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La dégradation de l'économie depuis 2001 rend plus difficile l'insertion
des jeunes diplômés. Le volume de recrutement de jeunes diplômés (JD)
n'a cessé de baisser depuis cette date passant de 54 600 JD recrutés en
statut cadre à 32 200 en 2004. Résultats 15% sont toujours en recherche
de leur premier emploi soit environ trois plus que la promo de 1999.
L'observation des différentes promotions fait apparaître une baisse
significative du taux d'insertion professionnelle des JD. De 95% pour la
promotion de 1999, deux ans après l'obtention du diplôme, le taux
d'insertion professionnelle chute pour atteindre le taux de 85% pour la
promotion de 2003.
Ces difficultés ne touchent pas uniquement les filières dites peu
porteuses (philosophie, psychologie, sociologie. Ainsi 37% des
biologistes et 31% juristes sont sans emploi en 2005.
Les difficultés économiques ont d'autres conséquences pour les JD
: leur période de recherche d'emploi s'allonge. Plus de la moitié des
diplômés de 2001 trouvaient un emploi en moins de 3 mois. Aujourd'hui il
faut un mois de plus pour la même proportion de diplômés. Sans compter
que cette durée peut être plus longue encore selon les filières. La
durée médiane de recherche varie de 2,08 mois pour la filière médicale
et paramédical à 5,38 mois pour la filière physique et sciences de la
terre.
Le statut des emplois obtenus évolue aussi : 51% des diplômés de
la promo 2003 (interrogés en 2005) ont le statut cadre dans le privé ou
dans le public soit 13 points de moins que pour la promo de 1999. Un
diplômé sur deux obtient un contrat atypique (CDD, intérim.) lors de son
premier emploi.
Une inégalité que l'on retrouve au niveau de la rémunération : en
2005, un ingénieur gagne en moyenne 28 550 euros, contre 26 562 pour les
diplômés des écoles de commerce et 23 261 pour les universitaires. Des
salaires qui ne satisfont en moyenne que 62% des JD interrogés dont 12%
seulement se disent tout à fait satisfaits. En revanche, ils sont 85% à
juger leurs missions intéressantes.
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