UNAC
ne le sont pas.
Force Ouvrière est le seul syndicat à obtenir la
représentativité dans les 8 établissements d'Air France.
Par contre, la CGT n'est plus représentative dans les
établissements de l'Exploitation Aérienne et de l'Informatique,
la CFDT dans l'établissement de l'Exploitation Aérienne, l'UNSA
dans les établissements du Commercial France et de
l'Exploitation Sol, la CGC dans les établissements du Fret et de
l'informatique.
A noter que CGT et CFDT, initiateurs de la position commune avec
le MEDEF et la CGPME à l'origine de la loi sur la
représentativité qui a fait disparaître le collège PNC (Hôtesses
et Stewards) ont, tous deux, perdu leur représentativité dans
l'établissement englobant cette catégorie de personnel.
Les comptes 2010 viennent d’être adoptés par le Conseil
d’administration, comptes sociaux, comptes consolidés, rapport
du Président, et document de gestion prévisionnelle.
Malgré l’arrêt du trafic consécutifs à l’éruption volcanique, et
malgré les évènements neigeux extraordinaires, les résultats
économiques et financiers d’ADP sont en hausse, que ce soit
chiffre d’affaire, excédent brut et bénéfices nets après impôts.
Respectivement +4% pour 2739M€, +5% pour 927M€, et +11,3% pour
300M€.
La moitié de ces bénéfices seront reversés aux actionnaires,
soit environ 1 € 50 par action, cotée aux alentours de 60€. Sur
l’autre moitié, 3,5 millions ont été prélevés pour compenser les
effets pervers d’un mauvais accord d’intéressement, basés sur
des objectifs douteux, notamment la baisse de l’absentéisme.
Mais cette croissance n’est pas liée à l’augmentation du trafic,
qui ne redécolle pas plus que la croissance économique, (PIB),
mais est tirée vers le haut par les commerces et l’immobilier de
diversification, (hors infrastructures aéronautiques).
Le « cœur du métier » d’ADP, ses missions de service public,
liant ADP à l’Etat par le contrat de régulation économique n’est
pas suffisamment rentable au regard des exigences du monde
capitaliste. Cette situation est donc paradoxale car la
rentabilité d’ADP n’est réalisée que par ses activités connexes.
Mais malheureusement ces « bons résultats » s’expliquent aussi
par une politique de rigueur, de non embauche, de suppressions
d’emplois d’environ 1,5%, soit une centaine de postes, toujours
au profit de la sous-traitance.
Investir dans l’avenir signifie recruter, d’autant plus que le «
papy boom » approche, les personnes atteignant l’âge de la
retraiter n’étant pas touchés par le recul de l’âge de la
retraite à 62 et 67 ans. Recruter des jeunes, laisser partir
ceux qui le souhaitent, aurait non seulement un intérêt social
mais un intérêt économique au regard du poids du GVT,
(glissement, vieillesse, technicité), dans la masse salariale.
(environ 2,9%).
Même si les économies sur les frais de personnel et de
sous-traitance ont été un peu revues à la baisse, de l’ordre de
80 millions par an au lieu 100, il n’en demeure pas moins qu’il
faut inverser cette tendance.
Serge Gentili
Administrateur FO représentant
les salariés
UPS
3 mars 2011
Communiqué de soutien
Halte à la
répression !
Halte aux patrons voyous !!!
Le SG FO ADP
exprime son entière solidarité et son entier soutien au syndicat
FO UPS, et notamment aux cinq salariés, dont le délégué syndical
FO, aujourd’hui menacés par leur employeur de licenciement pour
faute lourde dans le cadre de l’exercice du Droit de grève.
(la vidéo ne fonctionne que si vous avez accès à Internet)
envoyé par
CongresFO2011.
Délégués du Personnel
27 Février 2011
Déclaration FO aux DP
L’histoire de la
représentation des salariés trouve son origine en 1889. Cette
année là, la sentence dite WALDECK ROUSSEAU, qui met fin à la
grève des métallurgistes du Creusot, décide - afin d’éviter le
retour de nouveaux conflits - d’instituer des délégués élus par
les salariés et chargés de présenter à la direction les
réclamations du personnel.
Force Ouvrière condamne avec la plus grande force la répression
et la violence sans précédent perpétuées par le régime du
colonel Kadhafi sur le peuple libyen.
FO appelle à l’arrêt de ces atrocités et à un processus vers la
démocratie qui passe également par la constitution d’un
syndicalisme indépendant et porteur des aspirations sociales et
démocratiques exprimées par les travailleurs libyens.
Solidaire des travailleurs en grève, Force Ouvrière apporte son
total soutien dans leur combat légitime pour le respect de leurs
droits fondamentaux et la garantie de leurs libertés
individuelles et collectives dont fait partie la liberté
d’expression.
ÉDITORIAL
DE JEAN-CLAUDE MAILLY DATÉ DU MERCREDI 23 FÉVRIER 2011
DES REVENDICATIONS
ET LES MOYENS DE LES RÉALISER
Notre XXIIe congrès confédéral, qui s’est tenu la
semaine dernière à Montpellier, a été une réussite.
Réussite grâce au travail militant de toutes celles
et ceux, de l’Hérault ou de Paris, qui ont préparé
son organisation et assuré son bon déroulement
pratique. Réussite par la présence de plus de 3 500
personnes, dont 2 700 camarades délégués mandatés
par leurs syndicats.
Réussite par la richesse des interventions (plus de
cent cinquante camarades de tous âges ou tous
secteurs) et la qualité des travaux en commissions
des résolutions puis en plénière.
Réussite enfin par l’ambiance fraternelle, la
liberté, l’indépendance et la démocratie qui
demeurent notre référence, notre marque de fabrique
en quelque sorte. Les textes adoptés dressent la
ligne de conduite de la Confédération et de ses
instances pour les trois années à venir, jusqu’au
prochain congrès. Ils confirment les valeurs de
liberté, d’indépendance et de démocratie, et
marquent notre attachement viscéral aux principes
républicains et à leur respect. Ainsi, les trois
piliers, pour FO, de la république sociale sont
confirmés, ainsi que notre volonté de les défendre
ardemment. Il s’agit des services publics, des
régimes de protection sociale collective et de la
hiérarchie des normes, c’est-à-dire en particulier
l’existence de conventions collectives et de statuts
nationaux.
Enfin, la résolution spécifique sur la
syndicalisation et le développement marque à la fois
la détermination des délégués et constitue une
véritable boîte à outils, donc un programme de
travail pour les instances confédérales. Ce à quoi
nous allons nous atteler rapidement.
Dans la partie rapport d’activité, le congrès est
bien entendu largement revenu sur la
représentativité syndicale et le conflit relatif aux
retraites. Alors que nous ne nous étions guère
attardés sur les autres organisations syndicales
lors de notre précédent congrès de 2007 à Lille, ce
ne fut pas le cas à Montpellier vis-à-vis des
organisations syndicales signataires de la position
commune. Réaffirmant que nous ne confondions pas
action commune et intersyndicale, FO entend bien
développer le syndicalisme libre et indépendant, en
disant les choses clairement, sans langue de bois.
C’est aussi une de nos caractéristiques.
Il nous appartient maintenant, à toutes et à tous,
de mettre en musique ce que nous avons décidé. Avoir
de bonnes revendications et se donner les moyens de
les réaliser par le développement et la
syndicalisation. Tels sont notre ligne de conduite
et notre programme.
Communiqué du vendredi 11 février
2011
LE
SYNDICAT NATIONAL DES INGÉNIEURS ET CADRES DE
L'AVIATION CIVILE ADHÈRE À FO
FO
incontournable à la DGAC
Le Syndicat National des Ingénieurs et Cadres de l'Aviation
Civile (SNICAC), réuni en congrès les 9 et 10 février 2011 à
Paris a décidé, suite à la consultation de ses adhérents (93 %
Pour), d'adhérer à Force Ouvrière. Le SNICAC était affilié
auparavant à la CFE-CGC.
C'est fort des valeurs de Force Ouvrière: indépendance, liberté
et respect du fédéralisme que l'adhésion du SNICAC a été
possible.
Premier syndicat parmi les ingénieurs des études et de
l'exploitation de l'aviation civile (IEEAC) et les attachés
d'administration de l'aviation civile, le SNICAC regroupe
l'essentiel des cadres de la Direction générale de l'aviation
civile. En joignant ses forces à celles des syndicats Force
Ouvrière à la DGAC : le SNNA FO (Navigation aérienne) et le
SNPACM FO (employés et ouvriers de la DGAC), il constitue avec
eux une force incontournable.
Engagés dans l'action pour la défense de la DGAC et contre la
fusion des services de navigation aérienne européens durant ces
derniers mois, leur combat commun a démontré leur capacité à
agir ensemble et construire le rapport de force pour préserver
les droits des fonctionnaires et du service public de l'aviation
civile.
Après l'adhésion du SNPNC (hôtesses et stewards) à Force
Ouvrière dans le transport aérien, l'adhésion du SNICAC de la
Direction Générale de l'Aviation Civile confirme et renforce la
place de Force Ouvrière dans l'aviation civile et l'ingénierie
publique : la Première.
Elections DP/CE
2 février 2011
Elections
professionnelles
Merci à tous!
Représentativité
: résultats obtenus au 1er tour de l'élection des
membres du CE titulaires
LE BESOIN DE SOLIDARITÉ:
DE LA TUNISIE À LA DÉPENDANCE
La révolution tunisienne, dans
laquelle nos camarades de l’UGTT ont été et sont partie prenante, revêt un
caractère historique. Les effets de la crise économique internationale et ses
impacts sur l’emploi, le niveau de vie et le prix des matières premières ont
joué un effet déclencheur. L’importance du taux de chômage chez les jeunes et
particulièrement chez les jeunes diplômés en est un des éléments. Il faut y
ajouter la volonté du peuple tunisien d’obtenir les libertés fondamentales,
c’est-à-dire de mettre fin à un régime de caractère dictatorial.
Dans les faits et dans les têtes les deux choses sont étroitement liées. C’est
en quelque sorte l’exigence du pain et de la liberté.
Dès le départ nous avons soutenu nos camarades de l’UGTT avec qui nous sommes en
relation et que nous avions rencontrés, à leur invitation, en Tunisie, il y a
trois ans, au moment des émeutes de Gafsa.
On ne peut que souhaiter que la liberté et la démocratie s’installent et qu’il
soit effectivement répondu aux revendications légitimes des travailleurs.
Les évènements doivent interpeller les gouvernants, notamment ceux du G20 que la
France préside actuellement. Il y a urgence à remettre en cause le modèle
capitaliste libéral et financier. Parmi les revendications à satisfaire,
rappelons qu’il faut obtenir le respect contrôlé des normes internationales
fondamentales du travail, normes qui doivent s’imposer à l’action d’organismes
comme le FMI, l’OMC ou la Banque mondiale.
De la même manière, il y a selon nous urgence à revoir les modalités et
priorités de la construction européenne afin de remettre le social en priorité
et l’économique en outil.
On ne sort pas d’une crise en réutilisant ou en accentuant les remèdes à
l’origine de la crise.
On sort d’une crise en changeant de modèle.
Ou alors, c’est comme le Mediator: on sait que le remède peut être dangereux,
mais on continue à le prescrire.
J’en profite, à propos du Mediator, pour dénoncer les propos de ceux qui, tel
Martin Hirsch, stigmatisent les salariés que sont les visiteurs médicaux. Il est
curieux que de tels propos soient tenus quand on sait par ailleurs que les
employeurs veulent diminuer fortement le nombre des visiteurs médicaux. «Quand
le doigt montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.»
Autre point d’actualité: le dossier dépendance. Nous avons expliqué aux
ministres concernés que les ordonnances de 1945, issues du Conseil national de
la Résistance, ont créé la Sécurité sociale actuelle comme devant permettre de
répondre aux aléas de la vie. La dépendance en est un et doit donc relever de la
Sécurité sociale et plus particulièrement de l’assurance-maladie.
Il s’agit d’un cinquième risque qui doit être assuré par une couverture
universelle, ce qui n’exclut pas, comme pour l’assurance-maladie, des
couvertures complémentaires.
Dans cet esprit, la CNSA* doit intégrer le champ de l’assurance-maladie. Il faut
également une définition universelle des critères de dépendance, ainsi qu’une
nomenclature des actes hors soins, s’agissant notamment du maintien à domicile.
C’est une question d’égalité de droit, mais aussi une nécessité pour la
qualification et la classification des personnels concernés.
En matière de financement, nous avons plaidé pour une cotisation Sécurité
sociale et pour une augmentation de la CSG touchant les revenus non soumis à
cotisation (par exemple les revenus financiers).
Cela signifie en particulier que nous sommes opposés à ce que ce soient les
assurances privées, même sur la base d’un cahier des charges, qui investissent
la dépendance comme on investit un marché. Rappelons d’ailleurs que les frais de
gestion de la Sécurité sociale sont nettement inférieurs à ceux des assurances.
Nous aurons bien entendu l’occasion de parler de tout cela au congrès.
De la solidarité internationale à la solidarité nationale, c’est aussi cela
l’activité du syndicalisme libre et indépendant.
* Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.
INTERNATIONAL - EUROPE -
MERCREDI 26 JANVIER 2011
Tunisie: La CSI lance un
appel
pour que cessent les attaques contre l'UGTT
Dans six villes tunisiennes, des bureaux de l’UGTT ont été
attaqués. La CSI lance un appel pour que cessent immédiatement ces attaques
violentes contre l’UGTT.
«Ces attaques physiques et ce climat de menaces sont totalement inacceptables.
En ces jours plein d’espoir mais aussi d’incertitudes que traversent la Tunisie,
l’UGTT est une force de stabilité et de progrès incontournable pour l’avenir de
la société tunisienne», a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.
« Le mouvement syndical international réitère une fois encore son soutien à son
affiliée tunisienne l’UGTT, cheville ouvrière essentielle de soutien à la
révolte populaire qui a mis à bas la dictature tunisienne».
La CSI s’apprête à adresser un appel à l’OIT concernant ces pratiques violentes
totalement incompatibles avec les libertés syndicales.
Pénibilité
Lundi 24 janvier
POUR UNE VÉRITABLE
RECONNAISSANCE
DE LA PÉNIBILITÉ AU TRAVAIL
Les projets de décrets relatifs à
la prise en compte de la pénibilité confirment les craintes que la Confédération
Force Ouvrière avait émises dès que nous avions eu connaissance des intentions du
Gouvernement et du projet de loi dit de «réforme des retraites».
Ces projets sont inacceptables et en totale inadéquation avec la question
posée : comment compenser la pénibilité de certains travaux qui se traduit par
une dégradation de l’état de santé du salarié et une espérance de vie fortement
réduite ?
Ce que propose le Gouvernement, au-delà des restrictions d’accès au dispositif,
c’est le maintien du droit à la retraite à 60 ans pour les salariés usés par le
travail, rien de plus !
Force Ouvrière réaffirme que c’est une véritable prise en compte de la
pénibilité subie et sa réparation que les salariés attendent alors que le
Gouvernement répond par la « reconnaissance d’une incapacité» ; c’est
intolérable pour les salariés.
Si le traitement des dossiers de la première catégorie de salariés concernés
(taux = ou > à 20 % d’incapacité) semble relativement précis, que dire des
seconds (entre 10 et 20%) qui devront justifier devant une commission dite
pluridisciplinaire, avoir exercé une activité professionnelle qui les aura
exposés à un risque avéré, déclaré et reconnu, pendant une durée au moins égale
à 17 ans. De plus, les lésions consécutives à cette exposition devront relever
d’un domaine précis (14) et un arrêté ultérieur fixera la liste des
lésions reconnues!
Le Gouvernement multiplie les conditions, notamment en fixant à 17 ans la durée
d’exposition, mais pourquoi 17 ans, serait-ce que plus de 8 trimestres
d’exposition ne «valent» qu’un trimestre de retraite anticipée ? Ne serait-ce
pas aussi pour en limiter absolument l’accès pour en réduire le coût?
De plus, encore une fois, cette mesure certes insuffisante n’est pas financée et
le recours à une convention financière entre la CNAV et la CNAMTS (Commission AT/MP)
se traduira par un assèchement de cette branche. Les entreprises qui créent le
risque doivent supporter l’intégralité de la charge d’une véritable compensation
de la pénibilité. Mais aussi, si la neutralité financière pourrait être assurée
pour la CNAV, en revanche rien ne semble avoir été prévu pour compenser la
charge des régimes complémentaires ARRCO et AGIRC.
Pour la Confédération Force Ouvrière, ces projets de décrets sont inacceptables
car ils ne répondent en rien à la question essentielle de la reconnaissance et
de la compensation de la pénibilité au travail.
Cadres
21 janvier 2011
Surabondance d'emails:
attention à la noyage!
Qui n’a jamais
été découragé en ouvrant sa messagerie et en découvrant les 78
mails quotidiens dont au moins la moitié est accompagnée de la
mention « urgent» ? « Découragé » est un faible mot, « stressé »
conviendrait mieux !
A nos collègues
Cadres
Quatre bonnes raisons pour voter FO
Le syndicat FO ADP n'a pas approuvé le
nouveau statut des cadres qui remet en cause les garanties
collectives majeures, notamment pour le déroulement de carrière.
FO RENOUVELLE
SON SOUTIEN AUX TRAVAILLEURS TUNISIENS
Au nom de la cgt
FO, Jean Claude Mailly tient ce soir à renouveler son soutien
aux travailleurs tunisiens et aux syndicats de l’UGTT (Union
Générale Tunisienne des Travailleurs) qui se révoltent contre le
chômage, les inégalités et pour la démocratie et la liberté.
Jean Claude Mailly appelle la communauté internationale à la
plus grande vigilance afin d’appuyer le processus vers la
démocratie et d’éviter toute forme de répression alors que le
sang a déjà trop coulé.
Pour FO la transition vers la démocratie demande l’organisation
d’élections libres et qu’il soit répondu aux revendications
déposées par l’Ugtt en termes d’emploi et de droits sociaux.
Tunisie
13 janvier
Solidarité syndicale
avec le mouvement social Tunisien
FO, avec les
autres organisations syndicales françaises, apporte son soutien
dans un communiqué commun, aux travailleurs en Tunisie,
confrontés à la répression brutale et meurtrière.
Effectifs, emplois
Ou la direction s'arrêtera-t-elle?
FO alerte donc l’ensemble des agents ADP. Après
IMO, quel autre secteur ? Quelle autre activité ? Quelle autre
Direction ? Quelle autre UO?
Si la Direction se comporte ainsi dans un secteur qui fait du
profit. Comment va-t-elle se comporter dans les secteurs que la
Direction juge moins stratégique?
Cette question a d’autant plus de sens avec les
objectifs du CRE n°2 à savoir la suppression de 800 postes !
FO dénonce la
répression du mouvement de protestation en Tunisie et soutient
le mouvement syndical Tunisien
La CGT-Force
Ouvrière apporte son soutien au mouvement syndical Tunisien face
aux évènements qui se sont déroulés durant le mois de décembre
2010 et dénonce l’atteinte répétée aux droits et libertés
fondamentales par les autorités tunisiennes.
Trois ans après les événements de Gafsa, la région de Sidi
Bouzid, dans le centre de la Tunisie, est depuis le 17 décembre
en proie à une flambée de colère dont les causes, comme à Gafsa,
sont principalement le chômage et l’absence de développement.
La tentative de suicide d’un jeune diplômé vendeur ambulant qui
s’est immolé par le feu a été l’élément déclencheur d’une vague
de manifestations dans la région qui ont donné lieu à des
arrestations en masse.
Les affrontements les plus violents se sont produits à Manzil
Bouziane où un jeune manifestant a été tué par balle et ont
provoqué une dizaine de blessés.
Le 27 décembre, des centaines de syndicalistes de l'UGTT,
principalement de l'enseignement, des services se santé, de la
poste et des télécommunications se sont rassemblés devant le
siège de la centrale à Tunis. Les manifestants étaient cernés
par un important dispositif de sécurité dont des unités anti
émeutes.
La CGT-Force Ouvrière souligne les efforts du mouvement syndical
tunisien pour empêcher l'usage de la manière forte face à ces
mouvements de protestation spontanés.
La CGT-Force Ouvrière soutient la revendication de l’UGTT pour
l’ouverture d’une négociation pour un développement durable
créateur d’emplois de qualité et géographiquement équilibré.
La CGT-Force Ouvrière dénonce la répression brutale et appelle
le gouvernement Tunisien à respecter et garantir les libertés
individuelles et collectives dont celle de manifester
pacifiquement, demande la libération de toutes les personnes
arrêtées durant cet épisode mais également durant les émeutes de
Gafsa en 2008 ainsi que l’amnistie et la réintégration dans leur
emploi des ex-prisonniers du bassin minier de Gafsa et de tous
les condamnés.
35H
7 janvier
SURENCHÈRE SUR
LES 35H, UNE PROVOCATION INUTILE…
Quelle pertinence à
parler aujourd’hui de remise en cause des 35 heures ?
En effet, les 35h ont déjà été démantelées notamment par le
biais de la loi du 20 août 2008 procédant à la libéralisation du
recours aux heures supplémentaires et de la loi TEPA ayant
conduit les entreprises à bénéficier, dans le cadre des heures
supplémentaires, d’allègements de charges sociales évaluées à
4,4 milliards d’euros/an.
Supprimer le verrou des 35h comme durée légale du travail, c’est
simplement supprimer les majorations de salaires des heures
supplémentaires et ainsi diminuer les salaires.
Cette tentative de transférer sur les salariés des exonérations
de charges, dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, n’est
pas acceptable pour Force Ouvrière.
Si la réalisation d’économies est un objectif affiché, celle-ci
n’est pas à faire sur le dos des salariés.
Cette tendance systématique suffit !
Rappelons que les salariés ont payé le passage aux 35 heures par
le blocage de leurs salaires, l’annualisation et la flexibilité
de leur temps de travail.
Ils ont ensuite subi l’instauration d’une journée de solidarité,
l’augmentation de leur temps de travail s’accompagnant en
parallèle d’une baisse des compensions versées au titre des
heures supplémentaires ou encore l’ouverture du travail du
dimanche sans contrepartie pour certains salariés.
Dans les faits, les salariés à temps plein travaillent plus de
39h / semaine en moyenne, soit 1680 heures par an (INSEE,
rapport de juillet 2009).
Pour Force Ouvrière, l’offensive actuelle à l’encontre des 35h
et la surenchère à laquelle elle donne lieu relèvent davantage
d’un affichage politique que d’une nécessité pour les salariés
comme pour les entreprises.
Communiqué de presse
Lynchage médiatique
d'ADP:
Cela suffit!!!
Les centaines d'agents qui se sont "défoncés" pour faire face à
une météo de plus en plus redoutable, travaillant jusqu'à 60 heures par semaine,
déneigeant les milliers d'hectares des pistes et tarmac, les routes
d'accès, dans un temps records; d'autres renseignant des passagers stressés et
épuisés, distribuant des couvertures, boisons et cadeaux de Noël pour les
enfants, ont de quoi être en colère de ce lynchage médiatique.
Nous continuerons donc à marteler nos revendications exigeant
l’abrogation de cette loi et une réforme portant sur les moyens de
financer les retraites, comme nous l’avons proposé dès la fin 2009.
Si rien n’est définitivement acquis, rien n’est définitivement perdu.
Tout dépend de notre détermination collective.
« A travail égal, salaire égal
». Cette vieille revendication est toujours d’actualité. Ce
n’est malheureusement pas une surprise dans la mesure où la
valeur républicaine d’égalité est régulièrement remise en cause.
Au plan social, l’objectif d’égalité est
transversal : de l’accès à l’emploi aux retraites en passant par les
conditions de travail, la carrière, les salaires ou l’accès à la
formation professionnelle.
C’est aussi l’inégalité entre les
salariés des grandes entreprises et ceux des TPE.
L’égalité entre les femmes et les hommes
est un des aspects essentiels de cette lutte pour l’égalité. Cela passe
aussi dans notre organisation par un nombre croissant de camarades
femmes aux postes de responsabilité à tous les niveaux.
Suite à la délégation que vous avez reçue ce jour composée
d'agents de la permanence et de l'atelier balisage et
accompagnée par le syndicat FO ADP, nous tenons au travers du
présent courrier prendre acte de notre discussion
Sur l'évolution des
missions de l'activité service aire aux avions
Suite aux réunions du 17 novembre et du 3 décembre 2010, portant
sur les nouvelles missions de l'activité "Services aux avions",
FO souhaitait par ce communiqué exprimer sa position.
Lettre FO Cadres n°141
Chartes éthiques et
alertes professionnelles:
Droits et libertés en danger Télécharger le document [Pdf]
Elections DP CE
15 décembre 2010
Elections des Représentants du Personnel
M-1
Les élections des représentants du personnel
au Comité d'Entreprise et délégués du personnel auront lieu du
mercredi 19 janvier 9H au mercredi 26 janvier 14H par vote
électronique ou le jeudi 27 janvier de 8H30 à 17H par vote
physique dans les bureaux de vote prévus à cet effet.
Dans le cadre de la mise en place de
"conciergerie " sur certains terminaux, nous avons appris que
les accueils personnalisés des passagers ne seraient pas
effectués par du personnel d'ADP.
Passage en maîtrise des agents commerciaux:
90% de réussite
Tels sont les chiffres des dernières
"promotions 2010", suite à l'abandon de " l'assesment " au
profit d'une validation de l'expérience professionnelle (VEP)
acquise par une évaluation "in situ" des agents.
POURQUOI
UN SIMPLE ÉPISODE NEIGEUX VIRE-T-IL À LA DÉBANDADE?
Pour FO, les explications
embarrassées du gouvernement sur la pagaille qui a
touché, mercredi, les franciliens en disent long sur
l’incurie de sa politique de démantèlement du
service public.
Pourquoi un petit épisode
neigeux a viré mercredi au cauchemar en Ile de
France pour des milliers d’usagers des routes et des
transports publics franciliens? Pour justifier le
chaos, le Premier ministre, a revêtu hier soir les
habits d’un piètre avocat général en désignant un
coupable: Météo France. Selon M. Fillon, «Météo
France n'avait pas prévu cet épisode neigeux, en
tout cas pas son intensité et donc il est
incontestable que les services chargés du
déneigement ont été pris au dépourvu». Il a reproché
aux prévisionnistes de ne pas avoir été assez précis
puisqu’ils avaient annoncé 5 cm de neige alors qu'il
est tombé 12cm à Paris et 20cm dans certains
endroits.
De quoi faire sortir de leurs gonds les syndicats.
«C’est scandaleux!», tempête le secrétaire général
de la fédération FO de l’Equipement et des
Transports, Jean Hédou, qui ne décolère pas contre
ce qu’il considère comme «une forfaiture à l’égard
des services publics des prévisions météorologiques
dans le but de faire oublier la politique de rigueur
du gouvernement. Et pour cause, Météo France avait
bien annoncé la veille les chutes de neige
abondantes qui allaient s’abattre le lendemain sur
le bassin parisien. En témoigne son bulletin de
vigilance «orange» diffusé mardi et prévoyant un
«épisode pluvio-neigeux avec un risque marqué de
pluies verglaçantes de l'est des Pays de Loire à
l'Ile-de-France et à la Champagne». Et dans lequel
il était précisé qu’en région parisienne «la couche
de neige atteindra jusqu’à 10 cm localement».
Certes, la recherche d’un bouc émissaire est bien
commode pour apaiser la colère des automobilistes
franciliens bloqués mercredi et une partie de la
journée de jeudi dans leurs véhicules par la neige
et le verglas. «Elle vise surtout à masquer pour le
gouvernement les méfaits de sa politique en matière
de services publics, y compris ceux de Météo France»
explique Jean Hédou, «Pourquoi alors avoir supprimé
les centres territoriaux de Météo France?
s’interroge-t-il ainsi.
Sur l'entretien et l'exploitation du réseau routier,
FO dénonce la réduction continue des crédits
budgétaires orchestrée dans le cadre de la RGPP et
qui ont entraîné la suppression de moyens humains
et matériels (abandon du déneigement préventif d’une
bonne partie de la voirie, baisse de la fréquence
des patrouilles de sécurité sur les routes…). Pour
le responsable syndical, «au moment où le Chef du
gouvernement s’amuse à désigner des coupables, Il
omet de mentionner ainsi que son budget 2011 prévoit
encore une baisse de 30% des crédits affectés à
l’entretien des voies pour faire face aux
intempéries». Sur la gestion chaotique de la
situation mercredi, FO met en cause aussi le
démantèlement des anciens services de l'Etat et le
placement de l’ensemble de la sécurité routière sous
la tutelle d’un ministère de l'Intérieur, dont la
prévention n’est pas sa tasse de thé, (contrairement
au ministère des transports qui en avait auparavant
la charge et l’expérience). «Envoyer des véhicules
blindés de la gendarmerie pour secourir les
naufragés de la route à quelques kilomètres de la
capitale n'auront pu ni stopper l'envahisseur
climatique, ni bouter la neige hors des
frontières!», ironise Jean Hédou.
La 2ème réunion de négociation sur les salaires a
eu lieu jeudi 18 novembre.
La
direction a proposé:
-une augmentation générale des salaires de +1.3%
- la reconduction de la mesure de l'accord salaire 2010 de
fin de grille (pour les agents étant sur le dernier échelon
de leur grille depuis au moins 38 mois et ayant 21%
d'ancienneté)
-une
revalorisation du CESU pour la partie habitat qui pourrait
passer de 50 à 100 euros pour la participation de
l'entreprise
-et la clause de revoyure habituelle
FO
De manière générale, le syndicat revendique au minimum en
salaire ce que les ménages ont perdu en pouvoir d'achat
(source INSEE).
Les estimations INSEE pour 2010 sont à environ 1.5%, au pire
1.6% ce qui signifie qu'il n'y aura pas de perte
significative de pouvoir d'achat au titre de 2010 puisque
l'accord salaire 2010 prévoyait au minimum +1.4% à +3.18%.
Les prévisions pour 2011 sont également d'environ 1.5% par
tous les prévisionnistes.
Nous avons donc indiqué à la direction que le minimum pour
FO pour 2011 était:
+1.6% d'augmentation générale
des salaires
+ une mesure bas salaire (soit
en somme fixe soit en pourcentage comme pour 2010)
Ou
une somme fixe (60 euros d'augmentation de tous les
Traitements de Base)
Par ailleurs nous avons indiqué ne pas être opposés à la
mesure sur les fins de grille tout en indiquant que nous
préfèrerions que cette problématique soit réglée
définitivement en favorisant l'accès aux grilles
supérieures, via notamment les filières de
professionnalisation et la formation professionnelle.
Retraites
15 novembre 2010
Réformes des retraite 2010
Les vidéos de
la manifestation du 4 novembre et du 20 octobre 2010 à Roissy-CDG
(les photos sont à la page "FOtos")
(attention, les liens ne fonctionnent que si
vous avez accès à Internet depuis votre poste de travail)
Tribunal d'Instance
7 novembre 2010
Le Tribunal d'Instance donne raison à FO ADP
Le tribunal d'Instance de Paris 14ème, saisi
par le syndicat FO ADP, a décidé d'annuler le procès verbal de
la réunion du "grand collège", portant sur la révocation d'un
membre du CHSCT à la demande de la CFE-CGC.
FO dénonce les mesures prises consistant à mettre en cause le
droit de grève ou de manifestation.
FO rappelle que toutes les dispositions existent pour assurer la
sécurité des personnes, y compris en cas de grève :
notifications ou maintien dans l’emploi, service minimum dans
les secteurs tels que hôpitaux, sécurité civile etc. et que les
syndicats avec les salariés prennent d’eux-mêmes toutes
précautions de ce point de vue.
Les mesures prises actuellement sont donc le plus souvent des
atteintes pures et simples au droit de grève, droit
constitutionnel et lié aux conventions internationales en
matière de liberté syndicale et de droit de la négociation
collective.
FO fait examiner sur le plan juridique les moyens de recours
contre ces dispositions.
FO rappelle dans le même temps que les services publics
essentiels sont avant mis en cause par les mesures de rigueur
(suppressions d’emplois liées à la RGPP notamment et
restrictions budgétaires) qui peuvent conduire à fragiliser la
sécurité des personnes et par les privatisations.
Conseil
d'Administration
23 septembre 2010
Lettre FO du CA
Le Conseil d’Administration a
validé le changement de statut du personnel ce 23 septembre.
Certes, « Ambition cadres » remettait en cause les principaux
acquis sociaux du statut du personnel, ancienneté, avancement,
SUFA, et, unicité de traitement, et mettait en place un salaire
annualisé au mérite. Grâce à l’action syndicale, et notamment
celle de FO, ce funeste projet a été retiré, et la DRH a reçu
l’ordre de revoir sa copie
En 2008, la direction imposait la liquidation
de l'escale sous le prétexte d'un déficit économique et de la
concurrence, résultat de l'application de la directive
européenne.
En 2010, sans directive européenne, la direction s'attaque à la
direction de l'Immobilier voulant supprimer 159 postes sur 307.
Le projet de réorganisation IMO prévoyait de
supprimer 160 postes sur 307 répartis sur 31 qualifications
statutaires qualifiées de "métiers sensibles" selon les
principes de la GPEC; de créer 65 postes dits "métiers
émergents". Soit au total la suppression de 95 postes, 30% de
l'effectif de la direction d'IMO, 40% de l’effectif des pôles
opérationnels IMOS et IMON.
Pendant l'année 2009, la direction d'ADP avait
proposé aux organisations syndicales quelques modifications
statutaires. Celle-ci devait se limiter à des mises à jour
juridiques pour se mettre en conformité avec le nouveau statut
d'ADP, c'est-à-dire la Société Anonyme.
Bataille
Sociale Informations (bulletin de l'Union Départementale FO75)
176 millions d'euros: c’est le cout du nouvel
avion présidentiel que vient de s’offrir l’Elysée, avec
fauteuils business, chambre, douche, système antimissile...
Le projet de
réorganisation IMO prévoyait de supprimer 160 postes sur 307
répartis sur 31 qualifications statutaires qualifiées de
"métiers sensibles" selon les principes de la GPEC; de créer 65
postes dits "métiers émergeants". Soit au total la suppression
de 95 postes, 30% de l'effectif de la direction d'IMO, 40% de
l’effectif des pôles opérationnels IMOS et IMON.
La dernière fois que nous nous
sommes adressés à l'ensemble des cadres, le 23 octobre 2009,
c'était pour annoncer le retrait officiel du projet "Ambition
cadres" par le PDG...
Le 11 mai dernier, alors que la direction
envisageait de faire voter les élus du Comité d'entreprise sur
le projet de réorganisation d'IMO, plus de 200 agents d'Orly et
de Roissy d'IMO et d'autres secteurs se sont rassemblés, devant
Raspail, marquant leur rejet de la politique de la direction
d'ADP voulant imposer des plans massifs de suppressions de
postes
Réorganisation de la direction de
l'IMMOBILIER
Tous en grève le 11 mai
Le syndicat FO ADP appelle l'ensemble du personnel d'ADP à venir le 11 mai,
jour de la consultation du Comité d'Entreprise sur le projet de réorganisation
de la direction de l'immobilier dès 9H devant le siège d'ADP
6 mai: Le communiqué FO..
Lire
7 mai: Le préavis de grève...Lire
3 mai: L'appel au rassemblement du 4 mai...Lire
Statut du
personnel
23 avril 2010
Courrier au PDG
Consultation des organisations syndicales
sur le projet de modification du statut du personnel
Notre courrier au PDG concernant le projet de modification du statut du
personnel dans le cadre du dossier sur l'évolution de la gestion de la
rémunération des cadres...Lire
(tous les documents relatifs au dossier cadres sont à la page
LE NUAGE ISLANDAIS VA-T-IL
ASSOMBRIR AUSSI LE CLIMAT SOCIAL?
FO craint que les entreprises du
secteur aérien ne profitent de l’occasion pour réduire leur masse salariale dans
les semaines à venir.
Après plusieurs jours de paralysie
due à l’irruption du volcan islandais, le trafic aérien reprend progressivement
depuis mardi en France. Et le gouvernement commence à évaluer le coût des
perturbations pour les compagnies aériennes et les voyagistes. «Les compagnies
chiffrent à 150 millions d'euros l'impact sur leur résultat», a estimé hier soir
le secrétaire d'Etat au Tourisme, Hervé Novelli à l’issue d’une réunion avec les
professionnels du secteur. Il a évoqué plusieurs pistes de réflexion concernant
les aides que le gouvernement pourrait apporter au secteur «pour soutenir les
trésoreries» comme l’étalement des charges sociales ou le droit l’indemnisation
du chômage partiel.
Sur ce dernier point, patronat et syndicats de Pôle emploi avaient pris les
devants lundi en négociant un accord destiné à ouvrir des droits à une
allocation temporaire pour les salariés d'entreprises victime de la paralysie
aérienne mais qui n’ont pas accès au dispositif de chômage partiel. Cette
allocation exceptionnelle sera versée par Pôle emploi sur le compte de
l'Assurance-chômage, «pour tous les jours chômés et dans la limite de 42 jours».
L’accord a reçu a priori l’approbation des syndicats, dont FO. Une fois signé
par les partenaires sociaux, il doit encore avoir l'agrément de l'Etat avant de
pouvoir s'appliquer. Son entrée en vigueur devrait alors clarifier les
situations pour les salariés employés dans les sociétés dont l’activité est liée
au trafic aérien (avitailleurs, duty shops, restauration, bagagistes…). «Le
week-end dernier, bon nombre d’entreprises ont incité leurs salariés à rester
chez eux en prenant sur leurs jours de récup’, de RTT ou de congés payés, avant
de les rappeler mardi en catastrophe lorsque les vols commençaient à reprendre»,
a ainsi observé Christelle Martin (FO Aéroports de Paris).
Reste que les professionnels du secteur réclament également des aides directes
pour couvrir l’ensemble des pertes qu’ils auraient subies. «Rien n'interdit à
l'Etat d'aider les compagnies dès lors que l'Union européenne l'autoriserait
mais, pour l'instant, on n'en est pas là», leur a répondu M. Novelli qui a
indiqué qu’il annoncerait ses différentes mesures lundi prochain. En attendant,
les syndicats craignent que lesdits professionnels ne se servent de cette crise
dans le secteur pour réduire leur masse salariale. «Aide ou pas aides
d’ailleurs, ils pourraient user du chantage à l’emploi pour supprimer des
postes, revoir à la baisse les primes et/ou ne pas augmenter les salaires tout
en maintenant les dividendes pour les actionnaires», s’inquiète Christelle
Martin. Si ça devait être le cas, c’est le climat social qui serait alors
détérioré par le nuage de cendre venu d’Islande.
Article de la Confédération du Travail-FORCE
OUVRIERE
Retraites
14 avril 2010
Lettre aux autres organisations syndicales
de JC MAILLY, secrétaire général de FO
Le Comité confédéral national de la CGT-Force
Ouvrière s’est récemment réuni. À la suite de cette réunion des instances de
Force Ouvrière, je m’adresse à toi, ainsi qu’aux autres secrétaires généraux et
présidents de confédérations syndicales, au nom du Bureau confédéral, par cette
lettre qui sera rendue publique. ...Lire
Balisage CDG
Avril 2010
Grève du balisage de CDGR
Après 6 jours de grève, le syndicat signe
un protocole d'accord de fin de grève
Le communiqué du syndicat...Lire
Le préavis de grève...Lire
Le constat d'échec de négociation...Lire
Le protocole d'accord de fin de grève...Lire
Le nouveau tableau de service, annexe au protocole...Lire
IMO
Mars 2010
Réorganisation de la direction de
l'IMMOBILIER
Toutes les infos
1er mars: Le communiqué FO..Lire
2 mars: La motion des agents d'IMON aux collègues d'Orly..Lire
3mars: La lettre FO aux autres syndicats..Lire
10 mars: Le préavis de grève...Lire
10 mars: Le communiqué FO de bilan des heures d'information..Lire
11 mars: Le tract FO..Lire
12 mars: La motion intersyndicale..Lire
19 mars: Le communiqué de soutien de notre fédération...Lire
26 mars: lettre du syndicat au directeur d'IMO...Lire
26 mars: L'appel aux heures d'information...Lire
Conseil
d'Administration
19 février 2010
Communiqué de Serge GENTILI,
administrateur représentant les salariés au CA, parrainé par la
Cgt-FO
COMPTES 2009 et CRE
Le Conseil d'Administration du groupe Aéroports de Paris a approuvé, hier, des
délibérations et documents relatifs à la clôture de l'exercice 2009, et du
projet de contrat de régulation économique (CRE). 2011-2015, rendu public ce
jour...Lire
Les
premiers sont les derniers!
FO ADP a été le premier syndicat à relier son système
informatique Orly/CDG par modem, dès 1999, puis à créer son
site internet, bien avant que les agents d'ADP découvrent
les délices "d'outlook" et de la mise en place de
l'intranet.
Bien entendu, dès que l'intranet a été mis en place, et que
l'accord NTIC l'a autorisé, FO ADP a dupliqué son site
internet dans l'intranet en 2005 pour permettre aux agents
n'ayant pas accès à internet de bénéficier de la même
information, (démocratie oblige!).
Conformément à l'accord, FO a revendiqué qu'un "infodif"
soit adressé à l'ensemble du personnel afin que l'existence
de cet outil dans l'intranet ne reste pas le privilège d'un
cercle "d'initiés".
La
réponse du DRH de l'époque a été de prétendre que cela
n'allait pas être possible, seul FO ayant un site et qu'il
nous faudrait attendre que tous les syndicats aient un
site.
Quand, de nombreux mois après , un bel infodif a annoncé la
naissance d'un autre site, nous avons revendiqué, de façon
reconventionnelle, la même publicité…toujours rien!!!
Le
cinquième site syndical vient de naître, 5 après celui de FO
et la DRH s'est empressé de faire un nouveau infodif.
Ainsi, le seul site qui n'a fait l'objet d'aucune
communication est celui de FO.
Faut-il attendre que tous les syndicats ayant signé
l'accord NTIC de l'époque aient leur site pour que celui de
FO ne soit plus secret, comme le prétendait l'ancien DRH?
Considérant que la Direction s'est suffisamment moquée de
nous, nous vous remercions par avance d'informer un maximum
de vos contacts qui apprécient, sans pour autant en partager
tous les points de vue, les informations que nous mettons
régulièrement en ligne sur ce site.
Au
nom de la liberté d'expression, et du droit à l'égalité de
traitement, nous vous remercions par avance de faire
connaître notre site.
Retraites
17 février 2010
Le vrai principe de précaution
FO lance la campagne du tamiLUTTE
contre la pandémie sociale
Pour les salaires, contre la pauvreté, pour l'emploi, pour les retraites, pour
les services publics...Lire
Retraites
17 février 2010
40 ans, c'est déjà trop
Le droit à la retraite est l'un des progrès qui ont favorisé l'augmentation de
l'espérance de vie moyenne: heureusement, les salariés ne sont plus obligés de
travailler jusqu'au bout...Lire
Travailleurs handicapés
17 février 2010
Travailleurs handicapés
Pourquoi
FO ne signe pas l'accord
1 blessé toutes les 10 secondes, 1 mutilé toutes les 2 minutes, un mort toutes
les 2H...ce sont les chiffres des accidents du travail en France. Ainsi, la
grande majorité des travailleurs handicapés en France le sont devenus suite à
des accidents du travail
Lire
Emploi
12 janvier 2010
Emploi
Tous aux heures d'infos les 25, 26, 28 et 29 janvier
Catégorie
Effectifs 2001
Effectifs 2008
Différence
%
Exécution simple
279
30
-249
-89,2%
Exécution principale
2308
1379
-929
-40,2%
Maitrise
3016
2882
-134
-4,4%
Haute Maitrise
1727
2031
304
+17,6%
Cadre A
649
758
109
+16,8%
Cadre B
216
354
138
+63,8%
Cadre IV
68
82
14
+20,5%
Directeur
10
25
15
+150%
Depuis l'ouverture du capital, la direction a supprimé plus de 600 postes
provoquant le sous effectif dans de nombreuses directions, Unités
Opérationnelles, et services...
Lire
Salaires
7 janvier 2010
Salaires 2010
FO signe l'accord
De manière générale, FO revendique au minimum en salaire ce que les ménages ont
perdu en pouvoir d'achat...
Lire
Accord séniors
15 décembre 2009
Accord Séniors
Pourquoi FO signe l'accord séniors?
FO a critiqué vivement ce projet d'accord,
faisant valoir qu'un accord ne pouvait en aucun cas être moins
favorable que le statut du personnel et les notes du manuel de
gestion qui en découlent, et plus grave, qu'il constituait une
discrimination contre les séniors.
Déclaration de FO sur l'accord sur le
maintien dans l'emploi des séniors
Le gouvernement, poursuivant et aggravant sa
politique de remise en cause du Droit à la retraite, avec le
passage à 40, puis 41 annuités s’est rendu compte que le taux de
chômeurs chez les salariés quinquagénaires était très élevé......Lire
notre communiqué
CDGA-équipes
techniques
4 novembre 2009
CDGA
Communiqué
Le syndicat FO ADP a fait le bilan avec les
agents de la négociation du préavis de grève, qui s’est tenue le
vendredi 28 octobre.
La déclaration de FO ADP aux réunions
d'avancements
Tous les ans, le « rituel » des avancements est
en marche. Un salarié sur trois, exécution ou maîtrise, et un
cadre sur deux, sont victimes – ou heureux chanceux – de ce
système...Lire
notre déclaration
CDGA-Paxbag
22 octobre 2009
CDGA:
Les équipes techniques se réunissent et listent leurs
revendications
Suite à une réunion avec des agents des équipes techniques de CDGA, le syndicat
FO ADP a enregistré les 1ere revendications pour les porter auprès de la
direction .. Lire
Formation
22 juillet 2009
Accords formations nationaux et ADP:
La position de la
CGT-FO
Les confédérations, unanimes, ont reconduit en 2009 les
principes fondamentaux de l'accord national interprofessionnel
"historique" de 2004 relatif à la formation tout au long de la
vie.
Les inFOs de CDG1 en
grève obtiennent après 4 jours de grève 28 agents
supplémentaires en renfort (dont l'affichage de 8 postes et
l'embauche de 2 travailleurs handicapés)
Le personnel des informations au public de CDG1 (agents
commerciaux, agents commerciaux principaux, chefs de groupe,
assistants relations extérieures) de CDG1 est en grève à 100% depuis le
3
juin, 06H00...
Le Comité d'Entreprise du 11 juin a été consulté sur la
disparition du métier AIA. FO bien entendu a voté contre le
dossier et pour le maintien du métier d'AIA au sein d'ADP.
La direction négocie un
accord de fin de grève après 4 jours de grève!!
.FO a signé le vendredi 5 juin un accord de fin de grève, après
4 jours de grève à 100% au PCR de CDGR.
Nous avons obtenu:
-La création de 5 postes en 2C1a
-Une gratification de 350 euros
La DRH doit de son côté d'ici septembre 2009 regarder le
positionnement de la grille des coordonnateurs et voir si une
revalorisation de la prime aéronautiques est envisageable.
.Le personnel du PC Aires Aéronautiques (coordonnateur
d'exploitation et Régulateur
Principal d'Exploitation) de CDG est en grève à 100% depuis le 2
juin, 00H00.
L'assemblée de
grévistes décide à l'unanimité la reconduction de la grève!!!
.Le personnel du PC Aires Aéronautiques (coordonnateur
d'exploitation et Régulateur
Principal d'Exploitation) de CDG est en grève à 100% depuis le 2
juin, 00H00.
Le PC Aires Aéronautiques de CDG a été ouvert le 15 octobre 2004
dans la perspective
du rattachement à la DGAC des activités de l'ancienne direction
des Opérations
Aériennes, et ce afin de garantir en temps réel la conformité
des aires aéronautiques
(garantissant la certification à tout instant de l'aéroport) et
de prendre en charge les
missions transférées par l'Etat (Service de la Navigation
Aérienne-Région Parisienne
SNA-RP) à ADP.
Contre la remise en
cause de leur tableau de service en 2X12 heures
FO apporte tout son soutien aux chefs ressources de CDG1 en
grève avec leurs collègues de la CTFE et les chefs de quarts des
PCI pour la défense de leurs tableaux de service en 2X12 heures
.
Grippe A H1N1
29 avril 2009
InFOs CHSCT
COMMUNIQUE DE FO ADP
L'organisation mondiale de la santé (OMS), a décidé hier de
qualifier au niveau 5, la grippe dite porcine, ce qui signifie
que le risque de pandémie devient réel.
Suite au front unanime des syndicats, sur proposition FO, le
Président Graff avait décidé de « laisser du temps au temps »,
et a donné l’ordre à la DRH de multiplier les réunions dites de
concertation. Concertation, car la Direction n’a pas choisi la
voie de la négociation avec les partenaires sociaux, mais celle
de la « consultation », qui lui permet d’agir par acte
unilatéral.
Suite au courrier adressé au PDG par l’ensemble des
syndicats, Monsieur Graff a reçu une délégation intersyndicale
le 16 novembre. Reconnaissant que la Direction avait été un peu
vite en besogne sur ce dossier, il a déclaré qu’elle se
laisserait un peu plus de temps, mais voulant une mise en œuvre
effective de la réforme du statut des cadres pour 2010.
Depuis des décennies, FO revendique l'accès à
la maitrise des agents commerciaux d'ADP. Malgré une grève de
deux semaines des infos et de l'escale sur appel notamment de
FO, il y a quelques années, la direction n'avait accepté que
d'accorder l'intégration de la prime de responsabilité
commerciale dans le traitement de base, de créer un échelon
supplémentaire sur la grille, et la titularisation des CDD à
114C.
Le Conseil d'Administration d'ADP a été
convoqué dimanche soir en réunion d'urgence hier soir, lundi 20
octobre, avec un seul point à l'ordre du jour: un projet
industriel liant ADP et le système aéroportuaire hollandais.
Grève des
agents d'intervention aérogare:
A bas le totalitarisme des barons et des
roitelets!
Alors que les réunions de préavis en
cas de dépôt de préavis de grève sont une obligation
légale dans les entreprises publiques, utilisées
souvent pour neutraliser les effets de la grève et
contraindre syndicats et personnels au préavis de 5
jours, les barons et roitelets de CDG se sont encore
illustrés par leur incompétence à gérer les conflits
sociaux et leur mépris à l'égard du personnel.
Quelle ambition pour les cadres?
La mort du statut du personnel
Après avoir mené une « réflexion » durant
plusieurs mois, aidée d’un consultant réputé, (Towers
Perrin), la Direction a décidé de consulter les
organisations syndicales sur le « statut des
cadres ». Quatre réunions sont programmées
courant octobre sous l’intitulé de « Projet de
modernisation de gestion et de rémunération des
cadres ».
La Direction a consulté un échantillon représentatif des cadres, environ 10%
et a organisé des « ateliers », qui, comme toujours, sont orientés en
fonction des desiderata en utilisant les méthodes participatives qui peuvent
être à la limite de la manipulation.
Le dossier sur l'évolution du métier d'agents
commerciaux a fait l'objet de nombreuses réunions de
concertations et le Comité d'Entreprise a été consulté à deux
reprises.
Grève de la sûreté
aéroportuaire à partir du vendredi 4 juillet 2008
Les revendications portent notamment sur les
revalorisations salariales, les conditions de reprise du
personnel lors de transferts de marchés ainsi que les conditions
de travail.
Les salariés livrés au bon
vouloir de l’employeur!
L’avant projet de loi sur le
temps de travail du gouvernement est une provocation
de plus pour les salariés… Le gouvernement
s’engouffre dans la brèche ouverte par la « position
commune » MEDEF-CGPME-CGT-CFDT sur la
représentativité pour s’attaquer aux 35 heures.
En censurant deux dispositions importantes de la loi sur la
démocratie sociale et le temps de travail, le
Conseil Constitutionnel fait un rappel à l’ordre en
matière de droit du travail
Pour Force Ouvrière, en sanctionnant l’absence de tout
encadrement législatif de la contrepartie obligatoire en
repos des heures supplémentaires accomplies au-delà du
contingent annuel, le Conseil Constitutionnel rappelle au
législateur son obligation de déterminer des garanties
minimales pour les salariés. C’est en quelque sorte le rôle
social de la République qui est ainsi rappelé.
FO s'adresse à l'ambassade de Chine en France
et au gouvernement français pour en appeler au respect des droits fondamentaux
de l'homme ai travail
A quelques jours de
l’ouverture des Jeux olympiques qui doivent
avoir lieu du 8 au 24 août à Pékin, la CGT-FO
s’est adressée à l’ambassade de Chine en France.
282 jours de travail par an, fin
des RTT, les cadres FO disent Non!!!
Le projet de loi portant réforme
du temps de travail, adopté en première lecture par
l'Assemblée nationale le 8 juillet et en cours de
discussion au Sénat, porte un sale coup aux intérêts
des cadres.
ÉDITORIAL DE JEAN-CLAUDE MAILLY
DATÉ DU MARDI 10 JUIN 2008
En guise d'éditorial
>
LETTRE OUVERTE À LAURENCE, BERNARD ET FRANÇOIS*
Je m’adresse, aujourd’hui, aux
signataires de la position dite commune sur la
représentativité syndicale.
Vous connaissez tous trois les raisons pour lesquelles Force
Ouvrière, non seulement n’est pas signataire mais est très
critique sur ce texte. Nous avions accepté de revoir les
règles de la représentativité mais avec des critères et une
logique différents. Je ne m’étendrai pas ici sur tous ces
points.
Je veux surtout vous alerter sur les conséquences de ce
texte au regard de ce que j’appelle le modèle républicain.
Ce dernier, jusqu’à ce jour, avec ses imperfections et
malgré des accrocs depuis plusieurs années, a permis
d’assurer un minimum d’égalité de droit et de solidarité
entre les salariés mais aussi, au plan économique, entre les
entreprises. Il a notamment conduit à ce que la France soit
le premier pays au monde quant au taux de couverture des
travailleurs par une convention collective (de l’ordre de
90%). Ce taux est largement dû au fait que la France est une
République indivisible, laïque, démocratique et sociale
(art. 1 de la Constitution). Sa devise «liberté, égalité,
fraternité» se décline logiquement dans notre modèle social:
* Liberté à travers la possibilité pour les salariés de
bénéficier des droits collectifs, même s’ils ne sont pas
syndiqués, grâce à la généralisation des accords signés
entre interlocuteurs sociaux.
* Égalité à travers l’application au plus grand nombre
possible de salariés des dispositions des différentes
réglementations (Code du travail, conventions collectives,
accords interprofessionnels, accords de branche) quelle que
soit la taille de leur entreprise, leur secteur
professionnel ou géographique. Égalité aussi quand il s’agit
de vérifier qu’un accord est conforme à ce principe
d’égalité et qu’il faut l’étendre à tous.
* Fraternité à travers le bénéfice des dispositifs de
protection sociale solidaires et égalitaires: Sécurité
sociale, assurance-chômage, etc.
Or, en mettant en avant la logique d’accords majoritaires,
vous enfoncez un coin dans ce principe. La ratification
«majoritaire» d’un accord conduit, de fait, à accepter son
caractère dérogatoire.
De ce point de vue, un premier exemple concret est celui de
la durée du travail. Accepter dans la position dite commune
de déroger dans l’entreprise, par accord majoritaire, au
contingent d’heures supplémentaires montre bien l’objet de
tels accords: la dérogation.
Qui plus est, vous avez ouvert une brèche dans laquelle
s’est engouffré le gouvernement, qui en profite pour vouloir
déréglementer la durée du travail et supprimer dans les
faits les 35 heures.
Bien entendu, il va de soi que nous sommes en total
désaccord avec cette volonté gouvernementale et nous
continuons à considérer –je pense plus particulièrement à
Bernard et à François– que le retrait de signature
empêcherait le gouvernement de se prévaloir d’un véhicule
prenant appui sur la position commune. Le gouvernement
pourrait aussi renoncer à toute disposition nouvelle en
matière de durée du travail, mais aussi ne pas tenir compte
du contenu de la position commune.
D’une manière générale, privilégier les accords au niveau de
l’entreprise au détriment des textes législatifs ou
conventionnels nationaux conduit à accentuer les disparités
entre les salariés selon leur entreprise. Et que dire des
petites entreprises où, dans les faits, la liberté syndicale
est théorique et où les salariés se retrouvent seuls face à
l’employeur?
Le deuxième point de désaccord touche aux liens entre loi et
contrat.
Quand un accord national est signé et qu’il nécessite des
modifications législatives, il appartient aux élus du peuple
(Assemblée nationale et Sénat) et à eux seuls de voter les
lois.
Autant il est du rôle des signataires de demander aux
pouvoirs publics (gouvernement et Parlement) de bien vouloir
respecter l’accord signé et son équilibre, autant il serait
dangereux pour la démocratie de se substituer aux
parlementaires.
Lorsqu’elle a suivi étroitement la transposition de l’accord
du 11 janvier sur le marché du travail, Force Ouvrière a
fait valoir ses positions mais sans exiger des élus de la
nation qu’ils se soumettent à l’accord. Si l’équilibre de
l’accord n’avait pas été respecté, il était alors de notre
responsabilité de le dire et, si nécessaire, d’annoncer le
retrait de notre signature.
Je veux bien admettre que la sensibilité particulière de
Force Ouvrière sur notre conception de l’indépendance et de
la liberté syndicales nous rend très sourcilleux sur ces
questions, mais au-delà, il y va selon nous d’une conception
de la démocratie et de la république sociale.
Si le seul rôle des élus de la nation est d’entériner les
accords sans pouvoir les amender, alors ce sont les
signataires des accords qui deviennent, de fait,
législateurs. D’où notamment (et je m’adresse ici plus
particulièrement à Laurence et François) notre refus
catégorique de modifier la Constitution de la République
pour donner un tel rôle aux interlocuteurs sociaux. Il
serait d’ailleurs intéressant de savoir jusqu’où il faudrait
aller dans une telle réécriture. Je rappelle que l’article
27 de la Constitution dispose que «tout mandat impératif est
nul».
J’ajoute que dans le cas de la position dite commune dont
vous avez demandé qu’elle soit très rapidement transcrite,
il ne s’agit même pas d’un accord en bonne et due forme
mais, comme le nom l’indique, d’une «position», ce qui,
juridiquement, n’est pas la même chose.
Enfin, je terminerai en m’adressant à Bernard et François.
Vous savez comme moi que les sujets de mécontentement sont,
aujourd’hui, nombreux chez les salariés: pouvoir d’achat des
salaires, absence de prime transport, retraites, durée
légale du travail, avenir du service public républicain,
dégradation des conditions de travail, précarité de
l’emploi, etc.
Certes nous n’avons pas tous, sur l’ensemble de ces sujets,
les mêmes analyses et positions. Nous le voyons, par
exemple, sur les retraites, où Force Ouvrière ne veut pas
que les salariés soient, demain, conduits à cotiser 41
années pour avoir droit à une retraite à taux plein.
Mais l’efficacité suppose aussi de dire clairement les
choses et d’agir avec détermination. C’est aussi pourquoi,
sur les retraites, nous avons proposé une journée de grève
interprofessionnelle. Cette proposition reste ouverte.
Fondamentalement, il y a un risque grave de dérive du modèle
républicain vers le modèle anglo-saxon. Une telle transition
ne se ferait pas sans risques et sans conséquences. Face à
de tels enjeux, qui dépassent les strictes questions
d’appareil, un large débat est nécessaire. On ne joue pas
avec la République en catimini.
Cordialement.
Jean-Claude Mailly,
Secrétaire général de Force Ouvrière
* Laurence Parisot, Bernard Thibault et François Chérèque.
A
en croire le directeur de la sûreté, la
société anonyme ADP ne se sentirait plus responsable de la
sécurité des biens et des personnes...depuis qu'elle est société
anonyme! Lire le tract
La GPEC, les accords de méthode, les PSE, le
PASE, tout ceci est bien compliqué pour les "non initiés" et
Force Ouvrière est conscient que bon nombre d'agents ADP ne sont
pas suffisamment éclairé sur un dossier fondamental: la garantie
et la sécurité de l'emploi.
>
POURQUOI FO NE SIGNE PAS LA
«POSITION COMMUNE SUR LA
REPRÉSENTATIVITÉ»
Si
FO était d’accord pour
actualiser et réviser de manière
régulière la représentativité
des syndicats pour tenir compte
de l’évolution de leur
influence, ce n’était pas pour
échanger de nouvelles règles du
jeu contre un recul des droits
des salariés, des droits
syndicaux et de la démocratie.
Manifestation du 22 mai
7 mai
SECTEUR CONVENTIONS
COLLECTIVES -
22 AVRIL 2008
LA COÏNCIDENCE DU 1ER MAI ET
DU JEUDI DE L'ASCENSION
Cette année, deux jours fériés, le 1er
mai et le jeudi de l’Ascension, tombent le même jour! La
question légitime pour chacun consiste alors à se demander
si ce hasard du calendrier conduit ou non à la perte pure et
simple d’un jour de repos.
Suite aux nombreuses demandes sur ce
sujet, notre confédération a répertorié, dans le tableau
synthétique ci-joint, les différentes hypothèses
susceptibles de se présenter dans la pratique et les
réponses juridiques correspondantes.
Cliquez sur le tableau ci-dessous
Retraite
8 avril 2008 Nos tracts
sur les retraites
Contre le racisme, la xénophobie
et les discrimination
Le 21 mars, journée internationale contre le
racisme, doit, selon la cgt FORCE OUVRIERE, exprimer une
détermination de tous les jours à lutter contre toute forme ou
expression de racisme, d’antisémitisme, de xénophobie et de
discrimination.
Retraite anticipée des
travailleurs victimes de l'amiante
FORCE OUVRIERE, pionnière dans la
mobilisation sur ce drame de la santé publique, participe
activement aux propositions formulées par le groupe de travail
chargé d’améliorer le dispositif permettant aux travailleurs
victimes de l’amiante de cesser leur activité dès 50 ans.
Depuis plusieurs mois, le groupe
ADP a engagé des négociations sur la gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences, (GPEC) Lire le tract
HANDICAP : VIIIE
JOURNÉE NATIONALE FO
Force Ouvrière annonce l’organisation de sa
VIIIe journée nationale pour l’insertion des personnes
handicapées qui se tiendra le 19 février prochain au
Cirque d’Hiver à Paris.
Pour la deuxième année consécutive, Force Ouvrière souhaite
faire de cette journée sans précédent, de part son ampleur (1000
participants), l’expression de sa mobilisation au profit des
salariés et demandeurs d’emploi handicapés.
La première table ronde intitulée « Sport, travail et handicap »
sera l’occasion pour des sportifs handicapés physiques ou
mentaux de haut niveau d’expliquer dans quelle mesure le sport
les aide à surmonter leur handicap et leur permet de mieux
appréhender les difficultés liées à l’insertion professionnelle.
L’après-midi commencera quant à elle par une seconde table ronde
intitulée « Jeunes, actifs et retraités : demain quelles
solidarités » qui permettra notamment de faire un état des lieux
des maisons départementales des personnes handicapées et de
débattre de la prise en charge de la perte d’autonomie au sein
d’une cinquième branche…
Elle se poursuivra par un débat entre Frédéric Van Roeckegem,
Directeur Général de la CNAMTS et Jean-Claude Mailly, secrétaire
général de la Confédération FO sur l’actualité de la protection
sociale.
Enfin, la journée se conclura par un discours de politique
générale de Jean-Claude Mailly.
Pouvoir d’achat -ADP 6 février 2008
Pouvoir
d'achat en baisse...Augmentons les salaires!
Côté discours,
les engagements électoraux prédisait une augmentation du pouvoir
d'achat. A part les cadeaux fiscaux pour les catégories aisées
et les entreprises, le contrecoup de la crise économique, a fait
grimper l'inflation en flèche alors que la croissance est revue
à la baisse.
3 janvier
La direction a reçu le syndicat FO accompagné de deux experts des
groupes de travail "agents parcs" et "agents parcs et accès" afin de nous
présenter les grandes lignes du projet de réorganisation de l'activité des Parcs
et Accès...Lire le tract
30 décembre
Merci aux agents des parcs de pouvoir donner espoir aux autres secteurs de
l'entreprise en démontrant que seul les combats qui ne sont pas menés sont
perdus d'avance, et que l'unité dans la mobilisation peut toujours faire reculer
la direction.
Meilleurs vœux pour l'année 2008, et surtout,
restons Libres, Indépendants et Déterminés ....Lire le tract
29 décembre
A 21H30 samedi, suite à la réouverture des négociations entre la direction, le
syndicat FO et les agents grévistes, un constat de fin de grève a pu être signé ....Lire le constat de fin de grève
29 décembre
Suite à l'Assemblée de grévistes, la direction d'ORYP a remis à FO un courrier
accusant les grévistes de commettre des actions illicites portant directement
atteinte aux intérêts d'ADP. A 16H30, les grévistes seront expulsés de leur
salle de repli ....Lire la note
22 décembre
Les personnels des accès et parkings disent aujourd'hui: assez de mépris, assez
des réorganisations et de remises en cause des conditions de travail....Lire
22 décembre
Le personnel en exécution d'ORYP était en grève vendredi et samedi
dernier. Sur leur demande FO a déposé un nouveau préavis pour le vendredi 28....Lire
Contrat Nouvel Embauche: La cgt FO se félicite de la
décision de l'Organisation Internationale du Travail (OIT)
novembre
FO se félicite de la décision du Conseil
d'Administration de l'OIT qui a adopté hier soir le rapport du Comité concluant
à la non-conformité du CNE avec la convention 158 sur le licenciement à la suite
de la plainte que nous avons déposé en août 2005...Lire
Stagiaires: FO se félicite d'un premier pas mais du chemin
reste à parcourir
23 novembre
Une gratification obligatoire minimale à
hauteur de 30% du SMIC est à présent envisagée...Lire
Avec FO refusez la casse de la Sécurité sociale
22 novembre
Le déficit de l'assurance-maladie
n'est pas une fatalité...Lire
Il nous faut poursuivre!
21 novembre
Communiqué de l'Union
Départementale FO de Paris, suite à la manifestation du 20 à Paris...Lire
Stagiaires: "tout travail mérite salaire"
16 novembre
Communiqué de presse de FO-Cadres,
CFE-CGC, UNEF, Cé, génération précaire et UGICT-CGT...Lire
Tous ensemble pour faire reculer le gouvernement?
13 novembre
Les cheminots, les agents de la
RATP, comme ceux de EDF-GDF, sont déterminés à se battre pour défendre un acquis
important...Lire
Hommage à Béatrice de BOUSSAC
Chers camarades,
chers amis,
Notre
camarade et amie Béatrice de Boussac nous a quitté dans la
nuit du 19 au 20 novembre.
C’était une femme
exceptionnelle, d’une grande classe, d’une immense
générosité.
Aristocrate, mais
rebelle, elle avait adhéré à FO quasiment dès sa création.
Son charisme et
son altruisme avaient fait d’elle une excellente déléguée du
personnel, défendant bec et ongles ses collègues des infos,
puis avait occupé différents mandats, pour finir responsable
de la section FO d’Orly.
Malheureusement,
Béa n’aura pas pu jouir longtemps d’une retraite bien
méritée, nous ayant quitté bien trop tôt.
Serge Gentili
Sa voisine a écrit un article afin de lui rendre un dernier
hommage
Lire l'article
Communiqué Escale: Tribunal de Grande Instance
24 octobre
Le juge des référés a décidé de
débouter la CGT et FO de leurs demandes, vraisemblablement parce que le juge des
référés est le « juge de l’évidence et de l’urgence »...Lire
Travailler plus, pour gagner moins
24 octobre
Le nouveau cadre légal est censé être "travailler plus, pour gagner plus",
puisque depuis le 1er octobre les heures supplémentaires, au-delà de 35 heures
peuvent être totalement exonérées...Lire
Tract intersyndical FO et CGT: Marquons un coup d'arrêt à
la politique antisociale du gouvernement
12 octobre
Les syndicats SPE et SICTAM/CGT d'ADP, FO ADP, CGT Alyzia Sureté, les
sections syndicales FO et CGT du CE d'ADP, CGT d'Alyzia Handling, FO Activités
Complémentaires du Transport Aérien, CGT Air France Escale Ouest appelle...Lire
FO Cheminots: la vérité sur le régime spécial de retraite
SNCF
12 octobre
La Fédération FO des cheminots rappelle la réalité du régime des cheminots. Les
agents du cadre permanent de la SNCF ne sont nullement les prétendus
"privilégiés" stigmatisés par certains médias et politiciens...Lire
Grève du 18 octobre: le préavis de FO ADP
10 octobre
Préavis déposé le 18/10/07 de 0H00 à minuit, reconductible...Lire
La bataille des régimes spéciaux de retraite
Le gouvernement vise les 41 annuités pour tous
8 octobre
Retraites, pouvoir d'achat, sécurité sociale, conférences sociales,
négociations...Arrêt sur image! Dans une situation économique et sociale
inédite, où les pouvoirs publics se lancent dans des initiatives qui font penser
à une guerre de mouvement, FO a décidé d'apporter son propre éclairage. Un
document d'analyse et un appel national à faire jouer le rapport des forces pour
satisfaire les revendications des salariés...Lire
GPEC-lettre à la DRH
17 septembre
A l'issu de la première réunion de négociation de mise en place d'un
accord GPEC, vous nous avez demandé de vous faire parvenir nos revendications...Lire
Plan social escale: exigeons le maintien du statut,
l'arrêt de l'hémorragie des emplois!
7 septembre
La direction d'ADP a réuni les syndicats le 5 septembre pour leur
présenter le dossier de "plan de sauvegarde de l'emploi", (anciennement plan
social)...Lire
Les 4 contre ADP: droit de réponse
31 août 2007
Pour des raisons surprenantes, une organisation se cachant derrière quatre
salariés de INA, licenciés puis réintégrés par décision de justice se livre à
des attaques...Lire
Transports aérien et maritime, la FEETS FO condamne le projet de loi sur le
service minimum
25 juillet 2007
En adoptant, hier en urgence, le projet de loi sur le service minimum... Lire
Travail le Dimanche, Salaires et Heures supplémentaires, Droit de grève
Un train peut en cacher un autre!
25 juillet 2007
"Je veux profiter de mes dimanches sans travailler, mais je suis d'accord pour
que les commerces soient ouverts le dimanche!"... Lire
Assermentation: La direction estime ne plus avoir besoin d'agents assermentés
20 juillet 2007
Au 1er janvier, la direction supprime la prime de technicité: 500 agents
concernés!... Lire
Tract intersyndical FO et CGT Escale
ADP: accord de liquidation de l'escale, pourquoi nous y sommes opposés!
19 juillet 2007
Lors du Comité d'Entreprise du 11 juillet, les élus se sont prononcés à la
majorité absolue contre le projet de liquidation de l'escale ... Lire
5 juillet 2007
Vous avez adressé aux membres du CE un projet d'accord intitulé "accord relatif
à la gestion de l'emploi dans le périmètre escale ADP... Lire
22 juin 2007
Elle s'appelle G.UNBONBOULOT, elle travaille dans le service de l'escale à orly (ESCO)
depuis 10 ans avec les avantages et les contraintes du statut d'ADP.... Lire imprimer
7 juin 2007
Pendant 10 ans, la direction a affirmé au moment de chaque plan social (1997,
2000, 2002, 2003), que cela permettrait de faire face à la concurrence,
d'équilibrer les comptes et de maintenir l'activité escale .... Lire
Convention Cadres : Cadres et agents d'encadrement, halte aux pressions...
7 juin 2007
Le syndicat FO ADP a pour vocation de regrouper sans distinction toutes les
catégories du personnel, estimant qu'il ne faut pas dresser une catégorie de
personnel contre une autre.... Lire
Escale ADP : communiqué de presse
25 avril 2007
Le30syndicats CFDT, CGT et FO d'aéroports de Paris appellent les salariés à
manifester leur mécontentement le jour de l'assemblée générale des actionnaires
de la société aéroportuaire, ce 29 mai.... Lire
Escale ADP : tract intersyndical FO, CGT, CFDT d'appel à la mobilisation de tous
les agents d'ADP, le 29 mai
23 avril 2007
Le 29 mai se tiendra à 15H l'assemblée des actionnaires au palais des congrès .... Lire
Escale ADP : Tout pour le capital...Rien pour le social!
23 avril 2007
Le 29 mai, les actionnaires d'Aéroports de Paris, et notamment son principal,
l'Etat, qui détient les 2/3 des actions, vont se frotter les mains...et se
goinfrer plus de 90 millions d'euros .... Lire
Escale ADP: Préavis de grève pour le 29 mai
23 avril 2007
Le préavis de grève du syndicat pour le 29 mai à partir de 0H et pour toutes les
prises de service suivantes pour une durée indéterminée .... Lire
Côté face...Autosatisfacit de la direction sur le bilan 2007
Côté pile...les agents sacrifiés
26 avril 2007
Aéroports de Paris, en la personne de son PDG, et son Directeur Général Délégué,
"mandataires sociaux", s'est félicité des excellents résultats de l'entreprise
auprès des analystes financiers .... Lire
1er mai: FO inscrit le 1er mai au cœur de la campagne sociale
25 avril 2007
Pouvoir d'achat en berne, CAC40 en hausse, c'est ça le malaise social!.... Lire
6 avril 2007
FO appelle l'ensemble du personnel à la grève le 13
avril, FO a déposé a partir de 0H et pour toutes les prises de services
suivantes, pour une durée indéterminée.... Lire
28 février 2007
L'intersyndicale FO, SPE et SICTAM/CGT, CFDT a décidé d'appeler l'ensemble du
personnel d'ADP à la grève le 8 mars. Le préavis de grève de FO... Lire
20 février 2007
1992, le "comité des sages" de l'aviation civile décide de libéraliser les
services d'assistance en escale et de faire pression sur les aéroports pour
faire baisser globalement les coûts... Lire
Tract direction d'Orly- réorganisation des aérogares
14 novembre 2006
Le Comité d'Entreprise d'ADP sera consulté le 23 novembre sur le licenciement
économique d'agents suite à la mise en place d'une réorganisation...
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20 septembre 2006
Depuis plusieurs années, les missions des agents "infos" ont été soit
transférées à la sous-traitance, soit purement abandonnées...
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26 juillet 2006
Voici le résultat du groupe de travail FO sur l'évolution du métier d'agent co
et le fonctionnement des aérogares. Les consultants de FO sont-ils meilleurs que
ceux de la direction? A vous de juger...
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26 juillet 2006
En 1999, la France, et ses fidèles serviteurs, le sinistre des transports, Gayssot, la DGAC; ADP, mettaient en
œuvre avec zèle l'ouverture à la concurrence de l'assistance en escale...
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12 juillet 2006
Le syndicat FO ADP a été outré par l'intervention de M. GRAFF lors de
l'inauguration de l'antenne de l'office de tourisme de Paris à CDG2 ...
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15 juin 2006
Le syndicat FO ADP est bien loin de partager l'enthousiasme du Président qui se félicite de l'opération de privatisation partielle d'ADP...
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25 avril 2006
Le syndicat FO ACTA qui regroupe toutes les sections FO du nettoyage, de la
manutention, des sociétés d'assistance en escale, s'indigne des conclusions
hâtives, des polémiques...
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23 mars 2006
Force Ouvrière appelle le personnel d'ADP a participer
massivement à la manifestation du 28 mars pour obtenir le retrait des CPE et CNE et
s'il le faut l'imposer par la grève générale illimitée...
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Dernière modification :
28 août 2012