Egalité professionnelle
LE 29.05.2012
Attitudes
et comportements des entreprises
Les entreprises se sont-elles réellement approprié la loi pour agir en
faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes
et les hommes ? Quels sont les freins et les
leviers ? Pour le savoir, l’Apec a mené une vaste
enquête en février 2012.
L’égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes est un enjeu sociétal et RH…
L’égalité professionnelle est reconnue comme un enjeu RH d’importance par
les trois quart des entreprises, et en première
approche, la loi est accueillie avec beaucoup de
bienveillance, voire d’enthousiasme. Mais cette
adhésion massive masque des disparités : les
entreprises de plus de 1000 salariés sont celles
dans lesquelles les femmes sont majoritaires, et
celles du secteur des services semblent les plus
avancées par rapport à l’égalité professionnelle.
Logiquement, l’adhésion à la loi est quasi inconditionnelle pour les plus
grandes entreprises (99%) et celles à majorité
féminine (92% contre 89% pour l’ensemble). Aussi,
69% des entreprises sont d’accord avec le fait que
la mixité des emplois est toujours possible et qu’il
s’agit d’une question de volonté.
… mais, pas en tête des priorités RH des entreprises
Lire la suite
Lire l'étude de l'APEC
Emploi
LE 15.05.2012
L’emploi cadre dans
l’Informatique et les
Télécommunications
Un
secteur porteur en terme de
recrutements
En 2012, jusqu’à 31 000
cadres seraient recrutés
dans le secteur des
Activités informatiques et
Télécommunications, soit un
niveau comparable à celui de
2011. Comme l’an passé, 8
recrutements sur 10
concerneraient des cadres
informaticiens
majoritairement dans les
Activités informatiques. Par
ailleurs, au global, une
entreprise sur trois
envisagent une augmentation
de leurs effectifs salariés.
Les Activités informatiques
et Télécommunications
resteraient toutefois le
premier secteur en termes de
volume de recrutements de
cadres, devant l’Ingénierie
R & D et le Conseil et
gestion des entreprises. Les
entreprises informatiques
interrogées par l’APEC en
mars 2012 confirment la
stabilisation du marché. 91
% des entreprises
interrogées ont recruté au
moins un cadre au premier
trimestre 2012, en légère
hausse d’un point par
rapport au premier trimestre
2011. Sur le site de l’Apec,
les offres d’emploi
concernant les Activités
informatiques et des
Télécommunications sont en
progression de 13 % par
rapport au premier trimestre
2011.
92 % des postes de cadres
sont liés à un recrutement
externe, et seulement 8 %
suite à une promotion
interne. Cette situation
s’explique avant tout par
l’importance du taux
d’encadrement dans le
secteur des Activités
informatiques et
Télécommunications. Les
sorties de cadres (départs à
la retraite, démissions et
licenciements) représentent
30 280 départs en 2011. Ces
sorties sont principalement
le fait d’un turn-over
important, surtout de jeunes
cadres qui sont très mobiles
sur le marché du travail.
Par ailleurs, un recrutement
sur quatre concerne un jeune
diplômé, et trois sur dix un
jeune cadre ayant moins de
cinq ans d’expérience.
Emploi
LE 25.04.2012
Apec
L’emploi cadre enregistre
une baisse pour le second
trimestre 2012
Pour la première fois depuis
trois ans, les intentions
d’embauche des entreprises
sont en baisse au second
trimestre. Selon le
baromètre trimestriel de l’Apec,
on observe une certaine
prudence, suite aux effets
de la récession économique.
Déjà au trimestre précédent,
les entreprises ont été
moins nombreuses à embaucher
au moins un cadre qu’il y a
un an (54 % contre 56 %).
Selon Marie-Françoise Leflon,
Présidente de l’Apec : « Le
fléchissement observé est
également lié au manque de
visibilité sur la croissance
à venir en France ».
Toutefois, il est peut-être
un peu tôt pour vérifier
cette tendance sur les
prochains mois.
Les deux premiers trimestres
de l’année 2012 sont moins
optimistes que 2011. 54 %
des entreprises ont embauché
au moins un cadre au premier
trimestre 2012, en recul de
deux points par rapport au
premier trimestre 2011.
Cette dernière a été plutôt
positive pour le marché de
l’emploi cadre, 10 %
d’augmentation comparé à
2010.
Malgré tout, certains
secteurs se maintiennent à
la hausse, notamment celui
de la Construction (46 % des
entreprises prévoient de
recruter un cadre), de la
Banque-assurance (78 %), de
l’Ingénierie – R & D (87 %),
et de l’Informatique (91 %).
Seuls les secteurs de
l’Industrie, du Commerce et
des Transports, le Conseil
et Services aux entreprises,
ne sont pas dans une
dynamique d’embauches de
cadres.
Une certaine incertitude est
de mise, en effet 65 % des
entreprises qui prévoient de
recruter au second trimestre
2012, déclarent en être
certaines contre 35 % qui
pensent « sans doute »
recruter. Il y a un an, les
proportions étaient
respectivement de 75 % et de
25 %. Le remplacement des
départs constitue le premier
motif de recrutements de
cadres.
Le comportement des
entreprises n’est toutefois
pas si pessimiste, car les
jeunes diplômés continuent
d’être une cible d’embauche
pour celles-ci. Ainsi, parmi
les entreprises qui
envisagent de recruter au
deuxième trimestre 2012, 43
% embaucheraient des jeunes
diplômés, soit autant qu’il
y a un an, alors que le
contexte économique est plus
difficile. Même si le profil
des cadres confirmés avec
quelques années d’expérience
reste le plus recherché,
cela constitue un indicateur
de confiance dans les
perspectives d’activité.
Nos actions
LE 02.04.2012
Télétravail
Une
inscription
dans
le
Code
du
travail
à
surveiller
de
près
La
loi
relative
à la
simplification
du
droit
et
allègement
des
démarches
administratives
dite
loi
WARSMANN
a
été
définitivement
adoptée
le
29
février
2012,
à
l’issue
d’une
procédure
accélérée.
Déclarée
conforme
à la
Constitution
le
15
mars,
la
loi
a
été
publiée
au
Journal
Officiel
du
23
mars
2012.
Cette
loi
« fourre-tout »
compte
en
effet
134
articles,
dont
une
vingtaine
relève
du
droit
du
travail
et
de
la
sécurité
sociale.
Bien
loin
de
prévoir
une
simple
simplification
du
droit,
le
texte
modifie
plusieurs
dispositions
du
Code
du
travail,
dont
certaines
sont
particulièrement
dangereuses
pour
les
droits
des
salariés.
Il
en
est
tout
particulièrement
ainsi
de
l’article
45
de
la
loi
WARSMANN
(article
L3122-6
nouveau
du
Code
du
travail)
qui
prévoit
que
la
mise
en
place
d’une
répartition
des
horaires
sur
une
période
supérieure
à la
semaine
et
au
plus
égale
à
l’année
prévue
par
un
accord
collectif
ne
constitue
pas
une
modification
du
contrat
de
travail.
Cette
disposition,
fermement
combattu
par
FO
dès
l’origine,
remet
directement
en
cause
la
jurisprudence
de
la
Cour
de
cassation
qui
dans
un
arrêt
du
28
septembre
2010
(pourvoi
n°08-43161)
avait
expressément
affirmé
qu’un
accord
collectif
ne
pouvait
imposer
une
modulation
du
temps
de
travail
sans
obtenir
au
préalable
le
consentement
exprès
du
salarié. Ce
dispositif
est
particulièrement
dangereux
puisqu’il
va
permettre
aux
employeurs
d’imposer
une
plus
grande
flexibilité
aux
salariés,
portant
ainsi
atteinte
à
leur
vie
familiale
et
personnelle,
sans
pour
autant
que
ces
derniers
ne
puissent
se
prévaloir
des
dispositions
de
leur
contrat
de
travail.
Cette
disposition
n’est
toutefois
pas
applicable
aux
salariés
à
temps
partiel.
Egalement,
l’article
46
de
la
loi
WARSMANN
introduit
le
télétravail
dans
le
Code
du
travail.
La
loi
créée
ainsi
une
nouvelle
section
dans
le
Code
du
travail
(section
4
dans
Le
chapitre
II
du
titre
II
du
livre
II
de
la
première
partie
du
Code).
Les
articles
L1222-9
et
L1222-10
reprennent
les
dispositions
de
l’accord
national
interprofessionnel
du
19
juillet
2005,
signé
par
FO
(la
définition
du
télétravail ;
les
obligations
à la
charge
des
entreprises
à
l’égard
des
télétravailleurs
notamment
la
prise
en
charge
des
outils
de
travail
; le
refus
d’accepter
un
poste
en
télétravail
ne
constitue
pas
un
motif
de
licenciement).
Mais
la
loi
du
22
mars
2012
créée
au
passage
une
disposition
inédite
dans
l’accord
national
interprofessionnel
de
2005,
qui
remet
en
cause
le
principe
même
du
volontariat.
Il
convient
de
préciser
que
la
question
du
télétravail
n’était
pas
prévue
dans
la
proposition
de
loi
initiale,
mais
résulte
d’un
amendement.
Dans
cet
amendement,
une
disposition
permettait
à un
employeur
d’imposer
le
télétravail
à
ses
salariés
en
cas
de
circonstances
exceptionnelles.
Des
dérogations
à
l’accord
du
salarié
qui
pouvaient
largement
dépasser
la
seule
menace
d’épidémie.
Dès
la
première
lecture
du
texte
à
l’Assemblée
nationale,
FO-Cadres
particulièrement
investi
sur
la
question
du
télétravail
et
de
son
encadrement,
avait
vivement
réagit
le
11
octobre
2011
par
un
communiqué
de
presse
et
avait
interpellé
les
députés
à la
lecture
de
cette
disposition.
FO-Cadres
avait
demandé
la
suppression
pure
et
simple
de
cet
article
afin
de
lever
toute
insécurité
juridique.
A
l’issue
de
la
discussion
parlementaire,
le
nouvel
article
L1222-11
du
Code
du
travail
prévoit
qu’en
cas
de
circonstances
exceptionnelles,
notamment
de
menace
d’épidémie,
ou
en
cas
de
force
majeure,
la
mise
en
œuvre
du
télétravail
peut
être
considérée
comme
un
aménagement
du
poste
de
travail
rendu
nécessaire
pour
permettre
la
continuité
de
l’activité
de
l’entreprise
et
garantir
la
protection
des
salariés.
Les
conditions
et
les
modalités
d’application
de
cet
article
devront
être
définies
par
décret
en
Conseil
d’Etat.
Si
le
régime
de
la
modification
du
contrat
de
travail
et
l’accord
du
salarié
ne
sont
plus
obligatoirement
exclus
comme
cela
était
initialement
prévu,
cette
rédaction
est
insuffisante
au
regard
de
nos
exigences.
Pour
cela,
FO-Cadres
restera
extrêmement
vigilant
sur
la
teneur
du
décret,
afin
d’éviter
que
l’inscription
du
télétravail
dans
le
Code
du
travail
ne
participe
in
fine
à sa
dérégulation.
Pour
en
savoir
plus
:
Communiqué
de
presse
FO-Cadres
du
11
octobre
2011
COMMUNIQUÉ DATÉ DU MERCREDI 31 AOÛT 2011
FO
SIGNATAIRE DE L’ACCORD SUR L’APEC
Après
des mois de négociation portant sur les missions et
le fonctionnement de l’APEC (Association Pour
l’Emploi des Cadres), la séance finale, en date du
12 juillet, a donné lieu à un projet d’accord dont
Force ouvrière sera signataire.
Tout au long de cette négociation, la Confédération
Force Ouvrière a eu deux préoccupations et
revendications majeures :
- préserver l’unicité de l’APEC, face à la volonté
de certains de filialiser certaines de ses activités
et garantir l’emploi de l’ensemble du personnel de
la structure ;
- renforcer et élargir les missions dévolues à
l’association, qu’il s’agisse d’aider et de préparer
les cadres à anticiper leur évolution
professionnelle ou de favoriser l’accès à l’emploi
des jeunes ayant suivi un premier cycle de
l’enseignement supérieur ;
-Inscrire dans la durée la gestion paritaire de
l’association et financement.
FO se félicite par ailleurs de voir sa revendication
d’un Droit à l’information annuel pour tous les
cadres cotisants à l’APEC aboutir.
Depuis 1966, l’APEC démontre qu’elle répond aux
exigences et aux besoins de millions de salariés et
demandeurs d’emploi cadres. C’est aussi l’exemple
que la gestion paritaire, cette troisième voie entre
le tout Etat et le tout marché, concilie efficacité
économique et justice sociale. C’est ce que défend
et défendra Force ouvrière dans le cadre de la
négociation interprofessionnelle sur le paritarisme.
Juridiques
30.03.2012
Avantages catégoriels
Du
nouveau !
Par quatre arrêts du 28 mars
2012, la Cour de cassation
vient de statuer sur
plusieurs avantages
catégoriels conventionnels.
Il s’agissait en l’espèce de
congés supplémentaires,
d’une indemnité
conventionnelle de
licenciement et d’une
indemnité conventionnelle de
préavis plus favorable pour
les cadres.
Les quatre décisions
reprennent le même attendu
de principe que les arrêts
du 8 juin 2011, arrêts par
lesquels la Haute cour avait
tempéré sa célèbre
jurisprudence du 1er juillet
2009. Ainsi, la Cour de
cassation admet la validité
d’avantages catégoriels
conventionnels dès lors
qu’ils ont pour objet ou
pour but de prendre en
compte les spécificités de
la situation des salariés
relevant d’une catégorie
déterminée, tenant notamment
aux conditions d’exercice
des fonctions, à l’évolution
de carrière ou aux modalités
de rémunération.
Suite à ces arrêts, se
posait donc la question de
savoir comment la Haute cour
allait contrôler les
motivations des arrêts
rendus par les Cour
d’appels. Les quatre arrêts
suivants illustrent ainsi
les attentes de la Cour de
cassation en la matière.
Le premier arrêt rendu le 28
mars est le plus
emblématique, puisqu’il
s’agit de l’affaire qui a
donné lieu à l’arrêt du 1er
juillet 2009. Plus encore,
cette décision est la seule
des quatre qui donne en
filigrane un élément
permettant de justifier un
avantage conventionnel
catégoriel. En l’espèce, un
salarié non cadre demandait
un rappel d’indemnité de
congés payés, contestant la
distinction faite dans
l’accord collectif
d’entreprise entre les
cadres qui bénéficient de 30
jours ouvrés de congés
annuels et les non cadres
qui bénéficiaient de 25
jours ouvrés de congés par
an.
La Cour de cassation censure
ici l’arrêt de la Cour
d’appel de Paris, lui
reprochant de ne pas avoir
recherché si l’application
d’un accord collectif
soumettant les cadres à un
forfait jours n’était pas de
nature à entraîner
l’accomplissement d’un
travail supérieur à celui
des autres salariés. Elle
ajoute que le système de
rémunération tenant compte
des contraintes
particulières des cadres ou
la réalisation des objectifs
qui leur sont assignés n’est
pas exclusif de l’octroi
d’un repos prenant en compte
leur degré d’autonomie et de
responsabilité.
Ici, même si la Cour de
cassation ne se prononce pas
sur la justification ou non
de congés payés
supplémentaires pour les
cadres puisqu’elle renvoie
les parties devant la Cour
d’appel de Versailles, sa
décision laisse à comprendre
que l’existence d’un forfait
jours imposant pour les
cadres l’accomplissement
d’un temps de travail
supérieur à celui des autres
catégories de salariés, peut
justifier l’attribution par
un accord collectif de
congés payés
supplémentaires.
Le deuxième arrêt concerne
la convention collective des
ingénieurs et cadres de la
métallurgie qui prévoit dans
son article 29 une indemnité
conventionnelle de
licenciement, au-delà de 7
ans d’ancienneté, plus
élevée que celle des non
cadres. Ici, la Haute cour
censure l’arrêt de la Cour
d’appel en indiquant que les
juges du fond n’ont pas
recherché si la différence
de traitement résultant de
l’article 29 de la
convention collective
nationale des ingénieurs et
cadres de la métallurgie
n’avait pas pour objet ou
pour but de prendre en
compte les spécificités de
la catégorie des ingénieurs
et cadres par rapport aux
personnels non cadres.
Les troisièmes et quatrièmes
arrêts relatifs aux
indemnités de préavis et de
licenciement plus favorables
pour les cadres, concernent
respectivement la convention
collective des transports et
celle de l’exploitation
cinématographique, sont
moins riches en
enseignements. Il faut
toutefois préciser que dans
la quatrième décision, la
Haute cour censure la
motivation de la Cour
d’appel en indiquant que
pour justifier la différence
de traitement, les juges
s’étaient fondés sur des
éléments qui permettaient
seulement de définir
l’appartenance à la
catégorie des cadres. La
Cour d’appel de Colmar avait
retenu que la nature de
l’emploi correspondant au
statut de cadre dont l’accès
est conditionné par des
connaissances
professionnelles
spécifiques, des diplômes,
ou de l’expérience acquise,
ainsi que les
responsabilités confiées
auxdits cadres avec la
charge nerveuse qu’elles
impliquent caractérisent
l’élément objectif
justifiant une différence de
traitement.
Ces arrêts montrent bien que
la Cour de cassation entend
contrôler les motivations
des juges du fond au regard
de la grille d’analyse
établit dans ces décisions
du 8 juin 2011, sans
toutefois remettre en cause
systématiquement les
avantages conventionnels
catégoriels.
Pour FO-Cadres, ces
décisions vont dans le bon
sens, notamment avec le
premier arrêt relatif aux
congés conventionnels
supplémentaires. Toutefois,
la vigilance reste de mise
puisque le contrôle des
justifications se fait au
cas par cas et au regard de
l’avantage en cause.
Pour en savoir plus :
Arrêt
du 28 mars 2012 – 1er arrêt
– Congés conventionnels
supplémentaires
Arrêt
du 28 mars 2012 – 2ème arrêt
– Indemnité conventionnelle
de licenciement
Arrêt
du 28 mars 2012 – 3ème arrêt
– Indemnité conventionnelle
de préavis et de
licenciement
Arrêt
du 28 mars 2012 – 4ème arrêt
– Indemnité conventionnelle
de préavis et de
licenciement
Retraite
20.03.12
Retraites complémentaires
Agirc Arrco
Les
pensions augmenteront de
2,3% au 1er avril
Après le bras de fer qui
s’est engagé avec le MEDEF,
FO-Cadres se félicite que la
retraite complémentaire des
cadres soit revalorisée
conformément à ce que notre
organisation a défendu
depuis plusieurs semaines
lors des différentes
instances de l’Agirc et de
l’Arrco.
La valeur du point Agirc et
Arrco pour 2012 tiendra
compte du rattrapage au
titre de l’écart d’inflation
sur 2011 (0,55%). Les
pensions complémentaires des
cadres seront ainsi
revalorisées de 2,30% au 1er
avril 2012, et non de 1,56%
comme le demandait le
patronat, soit une
augmentation annuelle
moyenne de 2.25% à l’Arrco
et 1,82% à l’Agirc.
En effet, le MEDEF soutenait
qu’aucun rattrapage ne
pouvait être envisagé compte
tenu de la situation
financière des régimes
complémentaires et plus
spécifiquement du régime
Agirc. Plus encore,
l’organisation patronale
s’appuyait sur l’accord du
18 mars 2011 et lui donnait
une interprétation largement
erronée.
Pour FO-Cadres, cette
revalorisation s’inscrit
dans la continuité du mode
de revalorisation pratiqué à
l’Agirc, méthodologie qui
était maintenue dans
l’accord de 2011. Plus
encore, cette revalorisation
était indispensable pour ne
pas pénaliser les droits à
pension des retraités et ne
pas leur faire payer le
déséquilibre financier des
régimes. Reste à poser très
rapidement la question
essentielle du financement
des régimes de retraites
complémentaires.
Nos
actions
07.03.12
Apec
La
convention de mandat de
service public est validée à
l'unanimité du Conseil
d’administration
Le Conseil d’administration
de l’Apec vient de voter à
l’unanimité la convention de
mandat de service public qui
fixe les modalités de mise
en œuvre, de suivi et de
financement des activités de
l’organisme paritaire.
FO-Cadres qui a participé
activement à la rédaction de
ce mandat se félicite du
travail abouti. Il installe
l’Apec dans la durée,
sécurise l’emploi de ses
salariés, pérennise la
cotisation. Il donne
également toute sa force à
l’Accord National
Interprofessionnel du 12
juillet 2011 et conforte le
paritarisme.
FO-Cadres souhaite dès à
présent que l’ANI soit
étendu par les pouvoirs
publics.
Emploi
21.02.12
L’emploi cadre 2012
Une
croissance
mitigée
L’enquête
annuelle
réalisée
par l’Apec
sur les
intentions
de
recrutement,
révèle
que ce
sont
entre
164 000
et 195
000
cadres
que les
entreprises
déclarent
vouloir
embaucher
en 2012,
soit une
évolution
possible
comprise
entre
-10% et
+ 8% par
rapport
à 2011.
Toutefois,
ce
résultat
est
quelque
peu
mitigé
car la
croissance
de
l’emploi
se fera
à deux
vitesses
: les
grandes
entreprises
continueront
sur une
dynamique
positive
de
recrutement,
à
l’instar
des PME,
qui
elles
seront
beaucoup
plus
touchées
par la
conjoncture.
Un
tiers
des
sociétés
de plus
de 1000
salariés
prévoient
d’augmenter
leurs
effectifs
cadres,
contre
5%
de
celles
de moins
de 20
salariés.
L’avenir
de
l’emploi
cadre
sera au
beau
fixe
dans les
domaines
de
l’ingénierie,
l’informatique,
le
conseil,
et les
télécoms.
En
revanche,
la
Construction
sera
affectée
par la
conjoncture
dégradée
et
devrait
afficher
une
baisse :
les
entreprises
tablent
sur une
régression
des
embauches
comprise
entre
21% et
8%.
Néanmoins,
se
seront
les
cadres
immédiatement
opérationnels,
et par
définition
expérimentés,
qui
pourront
le mieux
faire
face à
la
crise,
surtout
s’ils
évoluent
dans la
région
Ile-de-France,
Alsace,
Auvergne,
Centre,
et
Midi-Pyrénées.
Juridique
05.01.12
Convention
collective
SYNTEC
Le TGI
valide
les
avantages
catégoriels
La
question
de
l’égalité
de
traitement
et des
avantages
conventionnels
catégoriels
reste au
centre
d’une
insécurité
juridique,
avec en
toile de
fond le
devenir
de la
distinction
cadres/non
cadres
dans les
accords
collectifs.
En
effet,
depuis
l’arrêt
Pain du
1er
juillet
2009 et
plus
récemment
avec les
deux
décisions
du 8
juin
2011, la
Cour de
cassation
a décidé
que les
dispositions
conventionnelles
catégorielles
devaient
désormais
reposer
sur des
raisons
objectives
dont le
juge
doit
contrôler
concrètement
la
réalité
et la
pertinence.
Elle a
précisé
que
repose
sur une
raison
objective
et
pertinente
la
stipulation
d’un
accord
collectif
qui
fonde
une
différence
de
traitement
sur une
différence
de
catégorie
professionnelle,
dès lors
qu’elle
a pour
objet ou
pour but
de
prendre
en
compte
les
spécificités
de la
situation
des
salariés
relevant
d’une
catégorie
déterminée,
tenant
notamment
(mais
pas
exclusivement)
aux
conditions
d’exercice
des
fonctions,
à
l’évolution
de
carrière
ou aux
modalités
de
rémunération.
Dans ses
arrêts
de juin
2011, la
Haute
cour a
ainsi
donné
aux
juges du
fond une
grille
d’analyse
permettant
de
contrôler
si les
dispositions
conventionnelles
ne
heurtaient
pas le
principe
d’égalité
de
traitement.
Se
posait
alors la
question
de
savoir
comment
cette
méthodologie
allait
être
appréciée
par les
juges du
fond et
quelles
pouvaient
être à
terme
les
conséquences
sur les
accords
collectifs.
Dans ce
cadre,
le
jugement
du TGI
de Paris
du 29
novembre
2011 a
particulièrement
retenu
notre
attention.
En effet
jusqu’à
présent,
les
contentieux
étaient
circonscrits
à des
demandes
individuelles
visant
pour un
salarié
à
obtenir
un
avantage
plus
favorable
prévu
dans
l’accord
collectif
pour une
autre
catégorie
de
personnel.
Mais
devant
le TGI
de Paris
c’est un
autre
enjeu
qui se
jouait,
celui
d’une
convention
collective
de
branche.
En
effet,
et pour
la
première
fois
deux
organisations
syndicales
(la CGT
et la
CFDT)
ont
décidé
de
contester
devant
le juge
plusieurs
articles
de la
convention
collective
de
branche
SYNTEC
(Personnel
des
Bureaux
d’Études
Techniques,
des
Cabinets
d’Ingénieurs-Conseils
et des
Sociétés
de
Conseils)
sur le
fondement
de
l’égalité
de
traitement
entre
cadres
et non
cadres.
En
l’espèce,
il
s’agissait
des
articles
relatifs
à la
durée du
préavis,
l’indemnité
de
licenciement,
le
paiement
du
travail
habituel
de nuit,
du
dimanche
et des
jours
fériés,
l’indemnité
complémentaire
pour
incapacité
temporaire
de
travail,
les
moyens
de
transport
pour les
déplacements
professionnels.
Une
démarche
inédite
et pour
le moins
dangereuse
puisque
comme
l’indique
le TGI
de
Paris,
des
dispositions
considérées
comme
contraires
à
l’égalité
de
traitement
ne
pouvaient
qu’être
annulées,
les
partenaires
sociaux
devant
alors en
tirer
toutes
les
conséquences.
Le
prononcé
de
l’illicéité
des
clauses
et leur
annulation
emportait
le
risque
de
priver
les
salariés
des
avantages
prévus
par
l’accord
de
branche,
et ainsi
de les
faire
basculer
vers les
dispositions
minimales
du code
du
travail
existantes
ou non
en la
matière.
Respectant
le mode
d’emploi
de la
Haute
cour, le
TGI de
Paris a
procédé
à une
analyse
in
abstracto
détaillée
de
chacun
des
avantages
contestés
afin de
déterminer
si ces
mesures
conventionnelles
étaient
justifiées
au
regard
de la
spécificité
de la
situation
des
salariés
cadres.
Considérant
ainsi
que les
différences
étaient
fondées
sur la
nature
des
missions,
les
conditions
d’exercice
des
fonctions,
le
montant
et la
composition
de la
rémunération
de ces
catégories,
il n’y
avait
pas
d’atteinte
au
principe
d’égalité,
le TGI
de Paris
a donc
débouté
intégralement
les deux
syndicats
de leurs
demandes,
validant
ainsi
les
dispositions
conventionnelles
de la
convention
collective
SYNTEC.
Au-delà
de ce
jugement,
qui par
ailleurs
est
frappé
d’appel,
il reste
à
souligner
que le
débat
est
encore
loin
d’être
clos.
L’examen
des
raisons
objectives
s’effectue
toujours
avantage
par
avantage,
et ne
tient
donc pas
compte
du
caractère
global
de
l’accord
collectif
et de
l’équilibre
obtenu.
C’est
encore
une fois
le sens
des
prochaines
décisions
rendues
qui
déterminera
les
actions
à
entreprendre
pour
sécuriser
les
avantages
conventionnels
catégoriels.
Nos
Actions
23.11.11
Assemblée Générale
d’Eurocadres
Déclaration du 23 novembre
2011
Depuis 2007, en France comme
partout en Europe, la crise
financière qui s’est mutée
en une grave crise
économique et sociale
continue de sévir. Une crise
financière qui a connu un
nouveau pic cet été et qui
continue de s’aggraver
depuis. Elle est, rappelons
le, la résultante de la
primauté de la pensée
économique libérale sur
toutes autres
considérations, notamment
sociales.
Alors que cette crise
appelle une critique du
système économique actuel,
l’exigence de plus de
régulations et la mise en
place de politiques
fiscales, économiques et
sociales coordonnées qui
soient créatrices d’emplois,
les gouvernements européens
renforcent leurs plans
d’austérité et font
supporter aux salariés tout
le poids de cette crise. Une
crise dont ils ne sont
pourtant aucunement
responsables.
En France, l’austérité en
place se matérialise
aujourd’hui par la volonté
unilatérale du gouvernement
d’inscrire dans le marbre,
la règle du zéro déficit
public dans notre
Constitution. Une politique
inefficace qui vise
essentiellement à rassurer
les marchés financiers et
les agences de notation sans
pour autant s’attacher aux
conséquences sociales
dévastatrices, ni aux
réformes fiscales
nécessaires permettant de
garantir plus de justice
sociale.
Le nouveau diktat de
l’équilibre des comptes
publics devient l’alibi pour
mettre en place un véritable
autoritarisme social. Ainsi,
après les réformes des
services publics mises en
œuvre par la RGPP ou encore
celle du système des
retraites, le gouvernement
continue de sacrifier les
dépenses sociales les plus
essentielles et fait reculer
un à un nos acquis sociaux.
C’est notamment le cas avec
le nouveau plan de rigueur
du gouvernement qui vient
ajouter de l’austérité à
l’austérité existante.
Dans ce contexte,
l’austérité qu’elle que soit
son degré doit être vivement
combattue pour revendiquer
une autre Europe où la
dimension sociale, facteur
de progrès social doit
s’imposer pour l’ensemble
des salariés.
Face à ce chantier
d’ampleur, Eurocadres doit
par ses revendications, ses
projets et sa participation
au dialogue social européen
occuper toute sa place. Les
cadres sont loin d’être
épargnés par les effets de
la crise, plus que jamais
nous devons lutter pour que
dans un tel contexte les
travailleurs ne soient pas
opposés les uns aux autres
(les cadres et les non
cadres, les fonctionnaires
et les salariés du privé,
les chômeurs et les actifs,
les jeunes et les seniors).
En témoigne, en France la
remise en cause par les
employeurs des acquis
conventionnels des cadres et
par là même du statut de
cadre, sous couvert de
l’application stricte du
principe d’égalité de
traitement. Ou encore, le
projet du gouvernement de
modifier les conditions
d’indemnisation des salariés
en arrêt maladie. Une mesure
qui en baissant le montant
des prestations porte un
nouveau coup de canif à la
protection sociale des
salariés et notamment celle
des cadres.
Pour mener à bien notre
action syndicale et prendre
en compte la spécificité des
cadres, un meilleur
fonctionnement d’Eurocadres
pour favoriser le travail de
collaboration entre les
syndicats des cadres
européens est essentiel pour
ne pas dire indispensable.
L’année dernière, devant
cette même Assemblée
Générale, les organisations
françaises avaient demandé
de nettes améliorations dans
le fonctionnement
d’Eurocadres et souhaitaient
qu’un bilan d’étape soit
fait. Le Président, Carlo
PARIETTI, nous avait alors
répondu que l’Assemblée
Générale de cette année en
serait l’occasion.
Nous y sommes désormais et
même si un certain nombre
d’activités ont été menées,
c’est avec regret que nous
constatons que les
dysfonctionnements au sein
d’Eurocadres persistent et
que des améliorations
significatives devront être
apportées.
Pour pourvoir au
remplacement de Dirk AMEEL
au poste d’Executive Officer,
une confusion s’est
installée après la
nomination de Thomas JENSEN
à ce poste, il y a juste un
an. En effet l’année passée,
Thomas nous avait été
présenté comme un nouveau
membre de l’équipe
Eurocadres et pourtant cette
nomination n’a pas été
suivie d’effet.
La toute récente nomination
de Slavica UZELAC au poste
d’Executive Officer va dans
le bon sens mais sa
désignation souligne un
problème chronique de
management au niveau de la
présidence (en termes de
process de recrutement, de
définitions préalables des
missions et responsabilités
de l’Executive Officer).
De plus, si le recrutement
rapide d’un Policy Officer
est important, nous nous
interrogeons sur le délai
nécessaire pour un
recrutement dans les
meilleures conditions. En
effet, le renforcement du
secrétariat de Bruxelles
doit nous permettre
d’améliorer nos méthodes de
travail, de favoriser le
travail de collaboration
entre les différentes
instances d’Eurocadres et de
peser davantage au niveau
des instances européennes.
Nous souhaitons à nouveau
souligner qu’à défaut de
documents de travail
adressés dans des délais
suffisants, les
organisations françaises
réunies en comité de liaison
éprouvent toujours les plus
grandes difficultés pour
échanger sur des sujets
d’importance comme la
reconnaissance des
qualifications, la
réglementation du temps de
travail ou encore la
question des chercheurs.
Nous avons tous dans nos
pays des défis à relever
pour lutter contre
l’austérité mais nous avons
aussi cette responsabilité
au niveau européen.
Eurocadres par ses
propositions et son
positionnement peut le
faire, avec l’exigence
toutefois que son
fonctionnement soit à
nouveau efficient, afin de
garantir notre visibilité
mais surtout notre
crédibilité d’interlocuteur
syndical incontournable au
niveau européen et ainsi
faire avancer nos
revendications envers les
cadres.
C’est pourquoi nous
souhaiterions que le
Presidium ou un des
Vice-président s’implique
davantage dans l’animation
au jour le jour de
l’activité du secrétariat,
une condition essentielle
pour être à même de répondre
aux besoins des affiliés,
sans quoi la pérennité de
notre organisation s’en
trouvera affectée.
Déclaration commune
des organisations syndicales
françaises de cadres :
FO-Cadres, CFDT-Cadres,
UGICA-CFTC, UGICT-CGT, UNSA,
SNES FSU, SNESUP FSU.
Assemblée
Générale d'Eurocadres
23/11/2011
La Lettre FO Cadres
10.11.11
Journée Syndicalisation des
cadres :
la
communication au service de
l'adhésion
Tenant compte des enjeux de
la représentativité, FO
Cadres a organisé le 31 mai
2011, une journée de
sensibilisation à la
syndicalisation des cadres.
Les faire adhérer, oui mais
comment ? Cette journée a
permis d’aborder la question
essentielle de
l’articulation entre
communication et action
syndicale.
Lettre
FO-Cadres n°145
Vie
professionnelle
10.10.11
Implication au travail
Les
attentes des cadres pour
booster leur motivation
88 % des cadres se sentent «
impliqués » dans leur
entreprise. Mais pour la
moitié d’entre eux,
s’impliquer ne signifie pas
forcément adhérer aux
valeurs de l’entreprise.
Ce sondage IFOP mené en
septembre 2011 auprès de
1000 cadres révèle que
l’implication des cadres
dans leur entreprise est
intimement liée à l’intérêt
de leurs fonctions. Ainsi,
64 % des cadres considèrent
qu’être impliqué dans son
entreprise signifie «
prendre du plaisir au
travail ».
La notion de qualité de
service est également très
importante pour eux. 58 %
des cadres révèlent que leur
implication dépend beaucoup
de la qualité des produits
et services de leur
entreprise. Les valeurs
revendiquées par
l’entreprise n’arrivent en
revanche qu’en deuxième
position et détiennent moins
d’influence sur leur
implication.
Ces données montrent que les
cadres sont de moins en
moins sensibles à l’image
que souhaite véhiculer leur
entreprise si celle-ci n’est
pas conforme à la réalité.
Les éléments qui pourraient
favoriser une meilleure
implication des cadres dans
l’entreprise concernent
avant tout leur travail au
quotidien : leur implication
serait en effet plus
importante si leur travail
était moins répétitif (64
%), s’ils avaient la
possibilité de rencontrer
plus souvent de nouvelles
personnes (60 %) ou encore
si leur équipe de travail
était plus stable (57 %).
Plus encore, l’implication
des cadres serait plus forte
s’ils pouvaient participer
davantage aux processus de
décision (38 %) et s’ils
avaient une plus grande
latitude d’action (31 %).
Ils seraient également plus
impliqués si leur entreprise
leur permettait d’acquérir
un meilleur équilibre entre
leurs vies privée et
professionnelle. Notamment,
ils sont 30 % à être en
attente de services pour
améliorer le quotidien
(crèches, conciergerie,
etc.) 28 % des interrogés
souhaiteraient aussi que
leur entreprise leur libère
du temps de travail pour
leurs activités ou leurs
projets personnels.
Salaire
18.10.11
Salaire
Plus
de cadres augmentés en 2010
La dernière étude de l’Apec
montre une amélioration du
salaire des cadres. 48 % des
cadres ont été augmentés en
2010 contre 39 % en 2009. En
revanche, ces augmentations
ont surtout été
individuelles.
Des augmentations
essentiellement
individuelles…
37 % des cadres ont
bénéficié d’une augmentation
individuelle et 19 % ont
bénéficié d’une mesure
collective en 2010. L’année
dernière, ils étaient
respectivement 30 % et 17 %.
On voit ainsi que si la part
des augmentations
collectives reste
relativement stable d’une
année sur l’autre, celle des
augmentations individuelles,
elle, s’améliore avec la
conjoncture.
…qui permettent de
reporter les risques
d’entreprises sur les cadres
L’individualisation
salariale est censée
valorisée les performances
individuelles de chaque
cadre. Or, ces données
montrent qu’en période de
crise, cette valorisation
n’existe plus. Pour les
entreprises,
l’individualisation n’est
qu’un moyen parmi d’autres
de diminuer leurs charges
lorsqu’il faut faire face à
une conjoncture difficile.
La performance des cadres
n’a alors plus aucun impact
sur le niveau de leur
rémunération.
Des politiques
salariales peu lisibles
Dès lors, on ne s’étonnera
pas du constat que pose
l’enquête : 2/3 des cadres
ont une mauvaise
connaissance des critères
d’augmentation mis en place
par leur entreprise. À la
même question posée aux
entreprises, les 2/3 jugent
que les cadres de leurs
entreprises ont une bonne
connaissance de leurs
politiques de rémunération…
Cette divergence démontre,
si besoin était,
l’éloignement et
l’incompréhension
grandissante des cadres
vis-à-vis des orientations
stratégiques de leurs
dirigeants.
Le cercle vicieux du
désengagement des cadres
Dans les précédentes
enquêtes sur le salaire des
cadres, on constate que
ceux-ci préfèrent être
augmentés de manière
individuelle plutôt que
collective. Les
augmentations salariales à
la performance sont en effet
pour eux source de
motivation et d’implication.
Or, à force d’utiliser le
salaire des cadres comme
variable d’ajustement à la
conjoncture, les entreprises
vont précipiter le
désengagement des cadres au
travail alors même qu’elles
auraient besoin de toute
leur implication en ces
périodes de difficultés
économiques.
Communiqué de presse
5.10.11
Accord
sur le portage salarial
L'IGAS
refuse son extension
Dans le cadre de sa mission
relative à la demande
d’extension de l’accord sur
le portage salarial du 24
juin 2010, l’IGAS
(Inspection générale des
affaires sociales) vient de
conclure à l’impossibilité
d’étendre cet accord signé
par le Prisme, la CFDT, la
CFTC, la CGC, la CGT et
rejeté par FO. Une décision
dont FO-Cadres se félicite.
L’IGAS justifie sa position
en indiquant notamment que
l’activité de portage
salarial ne peut être
réservée aux seuls cadres.
En effet, la Cour de
cassation depuis l’arrêt
Pain du 1er juillet 2009
considère que la seule
appartenance à une catégorie
professionnelle ne peut
justifier à elle seule une
différence de traitement.
FO-Cadres rappelle que si
cette jurisprudence,
tempérée depuis par la Haute
cour par deux arrêts du 8
juin 2011, a posé de
nombreux questionnements sur
la justification des
avantages conventionnels
pour les cadres, elle a le
mérite ici, bien employée,
de ne pas faire peser sur
les cadres une activité sans
véritable encadrement
juridique.
Plus encore, FO-Cadres se
félicite que l’IGAS ait
pointé du doigt le CDI de
portage salarial, que nous
avions qualifié au moment de
la négociation de CDI light
(Communiqué FO-Cadres du 10
juin 2010). Un CDI d’un
nouveau genre qui n’en a pas
les garanties et qui
projette par une logique
absurde les salariés portés
en « CDI » dans une
précarité plus forte que
ceux qui concluent un CDD de
portage.
Enfin, FO-Cadres rappelle
ses réserves quant à
l’impact de cet accord sur
le droit du travail. Une
instrumentalisation du
droit, soulignée par l’IGAS,
qui comporte des risques
majeurs pour l’ensemble des
salariés sans pour autant
apporter les garanties
nécessaires à la situation
particulière des salariés
portés.
Jeunes
diplômés
28.09.11
Jeunes
diplômés
L’impact de la mobilité
géographique sur l’insertion
professionnelle
Pour un jeune diplômé sur
trois, l’accès à l’emploi a
été conditionné par une
migration géographique.
C’est ce que révèle la
dernière enquête insertion
de l’Apec.
Plus encore, les jeunes
diplômés qui ont accepté de
déménager ont eu de
meilleures conditions
d’emploi que les autres :
ils sont plus nombreux en
CDI (80% contre 74%) et à
occuper un poste cadre (76%
contre 61%). De même pour
leur rémunération, elle est
en moyenne plus élevée.
L’éloignement géographique
est un facteur déterminant :
plus les jeunes diplômés se
sont éloignés de leur lieu
d’habitation plus les
conditions d’emploi ont été
meilleures. Ceux qui ont
changé de région sont près
de 80% à avoir été embauchés
au statut cadre, contre 64%
pour ceux qui n’ont changé
que de ville.
La mobilité internationale
ou encore les séjours à
l’étranger ont en revanche
moins d’impact sur
l’insertion professionnelle.
Le taux d’emploi des jeunes
diplômés ayant effectué un
ou plusieurs séjours à
l’étranger n’est pas
différent de celui des
jeunes diplômés n’ayant pas
voyagé. Concernant l’accès
au statut cadre, les jeunes
diplômés les plus mobiles
sont même moins avantagés
puisqu’ils ne représentent
que 44% des jeunes diplômés
embauchés au statut.
Pour accéder à un emploi
durable et de qualité, il
n’est pas indispensable pour
les jeunes diplômés
d’afficher des expériences
professionnelles
internationales. En
revanche, élargir son champ
de recherche au-delà de sa
ville ou de son département
d’habitation se révèle être
beaucoup plus payant en
terme d’accès à l’emploi, en
CDI et au statut cadre.
Le
07.09.2011
Le moral des cadres dégringole
L’amélioration de la
conjoncture économique avait
rendu les cadres plus
optimistes au printemps
2011. Il en est tout
autrement aujourd’hui
puisque leur moral est tombé
à son niveau le plus bas
depuis 2004.Les
résultats de ce baromètre
Viavoice pour Le
Figaro/France Inter/HEC sont
sans appel : les cadres sont
encore plus pessimistes
qu’en 2010 – lors de la
crise de la zone euro – et
qu’en 2009 – lors de la
crise des subprimes.
D’après l’institut de
sondage, ces données
s’expliquent par la crainte
de l’impact de la crise
financière et des politiques
de rigueur sur l’économie
réelle des pays développés.
En effet, 70% des cadres
interrogés s’attendent à une
nouvelle récession en France
au cours des mois qui
viennent et 74% (contre 49%
en mai) prévoient une
dégradation du niveau de vie
d’ici un an.
Les cadres s’inquiètent
également pour leur propre
avenir : 48% pensent que
leur situation financière
personnelle va se dégrader
dans les prochains mois et
83% qui considèrent qu’il va
falloir revoir à la baisse
leurs opportunités de
carrière.
Forfait jours
1er juillet 2011
L'égalité du forfait jours :
Le statu quo demeure !
Comme on pouvait s'y
attendre, la Cour de cassation a refusé de se
prononcer sur la validité du forfait jours au regard
du droit européen. Dans sa décision du 29 juin 2011,
pourtant très attendue, la Haute cour s'est
contentée de juger l'affaire au regard de la
réglementation française et rien de plus.
Cette « non-décision » est pourtant loin de clore le
débat engagé sur la légalité du forfait jours, et ce
depuis la condamnation du gouvernement par le Comité
européen des droits sociaux pour non-conformité à la
Charte sociale européenne.
Plus encore, cette décision ne saurait légitimer les
abus que FO-Cadres dénonce depuis l'entrée en
vigueur de la loi du 20 août 2008 portant réforme du
temps de travail avec l'allongement du forfait jours
(235 jours par simple accord entre employeur et
salarié, voire 282 jours par accord collectif), tout
comme avec les lois TEPA de 2007 et PA de 2008 qui
avaient déjà introduit la marchandisation des jours
de repos des cadres réduisant à néant leur droit
légitime au repos.
Si la pratique du forfait jour peut répondre aux
besoins de liberté et d'autonomie des cadres dans
l'organisation de leur travail, celle-ci ne peut
s'accepter sans un cadrage strict permettant de
lutter contre la dérégulation sociale et la
dégradation des conditions de travail des cadres,
préjudiciables à leur santé et à leur vie privée.
FO-Cadres, qui s'est attaché dans les accords
collectifs à agir contre cette déréglementation,
continuera d'exiger que la notion d'autonomie soit
définie par des critères objectifs précis et ce pour
éviter l'extension du forfait jour à tous, que le
nombre maximal de jours travaillés dans l'année ne
puisse jamais excéder 218 jours, que les durées
maximales journalières et hebdomadaires de travail
(10 heures par jour et 48 heures de travail par
semaine) s'appliquent et que la rémunération des
cadres soumis au forfait jours tienne enfin compte
des heures supplémentaires effectuées.
Les cadres et le syndicalisme
1er juillet 2011
Enquête : Les cadres et le syndicalisme |
"De la méconnaissance plus que de la
méfiance" |
|
|
21/06/2011 - Les cadres considèrent les syndicats de cadres
utiles mais ils restent méfiants. Plus qu'un
"désamour", il y a méconnaissance liée à un
" a priori de méfiance". C'est ce que révèle
une enquête FO-Cadres menée en partenariat
avec l'Apec.
|
Avantages
catégoriels:
1er juillet 2011
Avantages catégoriels :
La Cour de cassation infléchit sa position !
Presque deux ans après l'arrêt Pain du 1er juillet 2009, la Cour de
cassation vient enfin de se prononcer sur le devenir
des avantages catégoriels issus d'un accord
collectif.
Rappelons qu'en 2009, la Haute cour avait décidé que
la seule appartenance à une catégorie
professionnelle ne peut en elle-même justifier, pour
l'attribution d'un avantage, une différence de
traitement entre des salariés placés dans une
situation identique au regard de cet avantage, peu
importe que celle-ci soit prévue dans un accord
collectif. Cette différence doit reposer sur des
critères objectifs dont le juge doit contrôler
concrètement la réalité et la pertinence.
En décidant d'appliquer le principe « à travail
égal, salaire égal » jusqu'à son paroxysme, la Cour
de cassation avait franchi un dangereux cap et
risquait de porter atteinte aux accords collectifs,
aux avantages catégoriels tout comme à l'avenir du
statut cadre lui-même.
Plus encore, certains employeurs trouvaient dans
l'arrêt Pain un argument juridique pour tenter de
niveler par le bas les avantages conventionnels. Le
moins disant social deviendrait ainsi la nouvelle
règle applicable !
Consciente de l'impact de cette décision, la Cour de
cassation vient de tempérer sa position dans deux
arrêts du 8 juin 2011. Il s'agissait en l'espèce
d'une prime d'ancienneté, d'une indemnité de
licenciement et d'une indemnité de préavis.
Sans remettre en cause la règle qu'elle a posée en
2009, la Cour décide que repose sur une raison
objective et pertinente la stipulation d'un accord
collectif qui fonde une différence de traitement sur
une différence de catégorie professionnelle, dès
lors qu'elle a pour objet ou pour but de prendre en
compte les spécificités de la situation des salariés
relevant d'une catégorie déterminée, tenant
notamment (mais pas exclusivement) aux conditions
d'exercice des fonctions, à l'évolution de carrière
ou aux modalités de rémunération.
Une décision qui va dans le bon sens, puisqu'elle
reconnaît la spécificité des cadres et l'existence
d'avantages conventionnels associés. La Cour de
cassation donne donc un premier cadrage en précisant
aux juges du fond (Conseils de prud'hommes, Cours
d'appel) les contours d'appréciation du principe
d'égalité de traitement dans les accords collectifs,
il n'en reste pas moins que le contrôle à opérer se
fera au cas par cas et au regard de l'avantage en
cause.
Aussi et c'est sans nul doute le volume des
contentieux et les décisions rendues qui
détermineront la stratégie que les entreprises
mettront en œuvre dans les prochains mois
(dénonciation, révision des accords collectifs). La
vigilance reste encore de mise et la question de la
justification des avantages catégoriels toujours
d'actualité.
Lettre FO-Cadres 143 |
1er juillet 2011 |
Statut cadre et jurisprudence sociale :
la
vigilance s'impose ! |
|
|
Les débats sur la remise en cause du statut
cadre sont récurrents. Mais ces attaques
seraient bien moins inquiétantes si la
menace ne venait pas de la plus haute
juridiction, la cour de cassation, avec
l'arrêt du 1er juillet 2009.
|
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le Document
DISCRIMINATIONS: CHRONIQUE JURIDIQUE DU DIMANCHE 19
JUIN 2011
DIFFÉRENCE DE TRAITEMENT ENTRE CADRES ET
NON-CADRES: LA COUR DE CASSATION MAINTIENT SA
POSITION
Dans
deux décisions en date du 28 février 2008 et du 1er
juillet 2009, la Cour de cassation avait posé le
principe que la seule différence de catégorie
professionnelle ne pouvait justifier, pour
l’attribution d’un avantage, une différence de
traitement entre des salariés placés dans une
situation identique au regard dudit avantage, que
celui-ci ait été institué unilatéralement par
l’employeur (Cass. soc., 28 février 2008,
n°05-45601) ou soit le fruit de la négociation
collective (Cass. soc., 1er juillet 2009,
n°07-42675), cette différence devant reposer sur des
raisons objectives dont le juge doit contrôler
concrètement la réalité et la pertinence» (pour un
commentaire de ces décisions, voir FO Hebdo n°2911
du 7 octobre 2009).
La décision du 1er juillet 2009, comme le relève le
communiqué de la Cour de cassation, avait suscité de
vives réactions, certains avançant l’idée qu’elle
serait de nature à remettre en cause tout l’édifice
conventionnel. Ces vives réactions avaient conduit
les hauts magistrats à approfondir leur réflexion en
organisant notamment des échanges avec les
organisations syndicales et patronales.
Dans deux décisions du 8 juin 2011, constituant
l’aboutissement de sa réflexion, la Cour de
cassation vient de préciser les conditions de mise
en œuvre du principe d’égalité de traitement lorsque
l’inégalité de traitement prétendue repose sur des
dispositions conventionnelles (Cass. soc., 8 juin
2011, n°10-14725 et n°10-11933).
Elle confirme sa jurisprudence établie en 2008-2009
en rappelant que «la seule différence de catégorie
professionnelle (employé ou cadre) ne saurait en
elle-même justifier, pour l’attribution d’un
avantage, une différence de traitement, résultant
d’un accord collectif, entre les salariés placés
dans une situation identique au regard dudit
avantage, cette différence devant reposer sur des
raisons objectives dont le juge doit contrôler
concrètement la réalité et la pertinence», tout en
précisant que «repose sur une raison objective et
pertinente la stipulation d’un accord collectif qui
fonde une différence de traitement sur une
différence de catégorie professionnelle, dès lors
que cette différence de traitement a pour objet ou
pour but de prendre en compte les spécificités de la
situation des salariés relevant d’une catégorie
déterminée, tenant notamment [cette liste n’est donc
pas limitative] aux conditions d’exercice des
fonctions, à l’évolution de carrière ou aux
modalités de rémunération».
Il n’est toujours pas indispensable (même s’il est
souhaitable) que l’accord précise les raisons sur
lesquelles repose la différence de traitement entre
catégories professionnelles mais il appartiendra à
l’employeur, lors d’un litige, de justifier cette
différence de traitement instituée
conventionnellement par une raison objective et
pertinente, tenant notamment à l’une des raisons
énumérées ci- dessus.
Dans le pourvoi n°10-14725, une prime d’ancienneté
instituée conventionnellement n’était accordée
qu’aux assimilés cadres. Un salarié cadre exclu du
bénéfice de cette prime avait saisi la juridiction
prud’homale afin de l’obtenir. La cour d’appel
d’Orléans avait fait droit à sa demande, considérant
que les cadres et assimilés cadres sont placés dans
une situation identique au regard de la prime
d’ancienneté litigieuse, car il n’existe aucune
raison objective pour que l’ancienneté des seconds
soient rémunérée par une prime et que celle des
premiers ne le soit pas. La Cour de cassation
censure les juges d’appel dans la mesure où ils
n’ont pas recherché si la différence de traitement
résultant de la convention collective entre les
cadres et les assimilés cadres en matière de prime
d’ancienneté n’avait pas pour objet ou pour but de
prendre en compte la spécificité de la situation de
chacune de ces deux catégories professionnelles
distinctes, définies par la convention collective.
Même logique dans le pourvoi n°10-11933. Dans cette
décision, il s’agissait d’un salarié Etam
(employé/agent de maîtrise) désirant bénéficier de
l’indemnité de préavis et de licenciement plus
favorable applicable aux cadres. La cour d’appel de
Colmar avait donné raison au salarié en se fondant
sur les principes d’égalité de traitement et de
prohibition des discriminations. Les hauts
magistrats sanctionnent de nouveau ce raisonnement
dans la mesure où la cour d’appel n’a pas recherché
si la différence de traitement instituée par la
convention collective n’avait pas pour objet ou pour
but de prendre en compte les spécificités de chacune
de ces deux catégories professionnelles distinctes.
Retraites complémentaires Agirc Arrco
20 AVRIL 2011
FO ENGAGÉE ET DÉTERMINÉE À SAUVER LA RETRAITE DES CADRES
FO
signe l’accord sur les régimes de retraites complémentaires
Agirc Arrco.
Suivies de près par les 18 millions de salariés et tout
particulièrement par les 6 millions de cadres (3,9 millions
d’actifs et 2,3 millions de retraités) pour qui les retraites
complémentaires contribuent à plus de 60% dans le montant total
de leur pension, les négociations sur les régimes de retraites
complémentaires viennent de s’achever.
Ces négociations ont été particulièrement difficiles, le MEDEF
affichant jusqu’au terme des négociations, son refus d’augmenter
les ressources des régimes Agirc Arrco.
L’accord du 18 mars 2011 n’est peut-être pas le plus ambitieux,
ni le plus conquérant, mais il permet de préserver l’essentiel à
savoir la reconduction de l’AGFF jusqu’en 2018 et la
stabilisation des rendements jusqu’en 2015.
Jusqu’au bout FO a exigé une augmentation proportionnée et
échelonnée des cotisations. Malgré le refus dogmatique du MEDEF,
FO a obtenu dans l’accord la fixation en 2015 d’un rendez-vous
sur la question essentielle du financement.
→ Lire la suite
→ Télécharger l'argumentaire
Cadres
21 janvier 2011
Surabondance d'emails:
attention à la noyage!
Qui
n’a jamais été découragé en ouvrant sa messagerie et
en découvrant les 78 mails quotidiens dont au moins
la moitié est accompagnée de la mention « urgent» ?
« Découragé » est un faible mot, « stressé »
conviendrait mieux !
Lire le
communiqué
Réforme des cadres
aout 2010
Réforme du
statut des cadres
Et
gouvernance de l'entreprise
Notre administrateur et quelques amis cadres ont réalisé cette contribution,
contre projet à la réforme du statut des cadres décidée par la direction...Lire
Statut du
personnel
16 juillet 2010
Courrier du PDG
aux syndicats
Consultation des organisations syndicales
sur le projet de modification du statut du personnel
Courrier du PDG aux syndicats concernant la consultation sur le projet de
modification du statut du personnel...Lire
Statut du
personnel
9 juin 2010
La réponse du PDG à notre courrier du 23 avril concernant le projet de modification du statut du
personnel dans le cadre du dossier sur l'évolution de la gestion de la
rémunération des cadres...Lire
Cadres
8 juin 2010
La dernière fois que nous nous
sommes adressés à l'ensemble des cadres, le 23 octobre 2009,
c'était pour annoncer le retrait officiel du projet "Ambition
cadres" par le PDG...Lire
Statut du
personnel
23 avril 2010
Notre courrier au PDG concernant le projet de modification du statut du
personnel dans le cadre du dossier sur l'évolution de la gestion de la
rémunération des cadres...Lire
Modernisation du statut des
Cadres
19 avril 2010
La lettre du PDG aux organisations syndicales lançant la procédure de
consultation sur les modifications du statut du personnel ...
Lire le courrier
-Le dossier de consultation sur le projet
d'évolution de la gestion et de la rémunération des
cadres et des modifications du statut du personnel
Lire
-L'annexe 1: Le projet de nouveau statut avec le
volet de modifications réglementaires et
législatives et le dossier cadres
Lire
-L'annexe 2: Article 20-classifications: Projet de
note du manuel de gestion définissant les critères
et capacités exigées pour les personnels cadres de
la catégorie III-IIIA (cadres) et IIIB (cadres
supérieurs) et de la catégorie IV (cadres
stratégiques)
Lire
-L'annexe 3: Projet de décision du PDG concernant
les cadres dirigeants
Lire
-L'annexe 4: Article 28-Avancement: Projet de note
d'application sur les modalités de mise en œuvre de
l'avancement des personnels cadres des catégories
III et IV
Lire
-Annexe 4 bis: Tables de correspondances des
échelons système actuel et système envisagé
Lire
-Annexe 5: Projet de note de cadrage de la campagne
d'avancement 2011 des personnels cadres des
catégories III et IV
Lire
-Annexe 6: Article 21-Part variable: Projet de note
d'application définissant les modalités de fixation
des objectifs, d'évaluation des résultats permettant
l'attribution de la part variable annuelle sur
objectifs
Lire
-Annexe 7: Projet de note aux directeurs et cadres
IV de cadrage de la campagne 2011 de fixation et
d'évaluation des objectifs individuels des cadres
Lire
Réunion de
concertation sur l'évolution du système de
rémunération des cadres et rôles des partenaires
sociaux du 2 avril 2010
Le dossier de présentation de la direction du
statut du personnel consolidé ...
Lire le dossier de la direction
Réunion de
concertation sur l'évolution du système de
rémunération des cadres et rôles des partenaires
sociaux du 18 mars 2010
Le dossier de présentation de la direction
(échelles de rémunération, marché, basculement dans
le nouveau système) ...
Lire le dossier de la direction
Modernisation du statut des
Cadres
19 février 2010
Modernisation du statut
des cadres
Les documents de la direction
Les documents de
travail de la réunion du 27 janvier:
-Le document de travail
Lire
-Le projet de rédaction de l'article 21 (fixation
des objectifs, d'évaluation des résultats permettant
l'attribution de la part variable annuelle sur les
objectifs)
Lire
-Le projet de note de procédure sur la fixation et
l'évaluation des objectifs
Lire
-La note de cadrage de la campagne 2011 de fixation
et de l'évaluation des objectifs individuels
Lire
La présentation de la direction lors de la réunion de concertation du
6 janvier 2010 ...
Lire le CR de la
direction
Le courrier du DRH aux syndicats ...
Lire
Le projet de rédaction de l'article 28bis du
statut
Lire le CR de la
direction
Les documents de travail de
la direction remis lors de la réunion du 25/11/09:
-Les documents de référence (classification, grille
de rémunération, avancement, part variable)
Lire
-Le projet de définition des qualifications
Lire
-Le projet de rédaction des articles 20/21 du statut
Lire
-Une simulation de grille de salaire pour les cadres
A
Lire
-Une simulation de grille de salaire pour les cadres
B
Lire
-Une simulation de grille de salaire pour les cadres
dirigeants
Lire
Le questionnaire sur l'entretien annuel des
cadres..
Lire le questionnaire
Modernisation du statut des
Cadres
2 novembre 2009
Modernisation du statut
des cadres
Contributions de FO ADP
La position de FO ADP ...
Visionner le
diaporama
Modernisation du statut des
Cadres
24 octobre 2009
Modernisation du statut
des cadres
Retrait d'ambition Cadres...
...Et après?
Le PDG a annoncé ce jour le retrait officiel du projet "Ambition cadres"...
Lire
Ambitions Cadres
20 avril 2009
Tous les
documents de la direction
Réunion du 8 janvier 2009
Présentation faite par la direction
Lire
Réunion du
22 janvier 2009
Information complémentaire de la direction sur la
population des cadres Lire
Présentation faite par la direction lors de la réunion du
22/01/09
Lire
Réunion du 5 février 2009
Présentation faite par la direction
Lire
Réunion du 20 février 2009
Présentation faite par la direction
Lire
Lancement d'une démarche d'écoute des cadres sur la politique de
rémunération (du 11/12/07)
Lire
Restitution des focus groupes et des entretiens sur
la rémunération des cadres
Lire
Réunion du 5 mars 2009
Présentation faite par la direction
Lire
Réunion du 12 mars 2009
Présentation faite par la direction
Lire
Réunion du 18 mars 2009
Présentation faite par la direction
Lire
Analyse thématiques des propositions/observations des
organisations syndicales (document du 23 mars 2009)
Lire
Analyse thématiques des
propositions/observations des organisations syndicales (document
du 24 mars 2009)
Lire
Réunion du 25 mars 2009
Présentation faite par la direction
Lire
Réunion du 21
avril 2009
Présentation faite par la direction
Lire
Ambition Cadres
24 avril 2009
Depuis plusieurs mois, nous vous avons alerté sur les dangers du
projet "ambition cadres"
En
savoir plus...
Dispositif de revues de carrière cadres
20 avril 2009
Sur la mise en place d'un dispositif de
revues de carrière cadre
La direction a commencé à consulter les CHSCT sur le dispositif
de revues de carrière cadre
Dossier
de consultation
Présentation
de la direction
Annexe 1: Entretien d'appréciation et professionnel des cadres
Annexe 2: fiche de synthèse
Ambition Cadres
7 avril 2009
...La fin du statut du personnel?
Suite au front unanime des syndicats, sur proposition FO, le
Président Graff avait décidé de « laisser du temps au temps »,
et a donné l’ordre à la DRH de multiplier les réunions dites de
concertation. Concertation, car la Direction n’a pas choisi la
voie de la négociation avec les partenaires sociaux, mais celle
de la « consultation », qui lui permet d’agir par acte
unilatéral.
Lire
le communiqué
Ambitions Cadres
20 février 2009
Au moment où la Direction entend réformer en
profondeur le statut des cadres, avec l’objectif de remettre en
cause, (pour ceux qui en feraient l’option, comme pour les
nouveaux embauchés), l’ancienneté, l’avancement garanti, la
prime de vacances, le SUFA, nous avons décidé de questionner
tous les cadres.
Selon les normes en vigueur, un échantillonnage
représentatif doit porter sur au minimum 10% de l’effectif
global, ce qui a été fait par la Direction qui a consulté par
écrit ou par « atelier » environ 120 cadres. Nous avons décidé
d’adresser ce questionnaire à tous les cadres.
Certes, le taux de retour est moins élevé que
celui de nos amis de la CFE-CGC, qui ont été les premiers à vous
consulter. Nous avons reçu 58 réponses. On pourrait donc en
conclure que ceux qui ont répondu sont plutôt favorables à
l’action syndicale en général, ou celle de FO en particulier.
Toutefois, la grand cohérence de ceux qui ont
répondu devrait interpeller les Dirigeants de l’entreprise, et
devrait vous intéresser.
Restitution
du baromètre
Enquêtes FO ADP Cadres
23 décembre 2008
Baromètre FO ADP Cadres
La direction de
l'entreprise a communiqué aux organisations syndicales le plan
thématique de travail prévu pour Ambitions cadres. 8 réunions
sont programmées de janvier à avril 2009 sur les thèmes
suivants:
-Diagnostic
partagé
-La nouvelle
structure de rémunération
-La valorisation
de la Performance Individuelle (VPI) pour gérer la performance
-Des augmentations
Individuelles pour gérer le salaire fixe
-Les pratiques
managériales impactées par Ambition cadres
-Classification
-Relecture des
documents nécessitant des compléments/modifications
-Relecture des
documents (suite) et point sur le processus juridique de mise en
œuvre et son calendrier.
La direction, dès
janvier va faire aux organisations syndicales, une présentation
des attentes des cadres d'ADP exprimées lors des focus groupes
2008.
Quotidiennement le
travail syndical nous conduit à nourrir le cahier de
revendications des cadres et ingénieurs FO. C'est pour compléter
ce travail au jour le jour de notre organisation syndicale que,
périodiquement une investigation plus étendue s’avère utile.
Avec l’ajustement du cahier de revendication, une enquête
périodique permet d’établir des comparaisons et de discerner ce
qui peut l’être de l’avenir.
Par de là leur
utilité intrinsèque, les résultats de l’enquête interne à la
quelle nous vous remercions d’avance de répondre permettront de
donner la plus grande visibilité aux thèmes d’action de FO pour
la défense des ingénieurs et cadres d'ADP dans le cadre du
projet Ambition Cadres.
Le
questionnaire
Statut du Personnel
18 décembre 2008
Reculer...
...Pour mieux sauter le statut du personnel?
Suite au courrier adressé au PDG par l’ensemble des
syndicats, Monsieur Graff a reçu une délégation intersyndicale
le 16 novembre. Reconnaissant que la Direction avait été un peu
vite en besogne sur ce dossier, il a déclaré qu’elle se
laisserait un peu plus de temps, mais voulant une mise en œuvre
effective de la réforme du statut des cadres pour 2010.
Lire
le communiqué
Nouveau statuts des
cadres 1er octobre 2008
Nouveau
statut pour les cadres d'ADP
Quelle ambition pour les cadres?
La mort du statut du personnel
Après avoir mené une « réflexion » durant
plusieurs mois, aidée d’un consultant réputé, (Towers
Perrin), la Direction a décidé de consulter les
organisations syndicales sur le « statut des
cadres ». Quatre réunions sont programmées
courant octobre sous l’intitulé de « Projet de
modernisation de gestion et de rémunération des
cadres ».
La Direction a consulté un échantillon représentatif des cadres, environ 10%
et a organisé des « ateliers », qui, comme toujours, sont orientés en
fonction des desiderata en utilisant les méthodes participatives qui peuvent
être à la limite de la manipulation.
Lire
le communiqué
Prud'hommes
Septembre 2008
Prud'hommes
Les cadres sont une composante majeure du
monde du travail. Aux côtés des autres salariés, ils contribuent
par leurs expertises et leurs compétences au succès des
entreprises. Mais ce monde change. Engagées dans une course
folle à la compétition et à la rentabilité financière à court
terme, les entreprises perdent de vue l'essentiel et ne
reconnaissent plus à sa juste valeur l'engagement professionnel
de ses cadres.
De la charge de travail excessive à une organisation toujours
plus exigeante en passant par un stress accrû, le climat social
se détériore. Ces effets contre productifs qui ne sont plus à
démontrer éloignent progressivement les cadres de "leur"
entreprise.
De fusions en restructurations, de plans sociaux en
licenciements massifs, les cadres savent dorénavant qu'ils
peuvent faire les frais de choix " stratégiques " décidés sans
eux. Le malaise s'installe et l'incertitude gagne du terrain.
Les cadres le ressentent mais sont souvent démunis face à des
situations auxquelles ils n'ont jamais été préparés.
Cette
évolution ne doit pourtant pas être considérée comme
inéluctable. En témoigne l'engagement progressif des cadres dans
l'action syndicale.
Elle traduit leur volonté d'agir pour ne
plus subir et de rompre l'isolement dans lequel ils sont si
souvent installés.
C'est dans cet esprit que ce site a été conçu : informer les
cadres pour qu'ils comprennent qu'ils sont des salariés à part
entière, dont les spécificités reconnues ne doivent en
aucune
manière les exclure des droits qu'il leur appartient désormais
de faire valoir devant les prud'hommes quand la situation
l'exige.
Pour FO-Cadres il s'agit d'œuvrer en toute liberté et en toute
indépendance à une meilleure défense des intérêts individuels et
collectifs des cadres. C'est là notre conception d'un engagement
syndical responsable.
Bonne navigation.
Eric PERES
Secrétaire général FO-Cadres
Retrouvez toutes les informations sur
www.cadres-prudhommes.fr
Temps de travail des
cadres 24 juillet 2008
Réforme du
temps de travail:
282 jours de travail par an, fin
des RTT, les cadres FO disent Non!!!
Le projet de loi portant réforme
du temps de travail, adopté en première lecture par
l'Assemblée nationale le 8 juillet et en cours de
discussion au Sénat, porte un sale coup aux intérêts
des cadres.
Lire
le communiqué
L'analyse du projet de loi
4 juillet
Temps de travail
Forfait jours:
Sale temps pour les cadres
Après de longues tergiversations autour des forfaits, les députés ont
réglé cet après midi le sort des cadres au forfait jours. Leur plafond
qui était à 218 jours maximum passera d'un simple claquement de doigts à
235 jours, soit 8 % de temps de travail supplémentaire
Lire
9 avril
Stress au travail
LE
MANAGEMENT EN QUESTION
Les négociations sur le stress qui
ont débuté lundi visent à transposer un accord européen sur le
sujet. Les syndicats ont d’emblée mis en en cause l’organisation
de la production dans les entreprises.
Des négociations
interprofessionnelles sur le stress au travail ont débuté lundi
avec pour objectif de transposer en droit français un
accord-cadre européen sur le sujet. Après avoir convenu des
prochaines dates de réunion – les 5 mai, 4 juin, et 2 juillet –
tous les syndicats ont prévenu le patronat qu’ils comptaient
aller au-delà de la simple retranscription dudit accord datant
de 2004.
Au nom de FO, Jean-Marc Bilquez a dit ainsi vouloir «dépasser»
ce compromis a minima pour «inventer des systèmes et des outils
de prévention» efficaces. Selon lui, «on a tout à faire car dans
le droit français, les risques psycho-sociaux sont peu pris en
compte». Pour Daniel Prada (CGT), la négociation devra aboutir à
«un accord normatif qui s'applique dans toutes les entreprises».
De son côté, Bernard Salengro de la CGC, a souhaité que ces
discussions permettent de «mettre en place des outils qui
permettent de mesurer l'état des choses» en dépassant
«l'approche personnalisée» du problème.
L’enjeu de la négociation est d’autant plus crucial que l’accord
européen ne donne aucune définition du stress. Il se contente de
décrire le phénomène comme «un état accompagné de
dysfonctionnements physiques, psychologiques ou sociaux»,
résultat de «l'impression» des individus de ne pas être à la
hauteur des attentes et des exigences les concernant». La
définition du stress devrait donc occuper une bonne partie des
débats, avant d’aborder la mise en place d’indicateurs et
d’outils de prévention.
«Il faudra reconnaître que le phénomène du stress au travail
vient des nouvelles formes de management et d'organisation du
travail, qui isolent les individus», les mettent «sous
pression», et les obligent à travailler «à flux tendu», a
souligné Jean-Marc Bilquez (FO). Tout outil de prévention devra
impliquer toute hiérarchie de l’entreprise, a-il ajouté. Une
exigence partagée par Jean-Louis Malys (CFDT), qui parle d'une
«affaire collective qui touche à l'organisation du travail», et
qui concerne tous les salariés de l’entreprise. Mais, comme l’a
souligné la CGC, «tout dépendra de la volonté des employeurs»,
en général plutôt réticents à évoquer le thème du stress, qu'ils
attribuent plus volontiers aux problèmes personnels des salariés
qu'à l'organisation du travail. Des réticences que le chef de
file du patronat Jean-René Buisson, (MEDEF) n’a pas tardé à
exprimer en proclamant que «l'objectif de la négociation n'est
pas de parler de réparation» du stress, ni même de «revisiter le
Code du travail» par exemple sur l’organisation du temps de
travail. Ça promet.
4 mars
Compte rendu DH de la réunion avec les syndicats...Lire
31 mars
Le CHSCT de coordination était consulté le 31.03.08. L'ensemble des élus (moins
une abstention) n'ont pas souhaité se prononcer sur le dossier ...Lire
L'entretien d'appréciation et
professionnel des cadres
L'entretien...Lire
Le livret RH du manager
Apprécier vos collaborateurs, évaluer leur contribution...Lire
Le nombre de cadres et
agents d’encadrement a sensiblement augmenté, comme dans la plupart des
entreprises françaises, puisque aujourd’hui cette catégorie de salariés
représente un tiers des embauches à ADP. Les cadres et agents de haute
maîtrise se situent autour d’un tiers du total. Le SG FO ADP estime
qu’il est dans l’intérêt des cadres d’être organisé dans le même
syndicat que les autres salariés, employés et techniciens, pour éviter
les dérives corporatistes.
Pour autant, nous ne
contestons pas le fait que les cadres et assimilés sont confrontés à des
problèmes spécifiques. Ils sont en effet victimes de la poursuite des
gains de productivité, la France étant désormais au troisième rang
mondial dans ce domaine. N’ayant pas d’horaires fixes, ils sont
généralement amenés à effectuer des heures supplémentaires non
rémunérées, voire d’emporter des dossiers chez eux le weekend.
Les nouvelles
technologies sont également utilisées par nombre d’employeurs comme
l’outil d’une astreinte permanente à domicile, mettant parfois leur vie
privée en danger. Il peut en résulter des dégâts psychiques, voire
physiques, l’organisme ayant besoin d’un repos réel, d’une
« déconnexion » de l’entreprise.
Enfin, les directions
des entreprises privées, et en cours de privatisation, fixent des
objectifs de plus en plus difficiles à atteindre, sans pour autant en
négocier les moyens.
La résultante de ces
trois vecteurs peut aboutir à ce qui s’appelle aujourd’hui la souffrance
au travail, qui peut aboutir à la dépression nerveuse, voire pire…
Les cadres et assimilés
d’ADP sont en plein dans le « collimateur » car la mutation d’ADP en
société anonyme produit des effets redoutables dans tous les domaines.
Les effectifs des agents d’exécution ont littéralement fondu, et les
cadres qui ne se battent pas pour avoir les effectifs nécessaires à la
réalisation des objectifs fixés sont « récompensés », ceux qui le font,
sont « punis ».
Alors qu’ADP se fixe
désormais des objectifs économiques stricts, visant à récompenser les
actionnaires, elle garde néanmoins son côté féodal, avec ses baronnies,
et le COMEX de droit divin. Ainsi cadres dociles et obéissants sont
souvent mieux aimés et remerciés par la Direction que les cadres
compétents, et les partenaires sociaux qui sont écartés de la politique
sociale pour les cadres.
Le PDG ne cesse de dire
à ses « généraux » qui si leurs troupes, (les cadres), sont mauvaises,
il faut en changer, répétant qu’il donne l’exemple.
En effet, pour changer
ADP en profondeur, il a « remercié » la plupart des directeurs qui
restaient imprégnés d’ADP, établissement public. Mais les méthodes
visant à monter des dossiers pour licencier des cadres ne touchent plus
seulement les cadres dirigeants, et le nombre de licenciements, abusifs
ou pas, et de démissions, suscitées ou non, ne cesse d’augmenter.
Nous vous informerons
dans quelques mois du bilan antisocial 2007 mais en attendant, n’hésitez
pas à nous contacter si vous souffrez au travail, ou si avez un profond
sentiment d’injustice.
Questions de bon
sens
LES
PATRONS INDÉCENTS
20 février
Article de Gérard Mazuir, Secrétaire
confédéral, paru dans FO Hebdo n°2837
Selon une étude de Hay-management
Exclusive, révélée par le journal La Tribune, 77% des
patrons des très grandes entreprises françaises cotées
en Bourse ont reçu chacun, en valeur médiane, 6,175
millions d’euros de rémunération totale – salaire de
base, bonus et stock-options – en 2007, soit 40% de plus
qu’en 2006. Ce bondissement exponentiel en fait les
patrons les mieux payés d’Europe, mais ils peuvent
encore espérer et faire un petit effort pour rattraper
leurs collègues américains dont les rémunérations
annuelles atteignent en moyenne 13 millions d’euros,
c’est-à-dire près du double. Au moment où l’affaire de
la Société générale a permis de noircir des pages et des
pages de la rubrique économique et sociale des journaux,
les commentaires sur cette étude ont été pingres; seule
la patronne des patrons s’est permis de contester ces
chiffres en saisissant «le comité éthique du MEDEF»,
tout en jugeant «archinormal que des dirigeants de très
grandes entreprises soient très bien payés, sinon ces
talents-là, nous ne les garderions pas dans le pays».
Du côté des hommes politiques et des chroniqueurs
économiques de tout poil mais bien-pensants, le mutisme
est total… Que ne les entend-on pas nous rebattre les
oreilles que les coûts salariaux spolient la
compétitivité des entreprises dès que le syndicat
revendique une augmentation de salaire! Que ne
disent-ils pas que ces patrons s’octroient des
rémunérations contraires à la «bonne gouvernance» des
entreprises, ainsi qu’ils l’affirment à propos des
hausses de salaire des travailleurs! Que ne bavent-ils
pas en revanche sur ces réels privilèges rétributifs
énormes, exonérés en grande partie de toute cotisation
sociale, cependant qu’ils sont enclins à traiter de
privilégiés, encore récemment, les cheminots, les
électriciens et les fonctionnaires! Ils auraient pu, à
tout le moins, faire un simple calcul de morale publique
et se dire, par exemple, que 6,175 millions d’euros par
an égalent 514 583,33 euros par mois, soit la valeur de
514 fois le SMIC net. Ils auraient pu affirmer que le
président de la République «se voulant le président du
pouvoir d’achat de tous les Français» arrive à ses fins,
les rentiers d’abord, puis les patrons des très grandes
entreprises. Les salariés et les retraités apprécieront!
12 décembre
L'augmentation du pouvoir d'achat est une revendication de l'ensemble
des salariés...Lire le communiqué de presse
Ce que vous devez savoir
Lire
17 décembre
Après avoir "pesé" les postes de cadres dirigeants en 2007, la DRH a
"pesé" l'ensemble des postes cadres A et cadres B...Lire
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